Le SE-Unsa alerte le ministre sur le découragement et la colère que provoquerait une modification du calendrier scolaire et donc des vacances de printemps et d’été.
Si la situation des enseignants, CPE et PsyEN n’est pas comparable à celle des soignants dans cette crise sanitaire, il n’en demeure pas moins qu’ils mettent toute leur énergie pour faire face. À la place qui est la leur et dans la situation exceptionnelle qui bouleverse toute la société, enseignants, CPE et PsyEN continuent de faire vivre le Service public d’éducation en assurant une continuité scolaire et en participant à l’accueil des enfants de parents soignants.
Depuis quelques jours, la question de la modification du calendrier scolaire, liée à l’impact possible de la crise sanitaire sur les examens, est régulièrement posée par des journalistes au ministre. Il y répond en disant que le ministère planche sur toutes les hypothèses et que ce n’est pas l’hypothèse privilégiée.
Personne ne sait ce que sera l’ampleur de la crise, ses conséquences et les mesures qu’il faudra prendre pour y remédier mais le SE-Unsa rappelle qu’actuellement les personnels de l’Éducation nationale, comme tous les salariés qui le peuvent, travaillent et participent à la gestion de cette crise inédite. Ils le font dans des conditions et une intensité qui nécessiteront de pouvoir récupérer pleinement.
Le ministre doit se porter garant du maintien des vacances scolaires de printemps et d’été.