Ce collectif reste fidèle à la feuille de route initiale de la réforme du lycée qui prône l’abandon de toute hiérachie dans les filières et envisage une organisation modulaire, afin de premettre la mise en oeuvre d’une orientation choisie.

Une ambition à l’opposé des réformes malthusiennes qui mèlent les destructions de postes et les conservatismes de tout bord.

Une approche bien plus complète que celle choisie par Richard Descoings qui n’a semble-t-il toujours pas compris que le lycée ne se limite pas à la seule filière S !

Un constat implacable :

• Des filières hiérachisées tant scolairement que socialement ;
• Une orientation qui sélectionne et exclut ;
• Un taux d’échec inquiétant dans les 1er cycles universitaires !

9 propositions pour y remédier :

• Adopter une organisation modulaire des enseignements ;
• Fusionner les voies générales et technologiques ;
• Créer un temps scolaire d’accompagnement ;
• Définir des compétences et des connaissances pour chaque unité d’enseignement ;
• Diminuer le nombre d’épreuves terminales au baccalauréat ;
• Développer le fonctionnement démocratique des lycées ;
• Promouvoir la démocratie lycéenne ;
• Repenser l’autonomie des établissements en se basant sur la solidarité et la complémentarité ;
• Et enfin, mener une réflexion sur les missions et le rôle dévolus aux enseignants dans ce cadre rénové et ambitieux.

Les conditions de la réussite de la réforme :

• En finir avec l’improvisation et l’impulsivité ministérielle ;
• Se donner le temps de mener une réflexion globale envisageant les aspects pédagogiques, organisationnels et budgétaires ;
• Définir un calendrier raisonnable de mise en oeuvre ;
• Ménager des paliers d’évaluation et d’ajustement .

Bref, le pouvoir en place doit d’abord renoncer à son goût immodéré pour la Com’ à la petite semaine et cesser sa navigation au doigt mouillé !

C’est peu de dire que ça ne semble pas être à l’ordre du jour !