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SE-UNSA 57


 Par SE-UNSA 057
 Le  jeudi 19 décembre 2019

Retraites : L’Unsa déterminée face au 1er ministre

 
Le 18 décembre, l’UNSA a rappelé au Premier Ministre qu’on ne pouvait pas faire une réforme universelle dite "égalitaire" sans assurer de l’équité entre tous les métiers (pénibilité, régimes spéciaux, minimum contributif...).

Si, sur la mesure d’âge à 64 ans, l’exécutif ne change pas de ligne, l’UNSA appellera à des actions de mobilisation en janvier.
 

Voir la vidéo (4 min 30) à la sortie
de Matignon : Face-au-Premier-Ministre-l-UNSA-determinee.html

 

Flash du 20-12-19: Après une réunion avec le 1er ministre jeudi 19 décembre, le SE-Unsa reste déterminé et a déposé une alerte sociale pour l'ensemble du mois de janvier.

Lire le communiqué de presse: Revalorisation-Retraites: négocier et ménager ses forces pour peser dans la durée.

 

L'avis de l'Unsa-FP sur le simulateur retraites:

Prenant tout le monde de court dans les ministères, il y a une semaine, le Président a annoncé un simulateur pour le 18 décembre. Devant l'impossibilité de le réaliser, le simulateur s'est transformé en quelques cas-types qui ne sont pas consolidés et pour lesquels les bases et modes de calculs sont opaques.

Retrouvez l'article de l'Unsa Fonction Publique ICI!

 

 


Quel est le rôle d’un syndicat,

Quel est le rôle d’un syndicat, en particulier dans des périodes comme celle que nous traversons ?

 

Faut-il adopter une posture du rejet en bloc des évolutions, et cela quelque soit le sujet ?
Cela fonctionne-t-il encore de nos jours ?
Si on regarde le sujet des retraites et le résultat des mouvements sociaux de 2003, 2010 et 2013, se poser la question est légitime au regard des résultats.
Ou alors un syndicat doit-il assumer son rôle de corps intermédiaire et négocier dans l’intérêt des salariés, en s’opposant quand cela est nécessaire mais aussi en proposant des alternatives ?

 

À l’Unsa nous sommes clairement inscrit dans le cadre réformiste. Ce qui ne veut pas dire que nous soutenons ou accompagnons les réforme comme aiment tant le répéter nos concurrents à défaut d’avoir d’autres arguments à nous opposer.
Non, le réformisme c’est une forme de syndicalisme plus complexe à mener que l’opposition systématique, que la posture du jamais content et du jamais assez.
C’est un syndicalisme qui ne s’arrête pas aux caricatures et aux postures.
Le réformisme c’est défendre les acquis, réfléchir, analyser, débattre, négocier, proposer, obtenir des garanties,... mais c’est aussi s’opposer quand il le faut.
Et tout cela dans un seul objectif : la défense des intérêts des salariés que nous représentons.

Alors oui, le syndicalisme réformiste n’est pas un syndicalisme de facilité.
Mais c’est un syndicalisme adapté aux enjeux et au fonctionnement de notre société du XXIème siècle.