Dans la plupart des académies, les épreuves orales du Bac général sont maintenant lancées. Il faut dès à présent en tirer des leçons pour les années à venir.

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles se sont déroulées de façon très différente selon les académies et même selon les établissements.
Les consignes pour l’élaboration des sujets ont pu varier d’une académie à l’autre et même, à l’intérieur des académies, d’une langue à l’autre. L’organisation a parfois reposé intégralement sur les enseignants de langues. Leur charge de travail s’en est trouvée considérablement alourdie alors qu’ils étaient en même temps examinateurs.

L’évaluation des compétences orales des élèves est trop importante pour que les choses en restent là. Il est indispensable que les élèves et les enseignants puissent bénéficier de meilleures conditions.

Le SE-Unsa exige que le ministère mette tout en Å“uvre pour que les difficultés rencontrées cette année ne se reproduisent pas. Cela passe en particulier par :

• pour les sujets : un cahier des charges précis et homogène entre les langues et les académies ainsi que la mise en place d’une banque nationale de ressources.
• pour le déroulement des épreuves : un cadrage plus strict des modalités pratiques, avec en particulier l’organisation de convocations en bonne et due forme aussi bien pour les élèves que pour les enseignants.
• pour les enseignants examinateurs : des temps dédiés, y compris en amont, et la rémunération du travail supplémentaire que représentent ces évaluations.