Déclaration préalable UNSA Éducation

Forte mobilisation le 13 janvier pour exprimer une colère et dénoncer la dégradation des conditions de travail… existantes depuis de nombreuses années, bien avant la pandémie.

Quels choix seront opérés en matière de politique éducative ? Les établissements seront-ils contraints, faute de moyens, de choisir entre des classes surchargées ou supprimer, pour les élèves les plus en difficulté,  des aménagements spécifiques ?

L’UNSA Education reste mobilisé pour  une amélioration des conditions de travail pour tous les personnels et les élèves de la maternelle au lycée.

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Point positif : constat de réserves en heures postes avec souhait des organisations syndicales d’être utilisées pour les besoins des établissements. Toutefois, inquiétudes quant au calendrier des arbitrages : juin trop tardif.

Nous avons défendu toutes les situations pour lesquelles nous avions été contactés par les collègues.

Le département perd plus de 200 élèves et 90 heures de DHG.

Dans les documents préparatoires, nous pouvions comprendre que 5 divisions sur l’ensemble des collèges du département étaient susceptibles d’être supprimées . Cela va mettre  quelques collèges dans une situation très complexe avec des effectifs de classe très surchargés, des projets impossibles à mettre en place et de plus en plus de professeurs qui se retrouvent à enseigner sur plusieurs établissements.

L’UNSA Education a défendu les établissements dont les effectifs seraient surchargés à la rentrée 2022 avec parfois 30 élèves par classe et proche des 25 en REP.

Interventions des représentants des personnels :

EN ORDINAIRE =

- Calcul ratios HSA/HP : pourquoi dans le ratio les heures ULIS sont comptabilisées  dans le ratio HSA/HP alors qu’elles sont assurées par des PE, non concernés par des heures HSA ?

- Établissements de Cosne : attention aux prévisions d’effectifs erronées, notamment sur René Cassin (transfert de 12 élèves vers l’enseignement agricole + prépa métier).

- Decize : accueil des élèves du CADA avec un niveau de 30 élèves par classe atteint rapidement…

- Dornes : les cohortes à 30 élèves se multiplient sur l’ensemble des niveaux. Les collègues sont démoralisés et ne demandent même plus d’audience car ne se sentent pas écoutés. Dornes gagne des habitants. Mais, dans le même temps, le collège est passé de 8 divisions à 4… ce qui surcharge les effectifs et joue contre le collège public au profit du collège privé...

- La Charité sur Loire : passage 4ème / 3ème avec des classes à 28-29 élèves.

Réponse de la DASEN : 338 élèves pour 13 divisions. 60 heures de DHG qualitative dont 13 heures d’allocation progressive de moyens /  21 heures de dotations ULIS / 2 h de laboratoire / 12 h UNSS / 39 heures d’autonomie et 8 h pour le groupe langues  

- Claude Tillier : 3 divisions à 25 élèves… donc juste limite en termes d’effectifs. Demande de vigilance en juin si hausse des effectifs.

- Fourchambault : probable ouverture d’une division supplémentaire pour éviter des classes à 30 élèves.

Réponse de la DASEN : 60 heures d’autonomie + 13 h groupe langues + 17h allocation progressive de moyens.

- Saint Amand en Puisaye : difficultés de survie de l’Allemand.

- Saint Pierre Le Moutier : les collègues ont un problème sur deux niveaux…  5ème et 3ème à 30 élèves. Des interrogations concernant les prévisions d’effectifs…

- Adam Billaut: demande de précisions concernant les effectifs à l’entrée en 6ème.

- Château Chinon : demande de vigilance par rapport à une augmentation des effectifs.

EN SEGPA =

Constat des représentants des personnels qui demandent une attention particulière pour les différentes SEGPA :

Il y a des dossiers en attente… Fermeture d’1/2 SEGPA il y a quelques années => souffrance des élèves… et des enseignants. Car l’accompagnement individualisé est une surcharge de travail pour les enseignants qui doivent accueillir des élèves qui relèvent de structures spécialisées alors qu’ils ne sont ou ne veulent pas être orientés dans ces structures.

Questions diverses =

* Annonces du 13 janvier : possibilité d’embauches d’AED. Qu’en est-il dans la Nièvre ?

Quelques recrutements COVID… mais rien de plus.

* Ouverture de dispositifs expérimentaux innovants : les T.E.R – Territoires Éducatifs Ruraux (Corbigny ouverture d’un poste de CPE suite à l’ouverture d’un internat d’excellence + La Machine – prolongation école du socle) / Cité éducative sur Nevers (4 quartiers politique de la ville – projet de maillage des quartiers) avec pour tête de pont le collège Adam Billaut (travail de la coordonnatrice REP + représentant de la Préfecture).

→ Les moyens alloués à ces dispositifs le sont sur des moyens dédiés