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DĂ©claration UNSA-Education au CDEN du 12 septembre 2008.
Article publié le vendredi 12 septembre 2008.
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Les arbitrages rendus au CTPD de rentrée ont consisté à gérer une pénurie qui s’aggrave un peu plus chaque année.

 

Rappel : Il y a encore 4 ans, il y avait ouverture dès que l’on dépassait 25 de moyenne par classe. L’an dernier, la barre était à 25,75 de moyenne.

 

Cette année, la barre est à 26 élèves par classe. Les conditions de fonctionnement des écoles se dégradent un peu plus chaque année. Dans un bon nombre d’écoles, les classes à plus de 30 élèves existent. Les emplois aidés qui pourraient soulager les écoles en permettant, par exemple, des dédoublements pour les langues vivantes ou l’informatique disparaissent progressivement. Sur décision de Monsieur le Préfet de Région, des emplois d’aide aux directeurs, qui ont pourtant fait l’objet d’une signature de l’Etat, ne sont pas renouvelés. Quand, dans la même école, il ya fermeture de classe qui entraîne une classe à 32 élèves, il y a perte de l’aide à la direction depuis mars dernier, il y a perte de 9 heures d’assistant d’éducation, on ne peut pas dire que la rentrée soit réussie ! Mais le pire est à venir.

 

 

Les perspectives rentrée 2009 très sombres :

 

Lors de ce CTPD, Madame l’Inspectrice d’Académie nous a laissé entrevoir quelques pistes pour la rentrée prochaine. Plus aucun 2 ans ne serait pris en compte dans les écoles hors ZEP ou RAR. 515 enfants de 2 ans étaient comptabilisés dans les prévisions 2009.

 

En tenant compte des enfants en ZEP et RAR, ce seraient environ 450 enfants qui ne seront plus comptabilisés. Pour mémoire, Madame Fourneret avait déclaré, dans cette enceinte, qu’en scolarisant 25 % des enfants, elle assumait sa part parmi les différents modes de prise en charge de ces enfants. Aujourd’hui, en prévoyant de scolariser moins de 5 % de ces enfants, cette part ne serait plus assumée. Cette décision reporterait sur les collectivités territoriales l’accueil de ces enfants dans des conditions plus coûteuses pour les collectivités (l’encadrement dans une crèche est supérieur à celui de l’école maternelle), plus coûteuses pour les parents (l’école est gratuite, la crèche est payante). Ce serait un transfert de charge de l’Etat vers les collectivités territoriales sans aucune compensation financière qui permettrait de maintenir la gratuité pour les familles. Pour les familles, il ne s’agirait sûrement pas d’une mesure destinée à maintenir le pouvoir d’achat puisqu’une nouvelle dépense leur serait imposée.

Nous rappelons notre revendication pour les très jeunes enfants :

- 15 enfants par classe en petite et toute petite section

- Accueil de tous les enfants de 2 ans dès lors que les parents le demandent.

 

Parents et élus doivent être informés.

 

Si parallèlement la baisse démographique annoncée les années précédentes se confirme, on peut s’attendre à une perte de postes record pour le département. Il va être urgent que la ruralité du département et de l’académie soit enfin reconnue, sinon la rentrée 2009 s’annonce déjà catastrophique.

Voici des raisons supplémentaires de participer à la manifestation nationale du 19 octobre 2008 à Paris.

 

 

 

 

Yves Gérard, Marc Lefèvre, Patrick Prunier

 

 

 

Les représentants UNSA-éducation des personnels

Alors que le budget 2009 se prépare avec l’annonce de 13 500 suppressions d’emplois, nous pensons que tous les personnels, les parents, l’ensemble de la communauté éducative doit se mobiliser pour que l’Education retrouve la place qui permette la réussite scolaire de tous les jeunes qui nous sont confiés.

 

 

Les 11 200 suppressions d’emplois du budget 2008 se concrétisent à cette rentrée.

 Le hold-up sur les postes continue, en 2007 comme en 2008.

Le discours ministériel qui promet des postes supplémentaires ne dupe pas les personnels.

Dans le premier degré, pour la deuxième année consécutive, au bout du compte on a moins d’emplois pour accueillir davantage d’élèves.

Alors qu’en 2007 le ministre annonçait 500 créations d’emplois, en fait les documents budgétaires en clôture ont montré une diminution de 1659 emplois.

 Pour l’Orne la dotation est amputée d’un dizaine de postes qui ne sont pas pourvus ,faute de recrutement sur liste complémentaire en cours d’année.

En 2008, 580 créations sont annoncées pour 17000 élèves de plus. Nous avons toutes les raisons de penser que ce qui a été fait en 2007 se reproduira.

Les difficultés constatées depuis plusieurs années s’accentuent.

Les marges de manœuvre limitées pour la carte scolaire ont conduit à la diminution des postes en maternelle, à la réduction des postes ASHSEGPA, une augmentation des effectifs dans un certain nombre de classes.

S’ajoutent à cette rentrée les conséquences d’une politique éducative élaborée à cours d’annonces médiatiques et ignorant la réalité du fonctionnement des écoles. L’annonce unilatérale du ministre en septembre 2007 de la suppression des cours du samedi matin, mêlée à la mise en œuvre d’un soutien aux élèves en dehors du temps scolaire va installer un nouveau rythme tant sur le plan de l’aménagement de la semaine scolaire que sur celui du service des enseignants.

Diminuer les horaires des élèves, rogner sur les postes d’enseignants, et promouvoir une aide hors temps scolaire, là encore nous ne sommes pas dupes, il s’agit bien d’un objectif d’économie qui saute aux yeux et non la recherche de l’efficacité du système !

Nous restons en désaccord avec les nouveaux programmes de l’école primaire arrêtés par le ministère et applicables à la rentrée. Notre position de fonctionnaire va nous amener les appliquer mais notre conscience professionnelle, notre savoir faire va aussi nous conduire à mettre en œuvre une pédagogie efficace prenant en compte les besoins de nos élèves, et nous utiliserons au maximum la liberté pédagogique qui nous est reconnue par les textes. 

 

Pour cette rentrée, dans le second degré, le ministère a réussi à battre un record, celui de la dégradation des conditions de travail des élèves et des enseignants des collèges et lycées.

Alors que la baisse des effectifs envisagée est de 34000 élèves, ce sont 5200 équivalents temps pleins qui sont retirés au fonctionnement des établissements. Avec la volonté de cacher l’effet des suppressions d’emplois, les départs à la retraite non remplacés on demande aux enseignants d’assurer au moins chacun, 2 heures supplémentaires. Les conséquences de cette politique se sont concrétisées très durement :

-compléments de service imposés, recours aux personnels précaires pour faire face dés la rentrée à des manques de personnels tant chez les enseignants que chez les personnels administratifs.

Les mesures de carte scolaire ont eu pour effet de renvoyer des enseignants loin de leurs établissements alors qu’en même temps, dans la même discipline, des heures sup étaient proposées aux collègues restants.

On assiste aussi à une détérioration de l’encadrement éducatif dans les collèges et les lycées. Nous dénonçons la  politique gouvernementale du « travailler plus pour gagner plus » qui a pour seul objectif de troquer une meilleure rémunération pour quelques uns, contre des suppressions massives d’emplois.

 

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