Depuis la rentrée, les directrices et directeurs d’école subissent des conditions de travail d’une dureté et d’une intensité identiques à celles du printemps dernier alors qu’ils avaient déjà largement sonné l’alerte pour leur fonction bien avant la crise sanitaire. En parallèle des discussions dans le cadre de l’Agenda social, le SE-Unsa poursuit ses propositions de mobilisation et de protection.
Mettre la pression et se protéger
Dès la fin du mois d’août, le SE-Unsa a proposé aux directeur·rices d’école et aux collègues de mettre la pression sur le ministère pour obtenir les évolutions nécessaires de ces conditions de travail devenues intenables. En plus de la pétition qu’il faut continuer de signer et faire signer , le SE-Unsa propose maintenant d’une part d’amplifier la mobilisation et d’autre part de se protéger collectivement de conditions d’exercice devenues risquées pour les femmes et les hommes qui occupent ces postes.
Le SE-Unsa engage donc les directeur·rices à utiliser les fiches du Registre santé et sécurité au travail (RSST) pour contraindre l’institution à prendre en compte la réalité des risques psycho-sociaux auxquels ils sont confrontés.
Je ferai quand je pourrai !
Le SE-Unsa réactive également la consigne Je ferai quand je pourrai ! Il appelle les directeur·rices à prioriser les tâches à destination des élèves et des enseignants, celles en lien avec la sécurité et à répondre aux demandes institutionnelles par Je ferai quand je pourrai !
Dépôt de préavis de grève
Enfin, faisant suite à la procédure d’alerte sociale déposée le 26 août, le SE-Unsa a déposé un préavis de grève couvrant toute la fin de l’année 2020 afin de pouvoir envisager une journée d’action en fonction de l’évolution des discussions ministérielles sur la direction d’école.
Le SE-Unsa se mobilise aux côtés des directrices et directeurs pour que le gouvernement se décide enfin à avancer concrètement pour la direction et le fonctionnement de l’école.