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SE-UNSA 58


 Par SE-UNSA 58

Mis à disposition : le point sur la situation

 

URGENCE MOBILISATION GENERALE PETITION NATIONALE

"Les Associations Educatives Complémentaires de l’Enseignement Public, agréées par le Ministère de l’Education nationale, oeuvrent, sur tous les territoires, au plus près des citoyens, aux côtés des enseignants, des parents, des élus, dans le champ scolaire et périscolaire, dans la logique du développement et du rayonnement de l’Ecole publique. Elles en défendent les valeurs et visent à promouvoir le service public d’éducation dont elles sont des partenaires importants.
Leurs activités : accompagnement scolaire, formation des délégués d’élèves, éducation à la citoyenneté, ateliers de pratiques artistiques, activités sportives, encadrement de jeunes, classes de découvertes et voyages scolaires éducatifs, initiation à l’environnement et développement durable, centres de loisirs et de vacances d’enfants et d’adolescents, établissements spécialisés, sanitaires et sociaux, accompagnement et accueil de personnes handicapées, etc, bénéficient à des millions de jeunes et s’inscrivent dans les apprentissages éducatifs et scolaires nécessaires à chacun d’entre eux.

L’Avenir des Associations Educatives Complémentaires de l’Enseignement Public, et donc de leurs activités, est aujourd’hui gravement mis en péril par des décisions arbitraires et brutales du Ministre de l’Education nationale, alors même que la définition des Conventions Pluriannuelles sur Objectifs visait, à l’inverse, à apporter de la sécurité à leur financement. [...]"

 ! (lire la suite sur le site Internet http://www.pourleducation.fr)

N’hésitez pas à signer la pétition en cliquant sur ce lien : pétition

Dans la Nièvre

Les associations nivernaises PEP, FRANCAS, USEP, OCDE et FOL, partenaires essentiels de l’école, ne peuvent fonctionner sans aide de la part du ministère de l’éducation nationale. Or, elles ont vu leurs budgets diminuer de 25 % en 2008 puis une autre attaque plus sournoise a concerné les personnels mis à disposition, « prêtés », par le ministère.

5 collègues travaillent actuellement pour faire fonctionner les antennes départementales. Sans eux, plus de rencontres sportives départementales, de coopération à l’école, de classes découvertes, d’ouverture culturelle, d’accompagnement éducatif ou de prise en charge du handicap !
Depuis décembre et la manifestation à Decize, ce sujet a été un des thèmes centraux des mobilisations pour la sauvegarde de l’école. Ensembles, syndicats et associations, nous avons réussit à bâtir le temps fort qu’à constituer les assises départementales de l’école publique du 14 février dernier.
Nos combats n’ont pas été totalement vains. En effet, pour l’an prochain, au moins, l’état s’est engagé par des conventions à verser une compensation aux différentes associations pour l’arrêt du dispositif des « mis à disposition ». Les collègues concernés devraient pouvoir continuer à travailler pour leurs associations en acceptant une évolution de statut. Rien n’est encore complètement arrêté.
Ces fonds ne sont accordés que pour une année et conditionnés à la validation d’un projet par le ministère (cf pièce jointe).
Ce qui était pérenne devient précaire. Il faut continuer à protester. D’autant plus, que les responsables associatifs nationaux peuvent aussi faire des choix dans la répartition de la manne, choix qui ne se porteront pas nécessairement en direction d’un petit département rural comme le nôtre. 
B.Guého, Unsa éducation Nièvre