1^er MENSONGE GOUVERNEMENTAL

Alors que le texte du gouvernement prétend sauver les retraites en allongeant à 41 ans la durée de cotisation, il propose, en définitive, de travailler plus longtemps pour gagner moins.

Après le Revenu de Solidarité Active (RSA), financé par une partie des fonds destinés à la prime à l’emploi pour les travailleurs « pauvres », après les franchises médicales, le gouvernement poursuit sa politique de rigueur et ne règle en rien le financement des retraites.

Malheur donc aux salariés, aux fonctionnaires, aux malades et aux retraités !

^2ème MENSONGE GOUVERNEMENTAL

Malgré la réforme de 2003 sur les retraites qui était sensée régler la question de l’emploi des seniors, la situation n’a pas évolué. En France, le taux d’employabilité des seniors, soit 38%, est le plus bas d’Europe. La situation serait différente si les employeurs permettaient à ces salariés de travailler jusqu’à 60 ans.

De même, en dépit des promesses du Président de la République, ce sont 6 millions de retraités qui vivent en dessous du SMIC. Ce sont principalement les femmes, aux carrières incomplètes qui sont touchées.

ET ENFIN, UNE CONTRADICTION GOUVERNEMENTALE

Connaître la recette pour conserver des fonctionnaires performants, tout en les poussant vers la porte de sortie, tel est l’objectif du projet de loi qui organise les mobilités.

Comprenne qui pourra !

Mais une chose est sûre : la réforme des retraites va appauvrir, d’ici dix ans de nombreux salariés, fonctionnaires et retraités !