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Journée nationale d’action dans l’éducation le samedi 19 mars
Article publié le vendredi 18 février 2011.
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La mobilisation contre les choix budgétaires et éducatifs du gouvernement se poursuit. Les organisations rassemblées dans le Collectif "L’Ecole est notre avenir" appellent tous ceux et toutes celles qui soutiennent le service public d’éducation et son engagement permanent pour la réussite des jeunes, sans distinction de fortune et d’origine, à une journée nationale d’action déclinée dans chaque académie le samedi 19 mars. Le SE-UNSA a su montrer qu’il était toujours là après les fortes mobilisations de 2010. Le SE-UNSA et l’UNSA montrent ainsi leur volonté de maintenir l’éclairage nécessaire à une juste compréhension des coups que subissent notre institution, notre société. C’est pourquoi nous appelons à une réaction nationale se déclinant en manifestations académiques le samedi 19 mars 2011.
Cette date sera une piqûre de rappel à la conscience de tous les citoyens qui dès le lendemain auront en main l’expression de leur volonté.
 L’UNSA Education appelle à une forte mobilisation des personnels et des citoyens à Lille porte de paris.
 
Journée nationale d’action déclinée dans chaque académie
Rassemblé (e) s pour l’éducation le samedi 19 mars 2011
Lille Porte de Paris
 
L’éducation n’est plus une ambition pour ce gouvernement. Il aura supprimé 50 000 postes dans le service public d’éducation en cinq années mettant en difficulté écoles et établissements, dégradant de façon systématique les conditions d’accueil, de formation et de qualification des élèves, détériorant les conditions de travail de l’ensemble des personnels. La Révision générale des politiques publiques (RGPP) aura déstabilisé les personnels et affaibli les capacités de nombreux services comme celui de la Jeunesse et des Sports. Les universités sont confrontées à des difficultés budgétaires et des promesses non tenues.
Le service public d’éducation, cible de la chasse budgétaire, est tirée vers le bas.
A la rentrée 2011, ce seront 16 000 postes supplémentaires qui seront supprimés malgré l’augmentation des effectifs d’élèves. Les conséquences auront des effets immédiats sur la taille des classes dans les écoles, les collèges et les lycées, la scolarisation des enfants de deux et trois ans, les élèves en difficulté, le fonctionnement des services et l’offre d’enseignement… Le gouvernement fait le choix de la régression. Il a fait aussi ce choix en supprimant la formation initiale des enseignants entraînant ainsi démissions et effondrement du recrutement. Dans le même temps, la majorité parlementaire a décidé de favoriser l’enseignement privé au détriment du service public.
Le gouvernement ne prépare pas l’avenir. Ses choix dessinent une Ecole où les inégalités seront renforcées, une Ecole plus dure pour les moins favorisés, une Ecole où la concurrence entre établissements, par l’abandon de la sectorisation, sera la règle. Les enquêtes internationales, comme PISA, confirment que les inégalités se creusent. Le gouvernement ne répond qu’avec des effets d’annonce.
La mobilisation citoyenne doit permettre d’inverser ces choix. Les organisations, rassemblées dans le Collectif « L’Ecole est notre avenir », appellent tous ceux et toutes celles qui soutiennent le service public d’éducation et son engagement permanent pour la réussite des jeunes, sans distinction de fortune et d’origine, à une journée nationale d’action déclinée dans chaque académie le samedi 19 mars.

Jean-Claude Charlet

 
 
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