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LA REFORME DU LYCEE:Le SE-UNSA ne veut pas d’une réforme de façade
Article publié le lundi 9 juin 2008.
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Le SE-UNSA signera les « points de convergence » et participera aux travaux de la mission présidée par JP De Gaudemar sur la réforme du lycée. Il l’annoncera dans les jours à venir par un communiqué.

 

Vous trouverez en pièces jointes :

- une présentation du contexte et des annonces de la future réforme du lycée général et technologique,

- une présentation du texte de cadrage et du calendrier de travail de la mission présidée par Jean-Paul de Gaudemar accompagnée d’une analyse critique suivie de nos propositions. Cette fiche peut vous servir de fiche « communication » et être envoyée à vos correspondants d’établissement, ou être mise en ligne sur votre site.

- Le texte « points de convergence sur les objectifs et les principes directeurs de la réforme du lycée » (version du 9 juin)

UN PREMIER CADRE POUR LA REFORME DU LYCEE

« Les points de convergence sur les objectifs et les principes directeurs de la réforme du lycée »

 

 

Le texte intitulé « Points de convergence sur les objectifs et les principes directeurs de la réforme du lycée » (voir pièce jointe) doit servir de base aux discussions qui vont bientôt s’ouvrir entre Jean-Paul de Gaudemar, le pilote de la réforme, et les organisations syndicales. A l’issue de cette période de dialogue avec les organisations qui auront accepté de ratifier ces « points de convergence », JPDG doit remettre un document de cadrage au ministre le 10 juillet. Le calendrier est ensuite très flou. La seule date évoquée est la fin du premier trimestre 2008, au moins pour la réforme de la classe de seconde, les travaux pouvant éventuellement se poursuivre au-delà pour le cycle terminal.

 

Une délégation du SE a été reçue mercredi soir par le conseiller social du ministre sur ce texte. Nous lui avons fait part d’un certain nombre de critiques et d’évolutions souhaitables.

 

Les critiques :

- Confusion entre objectifs de la réforme et moyens : l’autonomie des établissements n’est pas un objectif en soi.

- Contradiction entre la logique de parcours souples et modulaires de formation et la logique du statu quo (filières, réorientations, passerelles, redoublement)

- Absence de réflexion sur les finalités et les contenus (y compris lien avec socle commun)

- Ambiguité des termes « modules », « autonomie », « situations d’apprentissage » qui ne permettent pas de dégager une vision politique claire de cette réforme : les modules sont-ils au cœur ou à la périphérie du temps des élèves ?

 

 

Les évolutions souhaitables :

- Référence au collège et au socle commun, à l’entrée par les compétences autant que par les savoirs.

- Référence aux modalités d’évaluation et de certification.

- Prise en compte de l’ensemble de l’équipe éducative et en particulier, des personnels de vie scolaire et d’orientation.

- Référence à la formation initiale et continue des enseignants

- Rappel de la référence au respect des règles nationales dans le cadre de l’autonomie des établissements.

- Référence aux compétences partagées avec les collectivités régionales.

 

 

è Ce texte est clairement un texte de compromis, pouvant constituer un cadre assez large et assez flou pour que toutes les organisations syndicales puissent le signer. Le ministère, dans la version finale ne prendra pas en compte nos demandes d’évolutions, sauf la référence au cadre national dans le paragraphe sur l’autonomie des établissements.

è Le SE-UNSA s’engagera dans les travaux de la mission de Gaudemar en signant ce texte qui n’exclut aucune évolution, celles que nous souhaitons comme celles que nous craignons.

 

 

 

Le SE-UNSA ne veut pas d’une réforme de façade, sans ambition, qui se contenterait de réduire les heures d’enseignement et proposer des dispositifs de « remise à niveau » et d’ « accompagnement éducatif » dans le temps périscolaire aux élèves qui ne réussissent pas. On ne changerait rien alors au cœur du lycée.

Une telle réforme se traduirait par des économies importantes : réduction des horaires de cours, et accompagnement éducatif en heures supplémentaires et/ou recours à des personnels précaires. On comprend qu’elle puisse séduire le gouvernement.

 

Le SE-UNSA participera aux travaux avec pour objectif d’aboutir à une transformation profonde du lycée général et technologique pour qu’il puisse remplir toutes ses missions :

- il doit permettre à chaque jeune de construire et de réaliser son projet personnel,

- il doit, par une offre de formation diversifiée, lui assurer une formation générale autorisant la poursuite de sa formation soit dans le cadre de la formation initiale, soit dans le cadre de la formation tout au long de la vie, et l’accès à une vie professionnelle et sociale de qualité,

- il doit être un lieu d’apprentissage de la citoyenneté et il doit permettre au jeune de devenir un adulte assumant pleinement son rôle de citoyen responsable, critique et vigilant.

 

 Cette transformation passe par des réformes structurelles (organisation modulaire, accompagnement personnalisé, tutorat,…) mais aussi par des réformes de contenus (développement de compétences autant qu’acquisition de savoirs). Elle nécessite une évolution des pratiques pédagogiques (modalités favorisant l’apprentissage de l’autonomie et le travail collaboratif), mais aussi une évolution des modalités d’évaluation et de  certification.

Elle va de pair avec la prise en compte de l’ensemble de l’équipe éducative et avec une formation professionnelle des enseignants de grande qualité (à l’opposé des annonces actuelles). Elle ne pourra se faire hors du partenariat avec les collectivités territoriales.

 


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