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Déclaration des élus de l’UNSA Education au CTPD du27 mars 09 de l’Orne
Article publié le vendredi 27 mars 2009.
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La DHG des collèges de l’ORNE : C’est encore une nouvelle fois, plus aucune marge de manœuvre dans les établissements, ne parlons plus de projet éducatif. Il s’agit de répartir des moyens insuffisants qui vident les établissements de tout projet spécifique, de répartir la pénurie imposée par le ministère.  

Les restrictions de moyens déstabilisent plus encore les petites structures et accentuent encore plus le déséquilibre avec les établissements les plus importants en nombre d’élèves de notre département. Les collèges ont réparti au mieux les moyens alloués sans avoir la dotation horaire qui  aurait permis une réelle politique éducative. C ‘est l’exemple de la douzaine de motions sur l’insuffisance de la dotation. Elles représentent un tiers des collèges, souvent les plus importants. Pour le reste de la lecture sur les votes DHG le  désarroi des personnels de l’éducation est significatif. Le peu de considération accordée au CA, vidé de toutes substances décisionnelles a fini par résigner les collègues élus.

L’UNSA éducation est particulièrement attachés au contrôle paritaire. C’est une conquête syndicale et si nous insistons sur ce point aujourd’hui c’est que nous estimons, qu’il est menacé dans les CA des établissements et dans les commissions paritaires.

Nous ne méconnaissons ni le contenu du rapport SILICANI, ni les discussions relatives au projet de loi sur le dialogue social qui visent à limiter le rôle des CAP, ce que nous condamnons fermement. Cependant, nous tenons à souligner que les CAP, à ce jour, conservent toutes leurs attributions et que les textes sur le droit syndical n’ont pas non plus été modifiés.

L’UNSA -éducation vous demande ainsi de remettre à l’honneur le paritarisme et de le faire vivre pleinement lors des mutations intra-départementale et intra -académique.

En matière de mobilité, les agissements du ministère symbolisent pour nous un mauvais fonctionnement du paritarisme. L’opération séduction autour du dispositif « Info-Mobilité » a peu convaincu les collègues voire a renforcé leur méfiance vis-à-vis du ministère. Nous vous faisons grâce des réactions épidermiques des collègues à ce sujet.Conseiller des collègues, cela prend du temps, mais surtout cela nécessite de bien connaître l’institution et tous les rouages du mouvement. Au-delà de cette étape, il s’agit aussi d’accompagner les collègues dans la poursuite de leur projet, qu’ils aient réussi ou échoué dans leur demande de mutation. C’est ce que nous faisons en tant qu’élus du personnel.Si la volonté politique réelle était la recherche d’une amélioration des rapports entre l’employeur et ses salariés, nous ne pourrions qu’y être favorable. Le SE-UNSA reste demandeur d’une véritable politique de gestion de ressources Humaines mais elle nécessiterait un investissement budgétaire avec des créations d’emploi d’agents administratifs à hauteur des besoins, ce qui est loin d’être le cas.

Au contraire, force est de constater que les services administratifs centraux, rectoraux et départementaux connaissent des suppressions d’emplois massives et sont submergés.

Le SE-UNSA tient à cette occasion à remercier ces personnels pour leur grande disponibilité. Chacun aura compris que notre colère exprimée aujourd’hui s’adresse aux décideurs politiques.

Nouveaux programmes de technologie 

A la rentrée prochaine, les programmes de technologie du collège doivent changer simultanément pour les classes de 5e, 4e et 3. Le ministère impose cette mise en place immédiate alors même que les contenus des programmes sont profondément transformés tant sur le fond que sur la forme et nécessitent une formation importante des enseignants. Ces nouveaux programmes demandent également un renouvellement massif des équipements des collèges. Le SE-UNSA a condamné cette volonté d’avancer à marche forcé et le refus du ministère d’inscrire l’exigence de groupes à effectif réduit, dans les textes officiels.

Le SE-UNSA continue à demander que le calendrier soit revu pour que les nouveaux programmes soient mis en place progressivement. Par ailleurs, il est impératif de programmer et de financer une formation digne du nom et de l’ampleur de la tache, conséquente pour tous les enseignants concernés, en particulier en ce qui concerne la démarche d’investigation. Or sur le terrain les collègues sont convoqués par demi-journée au quatre coins du département de l’orne. Beaucoup de temps de déplacements, pour des risques importants sur la route afin de pouvoir reprendre les cours de l’autre demi journée et une disponibilité entamée. Mieux vaut ignorer le bilan écologique.

Ne peut-on pas envisager un autre dispositif de formation à la hauteur de l’enjeu. De bonnes conditions sont indispensables à la réalisation des objectifs assignés par les programmes, les moyens alloués dans les DHG doivent permettre des groupes de taille limitée.

 

Dans de nombreux collèges de l’Orne la situation de surveillance est parfois à la limite du défaut de surveillance et met en danger la sécurité des élèves. Quand auront nous des personnels en nombre suffisant pour assurer les différentes missions de la vie scolaire ? (surveillance, études, aide méthodologique aux élèves...)

Pour de vraies réponses à l’absentéisme scolaire

· Dénoncent l’opération de diversion lancée par le ministre de l’Education nationale qui a annoncé la création de 5000 emplois de médiateurs destinés à lutter contre l’absentéisme,

· rappellent que 13 500 emplois budgétaires sont supprimés au budget 2009 de l’Education nationale,

· soulignent que les emplois de « médiateurs » seront des emplois précaires et non qualifiés, et que ces personnels ne sauraient en aucun cas se substituer aux professionnels qualifiés de l’Education nationale qui doivent garder la maîtrise des actions menées en matière de lutte contre l’absentéisme.

· réaffirment la nécessité de créer les postes nécessaires de professionnels qualifiés, aptes à mener le dialogue avec les jeunes et leurs familles : personnels d’éducation, sociaux et de santé,

· revendiquent que les EPLE et les personnels bénéficient de moyens adaptés à la charge de travail supplémentaire, et que le dispositif de gestion financière des emplois aidés soit sécurisé.

Si les personnes qui trouveront, via ce dispositif un accès à l’emploi ne sont pas en cause, créer 5000 médiateurs, emplois à statut précaire et sans qualification ni formation, n’est pas pour l’UNSA Education une réponse adaptée à la lutte contre l’absentéisme.

 Lors du CTPD du 27 mars L’IA nous à donné la dotation en personnels AED pour les collège de L’orne, le rééquilibrage ( lycées surdotés) annoncé est défavorable aux collèges de l’orne ; On constate une baisse de 5.25 emplois pour le département. Les AED seront moins nombreux dans les collèges du 61 : fin des dispositifs d’accompagnement scolaire.Un petit plus sur le potentiel de remplacement +20%.

Stop ! Le collège doit être enfin mis en capacité de remplir son rôle.

 Si, avec l’école, il doit faire acquérir à tous le socle commun, qu’on lui en donne enfin les moyens, en postes et en organisation pédagogique !

Marc LEFEVRE Secétaire départemental UNSA-éducation


 
 
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