Retour à l'article normal

SE-UNSA 53


 Par SE-UNSA 53
 Le  mardi 7 mars 2023

Compte rendu du CDEN du 6 mars : carte scolaire 1D

 

Suite au boycott de la première session du CDEN par l’ensemble des organisations syndicales et les représentants des parents d’élèves, en raison d’un processus non abouti (le CSA n’a pas été reconvoqué après un vote unanime contre alors que le règlement intérieur voté en CSA à la demande du Dasen l’exigeait) une nouvelle session a été programmée ce lundi 6 mars.

 

Voici les ajustements:

 

 

· Beaulieu s/Oudon : pas de fermeture

 

· TRR sur Pommerieux à 50%

 

· TRR RENAZE élémentaire à 50%

 

· TRR à 50% sur le RPI Assé le Bérenger / St Georges sur Erve

 

· Les postes de titulaires remplaçants créés seront basés sur Oisseau et Thévalles (Laval)

 

· La fermeture à l’école de Louverné se fera à l’élémentaire et non à la maternelle

 

· Fusion à l’école de St Pierre la Cour

 

· Ajustements des décharges de direction pour les écoles de Bonchamp et Badinter avec une décharge provisoire de 75% pour une année.

 

 

Voir l'ensemble des mesures prévues à la rentrée 2023

 

 

Dans le 1er degré, en Mayenne, l’UNSA Education a réaffirmé que la dotation de moins 15 postes ne peut pas permettre la construction d’une carte scolaire mayennaise sereine. L’Unsa Education regrette que la baisse réelle d’élèves n’ait pas été l’occasion de faire diminuer les effectifs par classe, de créer des postes de remplaçants et d'améliorer la gestion des élèves à comportement perturbateur qui posent de nombreux problèmes dans les classes.

Quel gâchis ! Où est l’ambition pour le service public d’éducation ? Où est la priorité à l’Education ? Dans le discours ministériel certainement, mais pas dans les actes!

L'UNSA Education a rappelé que ce qui détermine le nombre de postes dans les écoles au niveau national est le budget voté par les parlementaires. C’est de ce budget que découlent les moyens disponibles. 

La lecture du budget qui se réduit à une somme globale ne suffit pas. L’augmentation du budget global répondait en grande partie aux moyens nécessaires à l’évolution des carrières obtenue suite au dialogue social sous la présidence Hollande, et que l’enveloppe allouée aux postes était, elle, en diminution.

 

Par ailleurs, la dotation ne prend pas en compte des éléments concrets comme la ruralité et ses conséquences avec des classes à 2, 3 ou 4 niveaux qui imposent un nombre limité d’élèves pour fonctionner convenablement.

De plus, la multiplication et la présence dans de nombreuses classes d’élèves à comportement perturbateur pour lesquels la seule réponse, souvent tardive, est l’affectation d’AESH pas plus formés à ces comportements que les enseignants, n’est pas prise en compte dans cette dotation.

L’école ne peut se contenter d’être dotée en fonction de simples données chiffrées comme le P/E dans le 1er degré ou le H/E dans le 2nd degré. Il est urgent de changer de paradigme et d’aborder l’école dans sa globalité et d’entendre qu’elle a changé.

 

Dans ces conditions, le DASEN a fait avec les moyens insuffisants dont il disposait mais cela n'est pas satisfaisant.

Dans ce contexte, l'UNSA Education a voté CONTRE la carte scolaire