Au sommaire : 

A chaque élection, à tous les niveaux, local ou national, nos responsables politiques débattent et tentent d’expliquer des chiffres de l’abstention toujours plus élevés à chaque scrutin. Comment réconcilier nos concitoyens avec la chose politique ? L’image d’une assemblée nationale quasi désertée lors du débat et du vote sur l’état d’urgence et la déchéance de nationalité n’améliorera pas le ressentiment des électeurs et surtout des plus jeunes. Pour autant, au SE-Unsa nous refusons de sombrer dans la ritournelle facile et démagogique du « tous pareils, tous pourris ». Notre bulletin de vote et les résultats des élections qui en découlent impactent fortement et régulièrement notre quotidien. En matière d’éducation, la convention ruralité, décidée au sommet de l’Etat et déclinée sur chaque territoire, propose une solution pour améliorer et maintenir une offre éducative de qualité dans nos campagnes . Au plan national, la proposition du gouvernement de (enfin) discuter du salaire des agents de la fonction publique dans le cadre des accords PPCR suscite beaucoup d’espoir chez nos collègues. Au plan académique, les discours de façade sur un soutien sans faille à la ruralité ne masquent plus la réalité locale d’un enseignement malmené par des décisions contre-productives. La fermeture de la SEGPA de VIMOUTIERS est un EXEMPLE! Que dire du choix de la majorité départementale de faire porter sur les familles une partie de la charge financière des transports scolaires ou de ne plus aider au départ des classes transplantées. Sur tous ces sujets, éminemment politiques, le SE-Unsa prend ses responsabilités en adoptant une position claire, réfléchie et assumée. Loin des positions partisanes, non atteint par le syndrome de la girouette, le SE-Unsa refuse les discours démagogiques et souhaite jouer pleinement, auprès de tous les acteurs de l’Education, son rôle de syndicat utile.    Marc LEFEVRE    Secrétaire Départemental du SE-UNSA de L’ORNE