Retour à l'article normal

SE-UNSA 59


 Par SE-UNSA 59
 Le  dimanche 25 septembre 2011

L’école publique (touchée) au coeur !

 

On ne pourra retirer à ce gouvernement une certaine constance à se faire taper sur les doigts.

Après les évaluations PISA, c'est l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique) et le HCE qui adressent des mises en garde au système éducatif français.

L'OCDE pointe la baisse du taux de scolarisation des 15-19 ans entre 1995 et 2009 passant de 89 % à 84 %.

L'organisation constate que les dépenses d'éducation en France sont moindres que dans les autres pays de l'OCDE. Les salaires des enseignants français sont inférieurs en moyenne par rapport à ceux de leurs collègues de la zone OCDE.

Le 15 septembre, c'est le HCE qui a jugé les évaluations du primaire peu fiables et partielles.

Le système préconisé par le HCE doit être plus complet, plus régulier et en lien avec les évaluations

internationales et mené de façon indépendante.

Il est manifeste que l'éducation n'est pas la priorité de ce gouvernement. La part du PIB consacrée à l'éducation a baissé depuis 2000.

Les résultats sont visibles, la baisse du recrutement est avérée et ce n'est pas une campagne de publicité sexiste et béate qui va changer le cours des choses.

Au SE-Unsa, nous n'avons jamais été les chantres du « tout était mieux avant ». Mais nous sommes bien obligés de constater que notre système éducatif est à la dérive, que l'élève n'est pas au cœur du système éducatif et que l'on demande toujours plus aux enseignants sans que leur travail soit reconnu à leur juste valeur.

Le SE-Unsa demande au ministre de suspendre les évaluations CE1-CM2 qui n'ont aucun intérêt pour les élèves et les collègues.

Le SE-Unsa interpelle « le Président du pouvoir d'achat » qui s'était engagé à revaloriser notre profession en 2007 dans sa lettre aux éducateurs.

L'école publique laïque mérite mieux : tous à Lille mardi 27 septembre pour la défendre.