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Programme « Ă©coles numĂ©riques rurales » : modalitĂ©s de mise en Ĺ“uvre
Article publié le lundi 25 mai 2009.
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Le principe et Acte de candidatureEcole Numérique Rurale Doté de 50 millions d’euros, le programme de développement du numérique dans les écoles rurales résulte d’un partenariat conclu le 31 mars 2009 entre le ministère et l’AMRF (Association des maires ruraux de France). Il prévoit l’équipement en matériel multimédia et en contenus numériques d’écoles situées dans les communes rurales de moins de 2 000 habitants.

Le ministère de l’Éducation nationale subventionne le coût hors taxe de l’école numérique rurale à hauteur de 80 % des sommes engagées, et à concurrence de 9 000 euros. Chaque établissement bénéficie en outre d’une dotation de 1 000 euros pour l’acquisition de ressources éducatives numériques. Un cahier des charges type caractérise la configuration informatique minimale requise : classe mobile de plus d’une dizaine de PC, tableau blanc interactif, accès au haut débit,…

Il s’agit donc d’un plan d’ampleur dont l’objectif est selon Xavier Darcos « pédagogique et républicain, plus encore que numérique […] pour que chacun dispose des mêmes ressources et accède à des savoirs immenses […]. C’est aussi une question d’égalité sur les territoires ».

 

La mise en place :

 

Les communes intéressées sont destinataires d’un acte de candidature dans lequel elles doivent préciser leurs demandes.

Ce document précise que « les enseignants de l’école s’engagent à communiquer leurs usages pédagogiques avec les TICE à l’Inspection Académique pour permettre à la mission TICE de répertorier ces activités à des fins de modélisation et de mutualisation des pratiques dans le département. »

 

Cette communication se décline concrètement en 3 points :

- « un document présentant la répartition et la gestion planifiée du matériel informatique dans l’école ;

- un document présentant la typologie des organisations pédagogiques prévues dans les classes avec les ordinateurs portables et le TBI ;

- la production par trimestre et par classe d’un scénario pédagogique en lien avec les ressources numériques acquises qui sera mis en ligne sur la base nationale PrimTICE validé par l’IEN TICE du département ».

 

Enfin, les enseignants doivent « s’engager à suivre les prises en main matériel réalisées par les constructeurs et la formation dispensée par l’Inspection selon les modalités qui seront définies par l’Inspecteur d’Académie ».

 

Avis du SE-UNSA

 

- Le SE-UNSA milite pour la réduction de la fracture numérique :

 

Les Mandats du SE-UNSA :

 

« Les pouvoirs publics ont donc la responsabilité de faciliter l’accès de tous les citoyens aux TICE. État et collectivités locales doivent développer des Espaces Numériques de Travail dans les écoles et les établissements.

Pour accompagner les révolutions technologiques en cours et éviter que se creusent de nouvelles inégalités entre les jeunes, le service public d’éducation nationale doit tous les éduquer à l’usage maîtrisé et critique de l’outil informatique et à l’accès aux ENT. Pour cela, le SE-UNSA estime que des ordinateurs équipés de logiciels et des connexions Internet à haut débit doivent être présents partout

Cette rénovation doit être accompagnée d’une mise à niveau des équipements, d’une formation adéquate des personnels, d’un pilotage pédagogique fort ».

 

Ø Le SE-UNSA approuve donc ce plan qui concourt à atteindre les objectifs fixés par ses mandats en termes d’équipement, de formation et de pilotage pédagogique fort. En contrepartie, un effort est demandé aux enseignants : participer à la formation (que nous revendiquons dans nos mandats) et alimenter le site PrimTICE à raison d’une production par classe et par trimestre qui permettra de mutualiser les pratiques intéressantes.

Ø Pour le SE-UNSA, il conviendrait de faire de ce projet un volet du projet d’école à valider en conseil d’école, instance qui regroupe toutes les parties concernées : IEN, enseignants, parents, élus.

Ø La charge de travail supplémentaire (toutefois limitée, car chaque équipe communiquera ses réalisations dans la mesure de ses possibilités et de ses compétences) est sans doute la rançon du « pilotage pédagogique fort » que nous appelons de nos vœux dans nos mandats.

 

- Le reproche que l’on peut formuler à l’égard de ce plan est surtout de ne pas prévoir le réseau de maintenance de proximité des équipements par des personnels spécialisés, formés à cette tâche. Cette difficulté est constante à tous les niveaux du système éducatif, les collectivités territoriales et le ministère se renvoyant la responsabilité de cette maintenance.

 

 

 

 

 




 
 
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