SECTION SE-Unsa de l'ORNE - 4 RUE MICHELET - 61000 ALENCON
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L’avalanche de réformes menées par le gouvernement
– toutes séparées mais toutes parties d’un ensemble
qui reflète une idéologie rejetée par la majorité des
acteurs de l’enseignement supérieur et de la
recherche – plonge la communauté universitaire dans
un profond malaise, qui transparaît aujourd’hui au
travers de l’actuelle tension au sein des universités et
des organismes de recherche.
Comme nous l’avons dénoncé depuis le début, la mise
en place de la loi LRU a des effets délétères pour les
universitaires. Nous avons atteint le point de rupture
ces dernières semaines :
d’inadmissibles suppressions d’emplois, tant les personnels fait craindre pour l’existence même des instances nationales CNU et desle renforcement des pouvoirs présidentiels surle refus d’un cadrage national fort de la
formation des enseignants est menée dans l’urgence, en dépit du bon sens et dans la plus totale hypocrisie (puisque essentiellement destinée à permettre des économies
budgétaires), avec des conséquences dommageables pour les futurs enseignants et,
surtout, les futures générations d’élèves ;
la mise en place de la mastérisation de la
•inadmissibles et fallacieux sur la recherche
française, dont il nous dit qu’elle malade et
qu’il va la guérir… en la tuant !
Face au malaise grandissant au sein de la
communauté scientifique et universitaire les
syndicats de l’UNSA Éducation, avec leur fédération,
appellent personnels et usagers des universités et des
organismes de recherche à participer aux débats
publics, réunions d’informations et journées d’actions,
pour y défendre leurs revendications sans surenchère
mais avec détermination. Nous leur demandons
d’agir au sein de leurs établissements pour lutter
contre les suppressions ou les redéploiements
d’emploi, défendre nos métiers (statuts des
personnels, moyens), refuser toute externalisation de
nos missions ou recrutement de nouveaux
contractuels, demander un plan de titularisation pour
les personnels précaires.
le président de la République tient des propos en personnels BIATOSS qu’en enseignants chercheurs viennent contredire tout ce qui est affirmé quant à la priorité donnée à ce secteur de la société, et créent un climat de défiance
instances paritaires (CAPN, CAPA, CPE,CTP…). Ce pouvoir autocratique, source de
népotisme, transformera les universités en
féodalités ;
modulation des services et des modalités de promotions amène les enseignants-chercheurs à refuser la réforme de leur statut telle qu’elle
est, et à demander au ministère de réouvrir les négociations ;
et récolte la colère