Classes surchargées en école et en collège, RASED disloqués, scolarisation des deux ans menacé…L’UNSA Education 61 pose une question : l’Ecole est-elle devenue une cible pour le gouvernement, une simple variable d’ajustement budgétaire ? La réponse est oui.

Le ministre et ses auxiliaires font dans l’autosatisfaction. Pour eux, la rentrée est « techniquement réussie Â» alors qu’elle est, tout simplement, « scolairement gâchée Â».

L’autosatisfaction n’est pourtant pas de mise. Les comparaisons internationales montrent que l’investissement dans l’éducation est plus faible que dans les autres pays industriels, que les inégalités s’aggravent à l’Ecole.

L’ambition éducative que toute nation devrait porter est aujourd’hui abandonnée. L’UNSA Education condamne cette régression.

Aucune vision d’avenir : une logique budgétaire dogmatique l’a remplacée. Aucune anticipation pour relever les défis du futur : la calculette a pris la place les objectifs éducatifs.

Nous étions 500 manifestants à Alençon, réunis pour dénoncer une politique destructrice qui aura affaibli le service public, saccagé la formation, supprimé des milliers d’écoles et des dizaines de milliers d’emplois.

L’Ecole est une entreprise d’avenir mais dans  Orne, c’est un véritable plan social qu’elle subit. Les chiffres sont à peine croyables, c’est l’équivalent d’une entreprise de 93 salariés qui est supprimé en une seule fois. L’avenir éducatif est sacrifié.