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SE-UNSA 58


 Par SE-UNSA 58

Audience AESH à la Préfecture

 

Compte-rendu de l'audience en préfecture du 18 octobre 2017

18h – 19h15

Sujet CUI, AVS, EVS, AESH

 

Deux personnes de la Préfecture étaient présentes dont Mr Costaglioli, Secrétaire général de la préfecture.

 

Pour débuter l'entretien, tous les syndicats ont formulé leurs préoccupations à propos des contrats aidés dans les écoles en posant la question des moyens pour accueillir les élèves en situations de handicap. Les souffrances des enseignants et du public pas toujours bien accueilli ont été mis en avant.

 

Au SE-UNSA, nous avons soulevé l'impossibilité de connaître le nombre d'élèves ayant une notification MDPH et pas d'AVS à un instant T.

 

Nous avons, par ailleurs, souligné que le protocole de direction, suite à une grève administrative des directeurs, signé entre le ministère de l'EN et le SE-UNSA de juin 2010 permettant de créer les EVS aide administrative est remis en cause.

 

Nous demandons le respect de la loi de 2005. Aucune exception n'est tolérable. S'entendre dire que 90% des postes sont pourvus signifie qu'au moins 50 ne le sont pas et une inégalité du public concerné ce qui entraîne 50 familles en souffrance, au moins autant d'agents, 50 chômeurs de plus...

 

Nous rappelons que les enseignants du premier degré sont en première ligne dans la communication avec les familles. Ces situations génèrent d'autant plus de stress chez les agents concernés car non seulement ils pallient l'absence d'AVS ce qui accroît leur tâches mais en plus ils jouent le rôle de médiateur entre l’État et la famille, ce qui s'ajoute encore à leurs tâches, alors qu'ils n'en ont ni la formation, ni les moyens.

 

Nous demandons une professionnalisation et une pérennisation des postes et des personnes pour les accompagnants. (rappel de la campagne carte postale, transmission du document au SG).

 

Nous avons aussi évoqué la situation d'accompagnants, travailleurs en situation de handicap, perdant leur allocation s'ils travaillent plus de 17,50 heures par semaine. C'est inacceptable !

 

Le Secrétaire Général prend note et demande l'identité de la personne. Il réserve sa réponse, après étude de la loi.

Nous lui précisons que d'autres personnes sont sans doute dans cette situation.

 

Le Secrétaire Général décline ensuite la situation du national au local.

2016 est une année exceptionnellement haute en termes de postes CUI 460 000 contrats.

La loi de finance 2017 en prévoyait 280 000, mais les 2/3 ont été consommés en 6 mois.

La région Bourgogne Franche Comté (BFC) est dans la moyenne nationale.

=> 310 000 à 320 000 emplois sur l'année, secteur non-marchand.

Les contrats qui arrivent à terme en 2017 sont ceux qui avaient été recrutés en 2016.

Projet 2017 pour 2018 : 200 000 emplois.

 

Déclinaison des priorités nationales :

- Les DOM-TOM (donc s'attendre à une baisse en métropole pour compenser)

- Éducation nationale : l'accompagnement d'élèves en difficultés (donc au détriment des aides administratives – EVS)

- La police nationale (6 sur la région....)

 

Public ciblé : les bénéficiaires du RSA.

 

Il faut donc à la fois que les structures éligibles (non-marchands, priorités...) et les personnes employables répondent à ces critères.

 

En BFC : 9920 emplois, réserve dérogatoire 100 postes.

Les deux rectorats Dijon et Besançon ont demandé une enveloppe.

Dans la Nièvre , il y a 114 CUI.

La DSDEN s'engage à glisser les statuts CUI en statuts AESH.

 

Nous informons le Secrétaire Général que des parents dont les enfants ont reçu une notification MDPH pour l'attribution d'une aide qui se trouve non pourvue envisagent de porter plainte contre l’État.

 

Le SE UNSA regrette enfin le manque de communication trop fréquent des services de la DSDEN auprès des familles / enseignants et AVS/AESH en attente d'une prise en charge pour des élèves ayant reçu une notification de la part de la MDPH.

 

Bruno MARTIN pour le SE UNSA.