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SE-UNSA 53


 Par SE-UNSA 53
 Le  dimanche 22 mars 2020

Modifier le calendrier scolaire : pour le SE-Unsa, c’est non !

 

A l’heure où les enseignants s’engagent activement pour la continuité pédagogique et l'accueil des enfants de soignants, le ministre ne réfute pas l’hypothèse de modifier le calendrier scolaire. Pour le SE-Unsa, c’est non !

Comme le dit si bien notre ministre « les établissements scolaires sont fermés jusqu’à nouvel ordre mais ce ne sont pas des vacances ! », les enfants doivent étudier à la maison. Et pour cela, les enseignants se sont mobilisés activement et ce dès le premier jour pour assurer la continuité pédagogique et la communication envers les familles.

Bon nombre de collègues se sont également portés volontaires pour accueillir les enfants de soignants sur une amplitude horaire dépassant celle de la classe tout en assurant la continuité pédagogique pour leurs élèves.

Personne ne sait quelle sera l’ampleur de la crise, ses conséquences et les mesures qu’il faudra prendre pour en sortir mais le SE-Unsa rappelle qu’actuellement les personnels de l’Éducation nationale sont au travail non sans difficultés étant donné l'impréparation dans laquelle nous a laissés le ministre contrairement à ses allégations mensongères. Les enfants et les familles sont également concernés, engagés pleinement dans cette scolarisation à distance.

Il est impensable que les enfants et les personnels de l’Education nationale subissent une double peine : le ministre doit se porter garant du maintien des vacances scolaires de printemps et d’été. Les enseignants sont des professionnels qui sauront  adapter leurs progressions et leurs pratiques dès la sortie de crise, malgré leur épuisement prévisible vu l’investissement que représente cette nouvelle manière de travailler pour eux.

Alors ne laissons pas penser que ni les enseignants ni les élèves ne travaillent pendant cette période en laissant planer un doute inacceptable sur des modifications du calendrier.

Laissez faire les professionnels de l'éducation que nous sommes monsieur le ministre et faites nous confiance pendant et après la crise en nous permettant de nous remettre de cette épreuve pendant des vacances durement méritées.