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UniversitĂ© de printemps de l’IRES les 28 et 29 avril Ă  Paris
Article publié le vendredi 24 avril 2009.
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Alors que les gouvernements cherchent des solutions pour sortir de la crise, il est d’ores et déjà nécessaire d’en tirer les leçons, de rechercher les voies d’un modèle de développement moins inégalitaire, plus soucieux de l’avenir de la planète. La première Université de printemps de l’IRES (28-29 avril 2009) - à laquelle vous pouvez participer - s’attellera à ce vaste chantier. Cette initiative se fait avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives des travailleurs (dont l’UNSA Education). Le directeur de l’IRES, Jean-Louis Levet, explique pour l’UNSA Education comment "sortir de la crise par le haut".

"La crise actuelle est celle d’un modèle de croissance inégalitaire et qui a atteint ses limites. Depuis le début des années 80, la déréglementation, avec la suppression des principales législations nationales qui encadraient la finance, la libéralisation et le décloisonnement des marchés et la flexibilité des taux de change ont créé une grande instabilité et constituent une source importante de risque financier difficile à contrôler. Le capitalisme financier, avec sa conception du temps court, une approche restrictive de l’entreprise limitée à un actif financier à optimiser, un rejet de l’Etat et de la notion même de bien public, oublie délibérément que la diffusion du progrès technique, le rôle croissant de la recherche et de la connaissance dans le développement, nécessitent du temps et de la coopération entre tous les acteurs de la société. Après une succession de crises de plus en plus nombreuses, celle-ci atteint le cœur du système, elle est globale. Le piège est désormais une récession qui se nourrit elle-même, avec endettement et baisse des revenus, pénalisant une fois de plus les plus faibles. 

Parallèlement à cette financiarisation de l’économie, notre modèle de croissance atteint ses limites. L’activité humaine a toujours entraîné une destruction de ressources non renouvelables et une croissance de la pollution. Mais jusqu’à une certaine période, cet effet resté circonscrit. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous savons désormais qu’avec le réchauffement climatique, un impact massif de l’activité humaine s’exerce sur la biosphère. 

L’enjeu est ainsi de taille : comment mettre à profit la crise actuelle, pour remettre la finance au service de l’économie et de la société et, dans le même temps, orienter nos efforts vers un modèle de développement fondé sur l’éducation et la recherche, où tous les acteurs respectent leur rapport à l’environnement ? Le progrès technique qui, depuis deux siècles, a été essentiellement orienté vers l’augmentation continue de la productivité du travail (on produit en une heure de travail vingt fois plus de biens qu’il y a un siècle), doit être orienté pour économiser les facteurs rares et préserver l’environnement. Tel est le sujet majeur que nous proposons de débattre, lors de la première Université de printemps de l’IRES, avec l’ensemble des organisations syndicales, les 28 et 29 avril prochain à Paris. » 

Jean-Louis Levet, directeur général de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES).

 
 
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