La remise en cause du cumul demi-part fiscale/APL va frapper d’abord les étudiants et leurs familles, notamment celles qui ont des revenus modestes et moyens, à commencer par ceux qui, actuellement faiblement ou modérément imposées, vont prendre de plein fouet une

nouvelle réforme brutale.

La fédération UNSA Éducation ne peut l’accepter pour les étudiants dont les conditions matérielles d’études vont s’aggraver sensiblement au risque de les fragiliser sensiblement.

Elle assure de sa solidarité les organisations représentatives étudiantes qui ont d’ores et déjà condamné cette mesure.

La fédération UNSA Éducation ne peut davantage l’accepter pour les familles, et notamment celles des personnels qu’elle regroupe. Elle constate que celles-ci, et plus largement l’ensemble des fonctionnaires, vont être massivement touchées deux fois : une fois au titre de coups de rabots qui vont toucher essentiellement les familles ou leshandicapés ; une fois au titre des mesures punitives qui frappent ou vont frapper à divers titres les fonctionnaires,

des retraites à la perte annoncée de pouvoir d’achat pour les trois ans à venir.

La fédération UNSA Éducation rappelle que l’UNSA a fait des propositions plus complètes et plus justes sur la question des « niches », notamment celles dont bénéficient les entreprises sans réelle effet en termes de politiques d’emploi.

Si le gouvernement conteste la notion de "rigueur", il n’en demeure pas moins que ce sont les salariés qui font les frais de l’austérité car, pendant ce temps, il n’est nullement question de la remise en cause du bouclier fiscal