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FLASH N° 14
Article publié le dimanche 31 août 2008.
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 L’Actu de l’Éduc N° 14– L’accompagnement éducatif à l’école à la rentrée 2008, Nouvelles évaluations en 2008 / 2009,

COLLEGE Programmes, compétences et socle commun : une occasion manquée,

 Nouveaux programmes de collège : L’EPS ancrée définitivement dans le socle commun,

LYCEE Réforme du lycée : les conditions de la réussite...

ECOLE

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Nouvelle organisation : le SE défend les enseignants jusqu’au bout du

 Septembre 2007 : le Ministre annonce sur TF1 la suppression des cours le samedi matin et laréaffectation des heures libérées pour du soutien aux élèves en difficulté. Pour les enseignants celaNouvelle organisation : le SE défend les enseignants jusqu’au bout du processus réglementaireL’accompagnement éducatif à l’école à la rentrée 2008

L’accompagnement éducatif fait son entrée dans les écoles élémentaires situées en Réseau Ambition

Réussite ainsi que dans les écoles volontaires situées en zone « ordinaire ». Il concernera chaque jour

durant deux heures les élèves volontaires du CP au CM2 et prendra la forme d’aide au travail scolaire,

d’activités artistiques et culturelles ou d’activités sportives. L’encadrement sera assuré par des

enseignants volontaires, des assistants d’éducation (cela entrera désormais dans le cadre de leurs

missions), des intervenants extérieurs… mais aussi des non-enseignants, des étudiants, des parents,

des bénévoles, etc. Bref, un peu tout le monde !

Comme bien souvent, ce dispositif n’a fait l’objet d’aucune concertation préalable et de ce fait, plusieurs

questions ont été complètement éludées. Le directeur se retrouve cheville ouvrière du dispositif et

endosse des responsabilités nouvelles. Les maires vont se retrouver très sollicités (utilisation de leurs

locaux, du matériel et des équipements de l’école, conséquences sur l’organisation du ménage,

responsabilité …). Enfin le plus grand flou règne autour des modalités d’inscription des élèves, les

procédures de recherche d’associations agréées ou encore le cahier des charges d’un « responsable de

site ».

Le SE-UNSA est favorable à un accompagnement éducatif dont l’objectif est bien de susciter,

d’entretenir, de redonner l’envie d’apprendre. Il ne doit pas être confondu avec le soutien scolaire et

l’aide aux élèves en difficulté qui sont des missions de l’école et qui doivent s’effectuer dans le temps

scolaire.

Encore une fois c’est à la hussarde que tout cela se met en place, au mépris de la réalité du terrain, des

besoins des personnels et de la charge de travail qui va retomber de fait sur le directeur et l’équipe

enseignante.

�� Nouvelles évaluations en 2008 / 2009

S’il est un domaine en perpétuelle évolution, c’est bien celui des évaluations des élèves commandées par

le ministère ! De nouveaux protocoles nationaux permettant de dresser un bilan des acquis des élèves et

construits en référence aux nouveaux programmes de l’école primaire sont proposés aux maîtres de CE1

et de CM2. Les élèves de CM2 devraient être évalués en français et en maths en février, ceux de CE1 en

mai, précise-t-on à la DGESCO, « afin de laisser le temps aux enseignants de mettre en place des actions

de soutien individualisé : deux heures de soutien par semaine et des stages de remédiation pendant les

vacances ». Les résultats seront communiqués aux parents et serviront aussi de base à l’inspection des

enseignants. « Ceux-ci ne seront pas évalués sur leurs "pratiques pédagogiques", mais sur la progression

enregistrée par les élèves », assure-t-on à la DGESCO. La confusion entre évaluation des progrès des

élèves et évaluation des enseignants et des écoles peut s’avérer redoutable ! Notre ministre ferait bien de

tirer les leçons de l’expérience britannique : un récent rapport parlementaire y met en évidence l’effet

négatif des tests nationaux sur les acquisitions des élèves.

