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SE-UNSA 57


 Par SE-UNSA 057
 Le  lundi 7 décembre 2020

Protocole sanitaire et école inclusive : concilier les deux !

 
 
De nombreux élèves d’Ulis ou en scolarité partagée EMS/école se voient privés de leur droit à l’inclusion pour des raisons sanitaires. Le SE-Unsa écrit localement au DASEN et nationalement au Dgesco pour que des solutions soient trouvées afin de répondre à leurs besoins particuliers.

 

En Moselle :

Nous avons envoyé une lettre au DASEN pour lui demander le droit à l’inclusion pour les élèves d’ULIS.

>> Lire notre courrier ICI <<

Le Dasen nous a répondu et confirme qu’il est possible de pocéder à l’inclusion d’élèves d’Ulis sous certaines conditions.

>> Lire sa réponse LA <<

 

***

Le SE-Unsa a besoin de savoir combien d’élèves notifiés sont sans aide humaine dans leur classe en raison de l’absence de leur AESH (maladie, grossesse, COVID, cas contact, démission) >ICI< et combien sont privés de leur droit à l’inclusion pour des raisons sanitaires >CI-DESSOUS< :

Merci de prendre quelques instants pour nous signaler la situation dans sur votre établissement :

 

 
Au niveau national :
Le principe du non-brassage des élèves inscrit dans le protocole sanitaire conduit certains recteurs et Dasen à imposer que les élèves en scolarité partagée ne soient plus accueillis que dans une seule structure, en général la structure de soins, les privant ainsi de l’inclusion dans leur classe de référence.
 
Par ailleurs, les élèves d’Ulis se retrouvent soit inclus à temps complet dans leur classe de référence avec, dès lors, un accompagnement réduit, soit scolarisés à temps complet dans leur Ulis.
Dans les deux cas, c’est leur PPS qui n’est pas respecté et leurs besoins particuliers qui ne sont pas correctement pris en charge.
 
Le SE-Unsa demande donc que, dans toute la mesure du possible et en tenant compte des circonstances locales, le protocole sanitaire ne prime pas systématiquement sur le projet personnel de scolarisation et qu’une réponse soit apportée aux besoins spécifiques de chaque enfant ou chaque jeune en situation de handicap.

Il demande au Dgesco d’adresser une instruction en ce sens aux recteurs et aux IA-Dasen.

 

>> Lire notre courrier ICI <<