Lors du Conseil Supérieur de l'Education du 6 décembre, Vincent Peillon a annoncé officiellement la suppression de la note de vie scolaire, s'appuyant sur l'avis rendu le 21 novembre par le Conseil Supérieur de l'Education. Cet arbitrage était nécessaire et demandé par le monde éducatif. Un vœu avait été adopté en CSE en septembre 2013. Le SE-Unsa et le SNPDEN avaient alerté directement le ministre à la rentrée sur la nécessité de clarifier la situation, alors que certains syndicats annonçaient trop vite la disparition de la note de vie scolaire (qui reste dans les textes réglementaires du DNB). Nous regrettons toutefois que cet arbitrage soit rendu le 6 décembre, alors que la plupart des collèges ont engagé le travail d'évaluation pour les conseils de classe du premier trimestre. La note de vie scolaire disparaît donc effectivement par cet arbitrage, et les textes réglementaires seront adaptés lors du prochain CSE, le 19 décembre, pour qu'elle ne compte plus dans le calcul des points du DNB. Cette note ne comptera donc plus pour le DNB 2014 et il n'est plus nécessaire de la renseigner sur les bulletins scolaires.
Le Conseil Supérieur des Programmes a critiqué l'élaboration bancale de cette note, basée sur l'évaluation des comportements des élèves. Pour le CSP, ces comportements « relèvent au moins pour partie des apprentissages qui, selon la loi d’orientation et de programmation du 8 juillet 2013, devront être définis par le nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture. » « Conformément aux missions qui lui ont été confiées, le Conseil supérieur des programmes en proposera donc dans ce cadre de nouvelles modalités d’évaluation permettant de construire un nouveau dispositif. Il semble enfin souhaitable de rappeler que les collèges conservent la possibilité, dans le cadre de leur projet d’établissement, de valoriser les comportements positifs correspondant au champ de l’actuelle note de vie scolaire. »
Ces indications sont pleinement partagées par le SE-Unsa. Il importe en effet de se saisir du socle commun pour une mise en œuvre positive des compétences sociales et civiques, d'autonomie et d'initiatives, qui sont indispensables à la réussite scolaire. Par ailleurs, elle favorisent un regard global et partagé sur les élèves, auxquels les CPE doivent pleinement participer.
L'avis du conseil supérieur des programmes