COLLEGE 

Pas moins de neuf programmes de collège, auxquels on peut ajouter l’enseignement de l’histoire des arts,

ont été mis en consultation, puis soumis à l’avis du Conseil Supérieur de l’Education (séance du 3 juillet)

avant leur mise en application à la rentrée 2009. C’était là une occasion unique de faire avancer la logique

du socle commun et de valoriser une entrée par les compétences. On le sait, l’intégration de l’entrée par

les compétences est très variable selon les disciplines. Certaines, comme l’EPS et les SVT, ont déjà

beaucoup avancé sur ce chemin. D’autres sont jusque là restées à l’écart du mouvement et étaient

particulièrement attendues : les enseignants de français et d’histoire-géographie en particulier

demandaient des programmes enfin adaptés. Les nouveaux programmes ne constitueront pas des

supports professionnels performants de ce point de vue. On peut même dire que les programmes de

français, répondant à une commande politique de retour à des pratiques traditionnelles, s’éloignent

résolument de la logique des compétences complexes qui font sens pour se focaliser sur des

apprentissages fragmentés qui ne seront pas en mesure de faire progresser tous nos élèves en

compréhension et en expression. Le poids de traditions disciplinaires séculaires l’a largement emporté sur

le besoin de rénovation des contenus du collège, pourtant indispensable à la démocratisation. Le SEUNSA

le regrette profondément.

Programmes, compétences et socle commun : une occasion manquée

EPS

socle commun

Nouveaux programmes de collège : L’EPS ancrée définitivement dans le

Le SE-UNSA a soutenu les nouveaux programmes de collège pour l’EPS au Conseil Supérieur de

l’Education du 3 juillet 2008. En effet, ils marquent une évolution positive en mettant en avant des objectifs

éducatifs globaux plutôt que des objectifs strictement liés aux techniques sportives et à la performance.

Surtout, ils ancrent définitivement l’EPS dans le socle commun, en soulignant la contribution essentielle

de cette discipline à l’acquisition de nombreuses compétences de ce socle. Ce programme, élaboré dans

la transparence et la concertation avec les organisations représentatives, parvient à réconcilier les deux

composantes historiques de l’EPS, les courants culturalistes et développementalistes. Il constitue un

véritable projet de formation de l’élève au plan physique, artistique sans négliger les apports culturels du

sport et la dimension citoyenne. Il s’inscrit dans une continuité éducative de l’école primaire au lycée et

devrait permettre aux élèves de construire un parcours cohérent. La liste nationale et ses compétences

attendues permettront d’homogénéiser les pratiques sans pour autant les uniformiser.

Enseignants de l’U

NSA - FLASH N° 14 – Secteur Education – 20/08/2008

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ORIENTATION

Conseillers d’orientation : chronique d’une mort annoncée ?

Dans un rapport du Haut Conseil de l’Education, publié le 9 juillet sur l’Orientation Scolaire, les Conseillers

d’orientation-psychologues font figure une fois de plus, de boucs émissaires. Alors que la première partie

du rapport porte un diagnostic plutôt lucide sur les défauts du système éducatif, pas une seule

recommandation pour remédier à l’orientation par l’échec. En revanche, on se demande bien en quoi

mettre un terme au recrutement des COP ou diluer les services dans des guichets uniques constituent des

réponses appropriées au diagnostic posé. Le processus d’orientation serait une démarche trop coûteuse,

ne répondant pas aux besoins économiques immédiats, affirme ce même rapport. A vouloir simplifier les

problématiques, le HCE passe à côté de la complexité de l’orientation et de l’élaboration du projet

personnel de l’élève. L’orientation, si elle est certes l’affaire de tous, doit demeurer une mission confiée à

des professionnels compétents, les COP. Faire l’économie de la psychologie, c’est nier une dimension

essentielle du processus de construction du jeune en devenir. Le SE-UNSA revendique la relance des

recrutements des COP, leur maintien dans les CIO, et le développement du service public gratuit

d’orientation.

ORIENTATION (collège et lycée) 

Une circulaire définissant les objectifs et précisant la mise en oeuvre d’un « parcours de découverte des

métiers et des formations » tout au long de la scolarité secondaire des élèves est parue au BO du 11 juillet

2008. Ce parcours se mettra en place dans les établissements volontaires à la rentrée 2008 et sera

généralisé à la rentrée 2009. Pas de découverte professionnelle pour tous, pas de temps spécifique

consacré à l’éducation aux choix, on continuera à bricoler sur les heures de vie de classe. A moins que

l’accompagnement éducatif ne soit une fois de plus la solution miracle ! Sur le fond, on ne peut que

regretter que le ministère continue à confondre information et orientation : la multiplication de mini-stages

ne suffira jamais à élaborer un projet personnel. Mais l’admettre serait reconnaître que les COP sont

indispensables : pas dans l’air du temps au ministère !

