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Une chose est certaine, 54 pages (au lieu des 63 du projet) de préconisations dans un contexte d'épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes par le ministre Blanquer qui nous demande de communiquer aux parents dès le 4 mai, c'est selon le SE-Unsa impossible et inadmissible !

D'autant que vous en jugerez, ces préconisations sont à l'image de l'avis du conseil scientifique, elles sont exigentes, voire draconiennes... mais ce coup-ci avec les acteurs locaux et les personnels que nous sommes.

Il reste à prendre appui sur ce protocole pour décider si oui ou non nos établissements remplissent ces conditions le 11 mai.

L'occasion de vérifier si l'écoute et la confiance dans la parole des directeurs et chefs d'établissement sera telle qu'annoncée à l'opinion publique.

Remplir ces conditions avant tout pour la sécurité des élèves, à laquelle nous sommes tant attachés en tant qu'enseignants, mais aussi pour les personnels à risques.

Nous n'avons pas pour habitude de nous détourner de nos responsabilités à l'UNSA, mais un retour à l'école ne saurait se faire si les professionnels que nous sommes ne sont pas certains de la mise en oeuvre possible de ce protocole.

Nous n'oublions pas que toute la chaîne est sous tension dans notre administration mais ce sont bien les équipes qui doivent quotidiennement répondre aux parents et aux interlocuteurs locaux.