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Le SE-UNSA et l’UNSA-EDUCATION dĂ©noncent le dispositif « 5000 mĂ©diateurs de rĂ©ussite scolaire » pour lutter contre l’absentĂ©isme.
Article publié le mercredi 11 février 2009.
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« Médiateurs de réussite scolaire »

 
Le ministre de l’Education nationale a annoncé le 22 janvier la création de 5000 « médiateurs de réussite scolaire » pour lutter contre l’absentéisme dans les établissements du second degré.
 
Circulaire conjointe Education nationale / Politique de la ville du 27 janvier 2009, précisant la mise en œuvre de cette décision et la répartition des postes.
 
Ces médiateurs seront recrutés par les établissements, sur décision des CA. L’UNSA Education s’est prononcée pour un refus de participation au vote sur le recrutement de ces « médiateurs ».
 
Vous trouverez ci-dessous et en fichiers joints :
- le texte adopté à l’unanimité par l’EFN
- un modèle de déclaration des élus de l’UNSA Education au CA
 
Texte adopté à l’unanimité par l’UNSA Education le 9 février 2009
 
Pour de vraies réponses à l’absentéisme scolaire
Le 22 janvier dernier, le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos a annoncé le recrutement de 5000 "médiateurs" pour intervenir auprès des familles sur l’absentéisme.
L’UNSA Education dénonce la méthode qui a consisté à faire cette annonce sans qu’aucune concertation préalable ne se soit tenue.
La lutte contre l’absentéisme scolaire est un souci légitime mais tout milite pour une prise en charge par de vrais professionnels de l’éducation comme les conseillers principaux d’éducation, les COP, les assistants sociaux et les personnels de santé qui jouent déjà un rôle essentiel auprès des familles, via un travail d’équipe avec les chefs d’établissement et plus largement l’ensemble des équipes éducatives
Leur renforcement aurait été une réponse plus appropriée mais, pour cela, il aurait fallu que le ministre renonce au dogme des suppressions d’emplois statutaires qu’il impose massivement au système éducatif. Pour l’UNSA Education, ces personnels ne sauraient en aucun cas se substituer aux professionnels qualifiés de l’Education nationale qui doivent garder la maîtrise des actions menées en matière de lutte contre l’absentéisme.
Si les personnes qui trouveront, via ce dispositif, un accès à l’emploi ne sont pas en cause, créer 5000 médiateurs, emplois à statut précaire et sans qualification ni formation, n’est pas pour l’UNSA Education une réponse adaptée à la lutte contre l’absentéisme.
L’UNSA Education exige que le ministre de l’Education nationale ouvre une concertation sur le lourd dossier de l’absentéisme et du décrochage scolaire.
Pour toutes ces raisons, refusant, et de cautionner une politique éducative à courte vue, et d’empêcher un accès à l’emploi pour des personnes en grande difficulté sociale dans le contexte de crise économique profonde, l’UNSA Education appelle ses élus au conseil d’administration des EPLE concernés, à refuser de participer au vote concernant le recrutement de ces médiateurs.
S’agissant de l’ensemble des contrats aidés, l’UNSA Education renouvelle ses revendications, afin que ce dispositif ne soit pas seulement un traitement social ponctuel du chômage, mais débouche réellement sur l’accès à des emplois durables notamment par :
- une formation d’adaptation à l’emploi
- un réel accompagnement pour le projet d’insertion professionnelle.
- la reconnaissance de leur expérience professionnelle dans l’éducation nationale
De plus, les EPLE et les personnels, doivent bénéficier de moyens adaptés à la charge de travail supplémentaire, et le dispositif de gestion financière des emplois aidés doit être sécurisé.
Pour l’UNSA Education, le ministre ne peut continuer à multiplier le recours à des précaires pour des missions permanentes. C’est pourquoi, l’UNSA Education exige l’ouverture rapide d’une concertation sur l’exercice de ces missions, leur pérennisation et plus globalement, la politique de contrats aidés dans l’Education nationale.
 
Déclaration des élus de l’UNSA Education au conseil d’administration
 
Pour de vraies réponses à l’absentéisme scolaire
 
Les élus de l’UNSA Éducation au conseil d’administration du collège de XXXXX, réuni le XXXXX 2009 :
• Dénoncent l’opération de diversion lancée par le ministre de l’Education nationale qui a annoncé la création de 5000 emplois de médiateurs destinés à lutter contre l’absentéisme,
• rappellent que 13 500 emplois budgétaires sont supprimés au budget 2009 de l’Education nationale,
• soulignent que les emplois de « médiateurs » seront des emplois précaires et non qualifiés, et que ces personnels ne sauraient en aucun cas se substituer aux professionnels qualifiés de l’Education nationale qui doivent garder la maîtrise des actions menées en matière de lutte contre l’absentéisme.
• réaffirment la nécessité de créer les postes nécessaires de professionnels qualifiés, aptes à mener le dialogue avec les jeunes et leurs familles : personnels d’éducation, sociaux et de santé,
• revendiquent que les EPLE et les personnels, bénéficient de moyens adaptés à la charge de travail supplémentaire, et que le dispositif de gestion financière des emplois aidés doit être sécurisé
Si les personnes qui trouveront, via ce dispositif un accès à l’emploi ne sont pas en cause, créer 5000 médiateurs, emplois à statut précaire et sans qualification ni formation, n’est pas pour l’UNSA Education une réponse adaptée à la lutte contre l’absentéisme.
L’UNSA éducation exige que le ministre de l’Education nationale ouvre une concertation sur le lourd dossier de l’absentéisme et du décrochage scolaire.
S’agissant de l’ensemble des contrats aidés, les élus de l’UNSA Education renouvellent leurs revendications, afin que ce dispositif ne soit pas seulement un traitement social ponctuel du chômage, mais débouche réellement sur l’accès à des emplois durables notamment par :
- une formation d’adaptation à l’emploi
- un réel accompagnement pour le projet d’insertion professionnelle.
- la reconnaissance de leur expérience professionnelle dans l’éducation nationale
Pour toutes ces raisons, refusant, et de cautionner une politique à courte vue, et d’empêcher un accès à l’emploi pour des personnes en grande difficulté sociale dans le contexte de crise économique profonde, les élus de l’UNSA Education refusent de participer au vote concernant le recrutement de ces médiateurs.
 

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