Cette grève est une grève interprofessionnelle avec un motif très global autour de revendications salariales et des conditions d’emploi, réforme de l’assurance chômage entre autres.

Si nous sommes bien évidemment concernés au sein de l’Education Nationale, par la question du pouvoir d’achat, il n’en reste pas moins que ce n’est pas le 27 que l’on écoutera les enseignants. Sans faire fi de toute solidarité, les revendications portées lors de la grève du 13 janvier, concentrées sur nos conditions de travail en situation de crise sanitaire, doivent rester audibles, et ne le seront pas le 27 janvier.

D’autre part, nous sommes certains que très peu de collègues peuvent se permettre de perdre une journée de salaire supplémentaire. Or, montrer une faible mobilisation des enseignants n’est pas l’objectif, sauf si l’on veut laisser dire au gouvernement que tout va bien dans les écoles. Le peu de monde mobilisé ce jeudi 20 pour faire suite au mouvement du 13 janvier dernier nous a confortés dans notre décision. 

Ne pas appeler à la grève le 27 janvier ne signifie pas pour autant que le SE-Unsa ne bataille pas au quotidien pour une revalorisation de nos salaires et de nos pensions, accompagné de l’Unsa Education et de l’Unsa Fonction Publique.