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SE-UNSA 56


 Par SE-UNSA 56
 Le  jeudi 21 février 2013

Un séminaire pour le socle commun

 

 

Comment faire pour garantir à tous les élèves un socle commun de connaissances, de compétences et de culture à l’issue de la scolarité obligatoire ? Paradoxalement, bien que renforcé par la loi d’orientation de Vincent Peillon, le socle commun reste encore largement à incarner dans le quotidien de la classe. Dans les mois à venir, ce sera la mission des services de la DGESCO et du futur Conseil supérieur des programmes qui n’a pas encore été nommé. Entre le simple toilettage de l’existant ou la refondation profonde, la marge est énorme.

Pleinement engagé dans l’action en faveur d’un socle commun au service de la réussite de tous les élèves, le SE-Unsa entend rester force de propositions : nous devons définir une matrice et des principes opérationnels pour une mise en œuvre pédagogique du socle commun. Cet objectif répond à la nécessité de ne pas renouveler les errements et lacunes rencontrés jusque-là.

C’est en ce sens que le collectif «Socle commun, promesse démocratique», piloté par le SE-Unsa, le SGEN-CFDT, Éducation & Devenir, le Crap-Cahiers Pédagogiques, et signé par de nombreux partenaires de l’École, organise le 28 mars prochain un séminaire sur le socle commun. La base de discussion est constituée par nos 10 propositions(*) qu’il s’agit d’amender, d’enrichir et de traduire en actes concrets.

Cette journée sera l’occasion d’interroger les modalités d’évaluations du socle commun (quels niveaux d’exigence, comment certifier ?), la progressivité des apprentissages, les liens à créer entre l’école et le collège (que faire lors des conseils CM2-6e ?), de réfléchir à la rédaction même du socle commun, des programmes et des compétences, de proposer une nouvelle organisation du temps scolaire au service des apprentissages et des pistes pour une école ouverte sur son territoire.