SECTION SE-Unsa de l'ORNE - 4 RUE MICHELET - 61000 ALENCON
Tél. 02 33 28 47 15 - 61@se-unsa.org

 
Intervention du SE-UNSA 61 lors de l’AG UNSS DE l’Orne
Article publié le vendredi 9 septembre 2022.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

 Concernant l’actualitĂ©  EPS et sportive deux faits qui peuvent retenir notre attention :

La fermeture de piscines  ou quand le « Savoir-nager Â» boit la tasse et les deux heures supplĂ©mentaires de sport au collège, un nouveau dispositif qui interroge !!

 

L’annonce brutale de la fermeture d’une trentaine de piscines sur l’ensemble du territoire par la société Vert Marine, pour cause de factures énergétiques trop lourdes, suscite un vif émoi au sein de la Fédération française de natation (FFN), mais aussi dans le monde éducatif, directement concerné par une telle mesure. Déjà mise à mal par la crise Covid, qui a éloigné durablement les élèves des bassins, au point de constituer une génération de non-nageurs, l’acquisition de la compétence est désormais menacée par ces fermetures qui pourraient être suivies de beaucoup d’autres.

Pour le SE-Unsa, nos élèves n’ont pas à payer de leur droit à l’éducation la facture énergétique dont une société ne parvient pas à s’acquitter

 

Concernant les Deux heures supplĂ©mentaires de sport au collège on peut parler  D’intentions louables…Partant du constat d’un dĂ©crochage de la pratique sportive des collĂ©giens, notamment des filles et des Ă©lèves Ă  besoins particuliers… Les chefs d’établissement garantissent jusqu’à 2 h d’activitĂ© physique et sportive hebdomadaires aux Ă©lèves volontaires, sur des temps identifiĂ©s, assurĂ©es par les partenaires sportifs, qui sont considĂ©rĂ©s dans ce cas comme organisateurs et responsables des activitĂ©s. Cela pour le constat et quand je dis cela â€¦

Pour le SE-Unsa, le rĂ´le de l’école, mais aussi des associations sportives (AS) n’est pas de faire faire du sport aux Ă©lèves, mais de les Ă©duquer par le sport. C’est donc  bien deux heures de sport en plus des heures d’EPS et d’AS prĂ©existantes qui doivent ĂŞtre proposĂ©e.

Pour le SE-Unsa, ce nouveau dispositif est une nouvelle illustration de la confusion désormais établie entre sport et EPS, animateur sportif et professeur d’EPS

Le texte insiste sur le fait que les activitĂ©s proposĂ©es doivent ĂŞtre en lien avec le projet EPS, mais comment ce lien est-il possible si le dispositif est menĂ© par des acteurs extĂ©rieurs ? Le SE-Unsa s’était dĂ©jĂ  Ă©mu de ce risque de dĂ©rive dans le premier degrĂ© lorsque le texte de loi sur la dĂ©mocratisation du sport a mis en concurrence l’USEP avec des « alliances Ă©ducatives Â» mal dĂ©finies.

 

Maintenir la place de l’UNSS
Ouvrir les installations sportives des établissements à des intervenants extérieurs n’est pas dérangeant en soi, à condition de maintenir l’offre qualitative déjà assurée par les fédérations du sport scolaire, en l’occurrence l’UNSS au collège, ce que rien ne garantit.

Des inégalités persistantes

Le texte ne propose rien pour faciliter l’accès aux installations, qui dĂ©pendra avant tout des collectivitĂ©s. Aucun budget n’est Ă©voquĂ© pour construire de nouvelles infrastructures, ou faciliter le transport des Ă©lèves. En s’appuyant sur l’existant, on ne pourra pas rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s territoriales. De plus, la gratuitĂ© pour les Ă©lèves n’est pas garantie, et le « coĂ»t modĂ©rĂ© Â» prĂ©conisĂ© par le ministère ne se traduit pas en chiffres. Cela ne peut que contribuer Ă  creuser les inĂ©galitĂ©s

Donc en conclusion, un dispositif qui interroge sur la considération portée par le ministère aux professeurs d’EPS, animateurs des associations sportives.

Marc LEFEVRE EX secrétaire ACADEMIQUE du SE-UNSA de CAEN

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Concours
 
Baromètre Unsa Éducation
 
ALC