Nombres d'articles paraissent en ce moment même dans la presse au sujet de la carte scolaire qui se profile pour la rentrée 2020. A l’Unsa éducation, nous avons une analyse légèrement différente de ce que nous lisons…

En effet, il nous semble capital de garder les instances de dialogue afin de défendre au mieux nos collègues et si possible d'éviter des fermetures qui détérioreraient les conditions de travail des enseignants déjà durement éprouvés par le contexte actuel.

Garder le Cap, garder son calme dans une période inédite nous semble de mise !

Nous ne souhaitons pas que les cartes scolaires se fassent sans les représentants des personnels ou que les opérations de mutations ne puissent pas se faire.

Nous avons donc demandé  de desserrer le calendrier pour ne pas pressurer encore nos collègues en même temps que le travail supplémentaire et le stress générés par la situation  actuelle et  faire un calendrier respectueux des  représentants des personnels.

Le travail remarquable qui est fait par tous les enseignants, et ce malgré un chaos certain et des moyens absents, nous permet de  réclamer la plus grande vigilance  pour ne pas creuser les inégalités entre élèves  mais aucune proposition concrète viable ne nous est faite…. Quand nous reprendrons le cours normal de nos activités ce sera déjà une fin d’année, il y aura  la nécessité de reconstruire dans la durée une disponibilité aux apprentissages, et retrouver les marges de remédiation ….

Alors oui nous sommes favorables à un moratoire sur les mesures de retrait de postes du 1^er degré et aussi  une augmentation de moyens les collèges Ornais.

Il faut ici rappeler que cette vague de suppression de postes 1^er degré, inédite dans l’Orne vient d’une volonté rectorale, d’un prétendu rééquilibrage d’emplois  entre l’Orne et la Seine maritime ! Alors  Exit la convention ruralité !

Si les instances n'ont pas lieu, il nous sera impossible d'argumenter et les fermetures auront lieu sans que nous puissions intervenir. Ce moratoire nous devons le discuter en CDEN  et ceci dans les prochaines semaines…

Pour le syndicat des enseignants de l’UNSA le mouvement des enseignants  doit se tenir, nous sommes et serons  très vigilants sur le déroulement à venir et sur toute situation qui mettrait en péril le droit à mobilité des collègues.

Vendredi 27 mars, le ministre a fait des annonces concernant les opérations de carte scolaire qui débutent dans le premier degré.

À la rentrée prochaine, il n’y aurait "aucune fermeture de classe en milieu rural à l'école primaire sans l'accord du maire" et "en milieu urbain on va aussi reconsidérer l'équilibre des ouvertures et fermetures".

Pour le SE-Unsa, ces dernières annonces doivent s’accompagner de moyens supplémentaires. En effet, la dotation nationale pour le 1er degré ne permettait déjà pas d’atteindre les multiples objectifs affichés.  Sans enveloppe complémentaire, les annonces de ce jour conduiraient à des choix locaux inacceptables pour le SE-Unsa.