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SE-UNSA 53


 Par SE-UNSA 53
 Le  mardi 26 janvier 2021

Grève du 26 janvier : ce sera sans le SE-Unsa 53

 

Pour nos salaires, pour les postes, pour nos conditions de travail : c’est aussi avec le SE-Unsa, mais pas dans la rue et surtout pas en ce moment ! Pourquoi ? 

 

Pour nos conditions de travail, c’est avec le SE-Unsa !

Au quotidien et dans les instances, les représentants du personnels SE-UNSA53 sont exigeants, combatifs et constructifs pour notre quotidien dans les écoles et établissements du département. 

Nationalement, notre exigence auprès du ministre est souvent à l’origine d’une évolution favorable de la FAQ ministérielle qui fait office de texte réglementaire en cette période de crise sanitaire. 

 

Pour les postes, c’est aussi avec le SE-Unsa !

Défendre la carte scolaire au milieu d’une manifestation submergée par tout un tas de revendications toutes aussi floues les unes que les autres, est-ce que ce sera audible ? 

Au SE-Unsa, nous faisons le choix de mener des actions précises et efficaces avec les collègues qui sont en difficulté. Si votre établissement ou votre école est concerné par une mesure de carte scolaire cette année, contactez-nous, nous choisirons ensemble la modalité d’action la plus appropriée à votre situation pour réussir à vous faire entendre et défendrons votre situation lors des GT et CTSD.

 

Pour nos salaires, c’est aussi et surtout avec le SE-Unsa !

Les détracteurs de la démocratie avanceront toujours qu’il n’y a jamais de bonnes nouvelles. Et pourtant, dans un contexte économique plus que fragilisé, dans une période où une majorité de français ne touche même pas l’intégralité de leur salaire (quand ils en touchent encore un !), la revalorisation revendiquée depuis beaucoup trop longtemps par le SE-Unsa reste ouverte et commence à prendre forme. C’est une avancée qu’il faut acter positivement pour exiger plus ensuite.

Oui la première marche n’est pas suffisante, oui il faut rester exigeants, oui nous devons obtenir une revalorisation pour tous, y compris les AED et les AESH, personnels indispensables au bon fonctionnement de nos écoles. 

Cependant, nous vivons dans un monde où la politique se construit surtout autour de l’opinion publique (les électeurs sont le nerf de la guerre pour nos dirigeants). Descendre dans la rue, en période de crise sanitaire, pour des revendications qui pourraient être interprétées comme des provocations par une partie de nos concitoyens, ce n’est pour nous pas la stratégie payante même si nous partageons les revendications.

 

Ne nous y trompons pas : ne pas être dans la rue ce n’est pas baisser les bras, bien au contraire ! Exigeant, combatif, et constructif : c’est le triptyque qui guide notre syndicalisme. Etre dans la rue n’a jamais été la seule option pour être profondément humaniste et progressiste et pour obtenir satisfaction. Alors, sans porter de banderole ce mardi 26 janvier, nous continuerons notre action pour que nos métiers soient reconnus à leur juste valeur avec détermination et pragmatisme.