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Demain l’Ă©ducation
Article publié le mardi 8 mai 2007.
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 DEMAIN L’EDUCATION

Un nouveau président vient d’être élu. La démocratie, humiliée en avril 2002, a retrouvé ses couleurs : les citoyens auront, tout au long de la campagne, manifesté un intérêt nouveau pour les débats et la confrontation politique. Ils auront choisi, pour le second tour, deux candidats porteurs de projets différents.

L’UNSA Education aura, jusqu’à la dernière semaine de campagne, exprimé ses interrogations et ses inquiétudes aux candidats, souligné ses craintes quant à l’avenir du service public d’éducation et défendu ses propositions.

Le nouveau président Nicolas Sarkozy souhaite mettre en oeuvre, le plus rapidement, ses engagements. Certains, s’ils ne sont pas atténués, risquent de porter atteinte au service public d’éducation. D’autres modifieront de fond en comble un modèle social qui, malgré ses difficultés, apporte cohésion et stabilité. La démocratie, sortie gagnante des élections et d’une longue campagne, sera davantage confortée si les bases d’un réel dialogue social sont respectées. Elle sera affaiblie si le rôle des partenaires sociaux est volontairement réduit.

Patrick Gonthier Secrétaire général de l’UNSA Education

 

 

HERITAGE

La fin de campagne aura été marquée par le retour inattendu de… mai 68. Au-delà des approximations d’estrade, les formules du candidat à la présidence, si elles peuvent séduire les franges les plus conservatrices d’un électorat, révisent une partie majeure de l’histoire sociale. Vouloir effacer mai 68, c’est en escamoter les causes, et parmi celles-ci, les blocages et les égoïsmes d’une France des Trente Glorieuses peu soucieuse de partager les fruits de la croissance, mais aussi un conservatisme niant, par exemple, les droits des femmes et des minorités. C’est aussi vouloir effacer les résultats des luttes syndicales et de leurs acquis sociaux comme l’augmentation du SMIC ou la reconnaissance des sections syndicales d’entreprise. La démocratie ne peut s’accommoder d’arrangements avec la mémoire d’une Nation. Les valeurs de la République, celles de la solidarité et de la justice, sont aussi celles de ce mois de mai si particulier.

Secrétaire général de l’UNSA Education  Patrick Gonthier

 

LES MINISTERES DE L’EDUCATION ET DES FINANCES LANCENT UN AUDIT SUR LES FRAIS DE DEPLACEMENT

Décidément, le gouvernement ne faiblit pas et lance encore des audits en avril.Dans la série des audits dits de "modernisation", sous l’égide du ministère des Finances, une 7e vague a été lancée à la mi-avril.

Parmi eux, on en trouve un sur les frais de déplacements au ministère de l’éducation.

Ce sujet est un dossier majeur qui a été au coeur des actions de la fédération et des syndicats nationaux mais aussi des audiences ministérielles de ces dernières années.

L’expérience que nous avons des audits de "modernisation" qui se souvent réduit à rechercher des économies doit nous obliger à rester très vigilants sur cet audit.

L’UNSA Education demandera au nouveau ministre à être consultée avec ses syndicats sur ce dossier.

 

 ETUDE SUR LES SANITAIRES DANS LES ECOLES ELEMENTAIRES (CM1, CM2)

L’Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur créé en 1995 a pour fonction d’évaluer l’état des immeubles et des équipements affectés aux établissements d’enseignement. Dans le rapport annuel qu’il remet au ministre chargé de l’éducation, il propose des mesures concrètes à mettre en oeuvre par les pouvoirs publics, au niveau de l’Etat, des collectivités locales, des chefs d’établissement et des directeurs d’école, afin d’améliorer la sécurité et le bien être des personnes dans l’utilisation des bâtiments et des équipements.

Après avoir pris connaissance de plusieurs enquêtes locales conduites par différents organismes, la commission « premier degré » de l’Observatoire a mis à son programme de travail l’étude de l’hygiène des sanitaires à l’école qui peut avoir des conséquences sur la santé des enfants. Pour approfondir cette question, l’Observatoire lance une enquête nationale anonyme auprès d’enseignants volontaires de CM1 et CM2 et de leurs élèves.

Cette enquête est diligentée courant mai à partir du site Internet de l’Observatoire (à la rubrique « actualités ») et relayée par le canal de la représentation syndicale.

Le questionnaire se décompose en deux parties :

 

- la première consacrée à l’aspect général des sanitaires de l’école doit être remplie une seule fois par le ou les enseignants,

 

- la seconde relative au vécu des enfants doit être renseignée par chaque enfant sous la conduite de l’enseignant.

Un courrier d’information a été adressé par l’Observatoire au président de l’association des maires de France et aux inspectrices et inspecteurs d’académie.

Les résultats de cette consultation seront publiés dans le rapport 2007. Les propositions qui en découleront devraient apporter des améliorations importantes au confort et à la santé des enfants.

L’UNSA Education, membre de l’Observatoire, soutient évidemment cette action et incite à participer à cette étude.

Les questionnaires sont téléchargeables directement. Ils peuvent être fournis également en nombre suffisant pour chaque enseignant sur simple demande à l’Observatoire

tél. : 01 55 55 70 73 – télécopie : 01 55 55 64 94

courriel : ons@education.gouv.fr).

Le retour d’enquête est fixé impérativement à la fin de l’année scolaire 2006-2007.

 

 

UNSA

DECLARATION D’ALAIN OLIVE, SECRETAIRE GENERAL

ELECTION PRESIDENTIELLE : UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE POUR TOUS LES FRANÇAIS

Le peuple français vient d’élire un nouveau Président de la République en la personne de Nicolas Sarkozy.

Comme au premier tour, cette élection a été marquée par un fort taux de participation, ce dont l’UNSA se félicite.

Durant cette campagne présidentielle, l’UNSA s’est voulue acteur du débat démocratique en élaborant des propositions et en les soumettant aux principaux candidats.

Nous sommes entrés avec eux dans une éthique de la discussion. Nous avons essayé d’éclairer les enjeux de cette élection autour des questions concernant l’emploi, les salaires, la protection sociale, le rôle des services publics ou la démocratie sociale.

Nous souhaitons ardemment que cette éthique de la discussion se poursuive. Nous souhaitons ardemment que sur tous les sujets sociaux en débat, le nouveau Président de la République et son Premier ministre prennent le temps de la négociation. Car ils vont avoir à gérer une grande tension entre un programme, qui vient d’acquérir une incontestable légitimité démocratique, et sa mise en oeuvre.

Dans le domaine social, le temps de la négociation n’est jamais du temps perdu.

Faut-il encore que les acteurs de cette négociation soient vraiment légitimes, ce qui implique une réforme en profondeur de la représentativité syndicale et l’instauration d’une vraie démocratie sociale.

L’adaptation de notre pays à la mondialisation ne doit pas se traduire par la disparition de notre modèle social.

Nous pensons au contraire qu’un modèle social réformé est un atout pour notre pays dans la compétition mondiale.

Cela suppose que l’Europe sorte de sa léthargie et applique enfin la stratégie définie à Lisbonne qui allie à la fois la compétitivité des entreprises, la cohésion sociale et le développement durable.

Le nouveau Président de la République n’est pas le Président d’un Français sur deux ; il est le Président de tous les Français. A lui maintenant de le démontrer vraiment en faisant en sorte que sa victoire électorale avec 53 % de voix ne se traduise pas par la défaite des 47 % de nos concitoyens qui ont voté pour sa concurrente.

La balle est désormais dans son camp.

 

 

 
 
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