Lors du CTSD du 10 avril 20, l' UNSA éducation61 a fait cette déclaration:

Pour éviter les tensions avec les élus, qu’allaient générer les mesures de fermetures de classes dans le 1^er degré pendant la crise sanitaire, le ministre a annoncé de nouvelles orientations le 27 mars dernier. Cette déclaration témoigne, une fois encore hélas, que les préoccupations politiques ont plus de poids que les préoccupations pédagogiques.

Et comme le SE-Unsa le demandait, une enveloppe supplémentaire a été   débloquée.

Elle ne concerne malheureusement pas le 2^nd degré et ne garantit pas la préservation de certains postes du 1er degré puisque la brigade de remplacement de l’Orne sera amputée d’un 1/5^ème !! Par ailleurs les moyens alloués qui n’étaient déjà pas à la hauteur pour permettre la mise en Å“uvre des dédoublements en grande section en éducation prioritaire REP et des limitations à 24 élèves en GS, CP et CE1 ailleurs n’ont pas été réévalués, tout comme le cas des écoles orphelines pour lesquelles M. Blanquer avait pourtant dit qu'elles nécessitaient les mêmes moyens qu'en REP..

Moins 20 postes de remplaçants et une marge réduite à Zéro, pour l’Académie Normande, s’agissant de l’Orne on va devoir parler de spoliation plus que de rééquilibrage Mme la Rectrice !

A ce rythme, puisque  le rapport professeur par élèves P/E est le seul indicateur, dans quelques temps le département le plus rural en matière de dotation  de notre académie sera la Seine-Maritime !

Nous avons dit à Mme la Dasen, que pour répondre à cette annonce, les formations 1^er degré avec remplacement  seront terminées, que certaines écoles REP ou politique de la ville vont être sacrifiées, …sans compter que pour les directions d’écoles il sera inutile de penser au moindre supplément de décharge… pire on va reprendre des moyens.(exemple à l’école du point du jour à Alençon)

C’est bien de prendre soin des directrices et directeurs pendant une crise sanitaire mais les mots ne soignent plus leur mal-être…

Les négociations sur la direction d’école sont aujour­d’hui à l’arrêt. Ce dossier devra pourtant être remis à l’ordre du jour de l’agenda social dès la sortie de la crise sanitaire que nous traversons actuellement. Le ministère doit améliorer les condi­tions de travail des directrices et directeurs d’école ainsi que des personnels de direction. Il s’agirait d’un manque de reconnais­sance d’autant plus incompréhensible en cette période de crise sanitaire où le rôle des directrices et directeurs d’école a encore une fois été primordial.

          Pour le SE-Unsa le temps de décharge de direction doit être augmenté pour tous dès la rentrée prochaine. Nous allions lancer une campagne sur les directions d’écoles en disant « le possible est déjà fait , l’impossible est en cours , c’est de plus en plus d’actualité …

         Pour conclure l’Unsa éducation 61 estime qu’en dépit d’une rallonge budgétaire conséquente consacrée au maintien de classes rurales dans le primaire, l’ORNE a été ignorée et que les besoins réels de l’école publique de la maternelle aux lycées nécessitent encore un effort budgétaire.