Parcours de découverte des métiers et des formations

LYCEE 

Le ministre de l’Education Nationale a présenté à la presse le 17 juillet les contours de la réforme du lycée

général et technologique. Les pistes évoquées pourraient déboucher sur une réforme substantielle.

Quelles sont les propositions avancées ? Tout d’abord, une seconde de détermination « réhabilitée » grâce

à une organisation des enseignements permettant une véritable construction des choix pour les élèves ;

ensuite, un cycle terminal qui remplace les filières par des « parcours guidés, plus ouverts, davantage

polyvalents, moins exposés à des hiérarchisations implicites » ; des enseignements répartis en trois grands

blocs, enseignements généraux, enseignements complémentaires, enseignements et activités

d’accompagnement dans des proportions différentes en seconde et dans le cycle terminal ; enfin, une

architecture modulaire, l’unité de base étant de 3 heures semestrielles, envisagée dans un premier temps

pour les enseignements complémentaires et les activités d’accompagnement.

Des propositions intéressantes qui s’inscrivent dans la logique de la réflexion menée par le SE-UNSA pour

une démocratisation réussie du lycée, mais un projet qui ne peut réussir qu’à certaines conditions. Tout

d’abord, un calendrier permettant d’approfondir la réflexion qui doit inclure les contenus des

enseignements, un calendrier permettant la consultation des enseignants et de l’ensemble de la

communauté éducative, un calendrier permettant également de préparer la mise en place de la réforme par

la formation des enseignants. Ensuite, des moyens pour une mise en oeuvre réussie : pas question de faire

des économies budgétaires le fil conducteur de la réforme ! L’amélioration des conditions d’enseignement,

en particulier en classe de seconde, est une des clés d’une plus grande réussite des lycéens. Enfin, le

service des enseignants peut évoluer dans le contexte de la réforme mais toute mission nouvelle devra

être reconnue dans ce service. Pas de multiplication des heures supplémentaires, place au travail en

équipe intégré dans le service dont la définition doit rester hebdomadaire.

Le SE-UNSA sera une force positive de propositions lors de la réunion multilatérale qui se tiendra le 27

août au ministère avec les organisations syndicales.

Réforme du lycée : les conditions de la réussite.

 

 

Enseignants de l’U

 

COLLEGE Programmes, compétences et socle commun : une occasion manquée,

 Nouveaux programmes de collège : L’EPS ancrée définitivement dans le socle commun,LYCEE Réforme du lycée : les conditions de la réussite.

 

 

 

 

L’Actu de l’Éduc N° 14– L’accompagnement éducatif à l’école à la rentrée 2008,Nouvelles évaluations en 2008 / 2009,

COLLEGE Programmes, compétences et socle commun : une occasion manquée,

 Nouveaux programmes de collège : L’EPS ancrée définitivement dans le socle commun, LYCEE Réforme du lycée : les conditions de la réussite.

 

 

équivaut à un service hebdomadaire de 24h de classe, 1h de concertation (« la 27ème heure ») et 2h de

soutien soit 72h par an !

Au cours des réunions du protocole de discussions, nous avons agi pour contrer au maximum les

aspects négatifs et faire avancer, dans ce cadre contraint, nos demandes sur la responsabilisation et

l’initiative des équipes ainsi que celle de plus de temps de concertation dans notre temps de service.

Le processus réglementaire est maintenant clos, plus de 10 mois après l’annonce de Xavier DARCOS.

Ce sont maintenant deux décrets et deux circulaires d’application qui donnent le « la » pour la mise en

oeuvre de la nouvelle semaine scolaire, de l’aide personnalisée et du nouveau service des enseignants.

Après avoir signé le relevé de conclusions âprement discuté, le SE-UNSA est allé jusqu’au bout du

processus de négociations en obtenant, fin juillet, la rédaction de la circulaire sur le service des

enseignants qui vient parachever l’ensemble des discussions avec le Ministère depuis février. Cette

circulaire reste insatisfaisante pour les maîtres-formateurs et les directeurs, mais nous avons poussé le

Ministère à un compromis alors qu’il semblait arc-bouté sur ses propositions initiales. Sans l’action du

SE-UNSA, c’est le scénario Darcos qui se serait appliqué de bout en bout ! Pour avoir une vision

complète du dispositif et des pistes d’organisation, nous tenons à votre disposition « 108h : cap vers la

rentrée 2008 ».

processus réglementaire


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