Tout d’abord il convient de se référer en priorité

• aux notes de service du rectorat et de la Dsden 

• à la FAQ du ministère actualisée régulièrement qui a valeur également de circulaire. Il y a un paragraphe complet pour les personnels de l’éducation nationale

Le SE-Unsa considère que, dans cette situation inédite, il convient avant tout de faire preuve à la fois de responsabilité et de professionnalisme.
Toutefois, les références citées plus haut ne doivent pas non plus remettre en cause à la fois les droits des salariés et les recommandations de l’ARS.

Ainsi, en dehors du fait qu’il nous est demandé d’accueillir les enfants des personnels de santé qui n’auraient pas de moyen de garde lundi (effectif maxi de groupes de 10), les personnels à risque ainsi que les collègues qui n’auraient pas de moyen de garde peuvent tout à fait télétravailler. DONC :

• Les personnels n’ayant pas de moyen de garde pour leur enfant de moins de 16 ans informent l’IEN par mail qu’ils télétravaillent en liaison avec leurs collègues et assurent la continuité pédagogique. Ils travaillent et ne sont pas absents, ils assurent leur mission autrement.
• Les personnels "à risque" doivent se signaler (voir le site de l’ARS) et demander à exercer leur mission par télétravail. Vous pouvez aussi envoyer un mail au médecin de prévention, en lui exposant votre situation, si vous avez un doute.

Enfin, il est inconcevable que des collègues sans mode de garde se présentent à l’école avec leurs enfants. Ceci vaut pour tous : enseignants, Aesh, Psy-en, administratifs ...

Un roulement pour assurer une présence dans les établissements sera à mettre en place. En fonction du nombre d’élèves présents, l’accueil sera réorganisé les jours suivants. Les collectivités vont être associées.

Attention : lundi matin, avant d’accepter un enfant, il conviendra de s’assurer des modalités de repas et de reprise en fin de journée aux horaires de fin de classe.

Notre positionnement est le suivant :

• Le SE-Unsa partage la nécessité de soutenir le système de soins et les personnels qui le font vivre.
• Pour le SE-Unsa, cela est prioritaire par rapport à la « continuité pédagogique ». Un enseignant qui participe à l’accueil, ne peut plus assurer de continuité pédagogique !
• Les inquiétudes des collègues pour leur propre santé sont légitimes.
• Pour le SE-Unsa, il ne faut pas mettre la pression sur les personnels. Chacun fera au mieux.
• Il faut cultiver et organiser le volontariat des collègues qui le pourront et le voudront pour soutenir les missions de service public essentielles dont le pays pourrait avoir besoin.

Le bon sens doit primer.