SECTION SE-Unsa de l'ORNE - 4 RUE MICHELET - 61000 ALENCON
Tél. 02 33 28 47 15 - 61@se-unsa.org

 
Le projet de loi Blanquer veut-il la peau de l’école primaire ? La question est lĂ©gitime…
Article publié le mercredi 6 mars 2019.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

 

 
Projet de loi Blanquer : des décisions inacceptables et rétrogrades
 
Le Ministre de l'Éducation nationale a précisé qu'il ne ferait pas "une nouvelle loi". Pourtant nous y sommes. Une loi d'évolution si ce n'est de transformation de l'École est actuellement étudiée par les parlementaires. Pour le SE-Unsa, cette loi est rétrograde, obscurantiste et pourrait marquer le commencement de la fin de l’école primaire telle que nous la connaissons dans son organisation actuelle.
 
Le "lien de confiance", concept régulièrement affirmé par Blanquer est ainsi introduit dans le code de l'éducation avec le 1er article de cette loi. Son titre pourtant, dénote avec le contenu qui institue une relation très pyramidale et descendante au sein de la communauté éducative.
 
Ce projet de loi arrive par surprise. Pas même une semaine entre la réception du texte, sans exposé des motifs, et son passage en CSE (Conseil Supérieur de l’Éducation) puis en CTMEN (Comité Technique Ministériel de l’Éducation Nationale), les deux instances « supérieures » où siègent les organisations syndicales. Cette méthode est vécue comme un manque de reconnaissance et de respect des représentants des personnels, de leur rôle et de leur capacité à être force de propositions. Le mépris ministériel envers ses personnels continue.
 
A l'origine nous savions qu'une loi devait concerner l'instruction obligatoire à 3 ans, mais c'est à un nombre important de mesures que nous sommes confrontés. Plusieurs d'entre-elles sont d'importance pour notre école. Elles restent cependant seulement esquissées car ce texte de loi ne peut aller plus dans la précision et beaucoup est renvoyé à des décrets ultérieurs. Preuve de la précipitation et de l’amateurisme avec lesquels il a été écrit et amendé. Le projet de loi pour l'école version BLANQUER doit être complètement explicité et débattu. Ce qui n'est pas le cas! L'écriture d'un livre sur sa vision de l'école ne peut tenir lieu de débat national sur ce sujet, et encore moins de débat avec les acteurs du monde de l'éducation.
 
Cette "loi confiance" est en procédure accélérée ; cela signifie qu'il n'y a qu'un seul aller-retour entre l'Assemblée Nationale et le Sénat. En cas de désaccord entre ces deux instances, une commission mixte paritaire regroupant des députés et des sénateurs est chargée de proposer un texte de loi commun. Le texte est à présent soumis à l'examen du Sénat.
 
Quel est réellement ce projet pour l'École proposé dans cette loi?
 
Nous vous proposons d’étudier en détails 4 de ses articles, en prenant le temps de les lire ci-dessous et de les décrypter. Vous allez voir, c'est sidérant :
- Suppression du rôle de la direction d’école par la création des EPSF (Établissements Publics des Savoirs Fondamentaux)
- Obligation scolaire Ă  3 ans
- Création du CEE : Conseil d’Évaluation de l’École
- Remplacement des ESPE par les INSPE
 
Nous reviendrons vers vous très rapidement pour vous proposer des actions pour tenter d’empêcher que ne se mette en place cette loi confiance, la très mal-nommée. Un courrier émanant de 4 organisations syndicales (Snuipp-FSU, Snes-FSU, Sgen-CFDT, SE-Unsa) + FCPE a été envoyé à tous les députés.
 
Vous trouverez également un article qui explique comment, sous des prétextes de « modernisation », le gouvernement veut également dynamiter toute la Fonction Publique.
Venez en débattre avec nous lors de nos réunions d’information syndicale .
 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Concours
 
Baromètre Unsa Éducation
 
ALC