Bilan de rentrée 2010 était à l’ordre du jour du CDEN sur le refrain

Tout s’est bien passé, à dit le Ministre,

Tout s’est bien passé, à dit la Rectrice,

Tout s’est bien passé, à dit l’Inspectrice d’académie…

Rien ne va, répond l’UNSA éducation…

Les professeurs stagiaires lâchés « dans le grand bain »… et déjà des difficultés de remplacement.....

Des emplois de vie scolaire dont les contrats ne sont pas renouvelés. Merci pour eux ! Merci pour les directeurs !...

MAIS ATTENTION ! une rentrée peut en cacher une autre..

Bien pire encore ! La Rentrée 2011 : le scoop avec le chiffre de 44 suppressions postes d’enseignants dans le premier degré non démenti lors de ce CDEN. La rentrée 2011 dans l’Orne s’annonce sanglante tant le pilonnage budgétaire reste la seule logique ! (Un témoignage enquête à remplir en ligne) D’autres points posent questions : le dernier point de notre déclaration porte sur le caractère défavorisé de certaines parties de ce département. 20 cantons se trouvent en zone de revitalisation rurale où la scolarisation à 2 ans n’est pas toujours effective , est confirmé par les chiffres de l’Inspection sur le taux de population défavorisé très supérieur dans l’Orne(50) à la moyenne académique(43 )et nationale(38.4) mais les moyens humains seront ils présents en 2011 pour répondre à la demande.

Evaluons les dispositifs d’aides et le redoublement.

Sur le « bon taux de redoublement » (1à 2%) dans l’Orne proche de la moyenne France, le SE-UNSA a fait savoir ses positions à Mme l’Inspectrice (voir article de Ouest-France du 3/12/2010 ci dessous).

Même si notre syndicat ne pense pas le redoublement comme la solution , il coûte très cher pour un résultat somme toute médiocre ; le constat d’échec d’une partie (au - 15%) de la population scolaire nous inquiète et les dispositifs de remédiation/ soutien sont très souvent insuffisants. Aussi la question posée qui fâche est d’avoir le comparatif entre le cout d’un redoublement et celui de l’addition des différents dispositifs d’aides. Car pour parler de manière comptable comme le fait si souvent notre administration quand il s’agit d’économie budgétaire le choix est souvent vite calculé. De plus l’évaluation de ces dispositifs semble aussi difficile et rarement réalisée. Bref, plus qu’à la marge, c’est peut-être le cœur du système qu’il faut interroger, mais bien sur, c’est plus compliqué. L’UNSA-éducation a demandé l’évaluation de ces dispositifs ; Réponse je l’espère au prochain CDEN…

Marc Lefevre Secrétaire départemental UNSA éducation.

Un autre post à lire : De la démographie à toutes les sauces