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SE-UNSA 56


 Par SE-UNSA 56
 Le  jeudi 14 février 2013

Jour de carence : la grande arnaque.

 

La journée de carence est un dispositif injuste qui a été imposé au détour d’une loi de finances et sous des prétextes fallacieux. Cela pèse sur le budget de tous les personnels et particulièrement de ceux qui ont des revenus modestes. Rappelons que le prétexte affiché par l’ancien gouvernement était le renflouement du budget de l’Assurance maladie. Mais en fait, c’était à nouveau l’occasion de s’at­taquer aux fonction- naires car l’Assurance maladie n’en reçoit pas un centime. C’est bien le budget de l’État que le gouvernement renfloue sur le dos des fonctionnaires malades en leur retirant une journée de salaire.

De plus, contrairement au secteur privé où la journée de carence est souvent prise en charge par des accords de branche ou d’entreprise, aucun dispositif analogue n’existe dans la Fonction publique. Selon des données ministérielles, cela a représenté pour 2011-2012 une économie budgétaire de 31 millions d’euros pour notre ministère. Au total, 376 600 journées de carence ont été retirées au salaire de 271 660 titulaires de l’Éducation nationale, malades. La ministre de la Fonction publique a accepté d’examiner la situa­tion dans le cadre des discussions sur les salaires en février/mars.

Au-delà des aspects budgétaires, l’abrogation du jour de carence est une mesure politique phare qui doit traduire le changement de politique vis à vis des fonctionnaires.

Au SE-Unsa, comme à l’Unsa-Fonction publique, c’est une exigence !