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Faire et dĂ©faire... toujours dans l’urgence !
Article publié le jeudi 1er avril 2021.
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Les mois de mars se suivent et se ressemblent ! 2021… dans la même lignée que 2020 ! Nous apprenons ce mercredi soir qu’une nouvelle fois, nos écoles collèges et lycées vont fermer leurs portes. Certes, cette fois-ci pour un temps borné, mais il va falloir à nouveau tenter de maintenir un apprentissage à distance avec nos élèves qui ont déjà beaucoup trop souffert de cette situation sanitaire.

Le SE-Unsa n’était pas favorable à cette mesure. Maintenir nos écoles ouvertes, c’était veiller à la bonne tenue de nos apprentissages, mais aussi tellement plus ! Maintenir nos écoles ouvertes, c’était aussi et surtout permettre à nos élèves de se construire socialement.

Pourtant, au SE-Unsa, nous le constatons depuis quelques semaines, l’épidĂ©mie frappe de plein fouet nos Ă©coles. Au-delĂ  des enfants et adolescents, ce sont les personnels qui sont touchĂ©s. Depuis plusieurs jours, nous fonctionnons en effectifs rĂ©duits, avec beaucoup d’enseignants non-remplacĂ©s. Au-delĂ  d’une volontĂ© de fermer ou non nos Ă©coles, nous n’étions simplement pas armĂ©s humainement pour maintenir nos Ă©coles ouvertes. MalgrĂ© les innombrables alertes envoyĂ©es par le SE-Unsa, le Ministre de l’Education Nationale a rechignĂ© Ă  recruter des personnels supplĂ©mentaires. Quand ce fĂ»t enfin possible, quelques contrats prĂ©caires ont Ă©tĂ© recrutĂ©s, seulement jusqu’aux congĂ©s d’hiver, et parmi eux, aucun n’a souhaitĂ© de prolongation de contrat en Mayenne. Faut-il s’en Ă©tonner Ă©tant donnĂ© les conditions d’exercice que nous impose la pandĂ©mie ?

Nous voilà donc aujourd’hui face au mur, en incapacité à remplacer les personnels justement isolés car positifs ou cas contact à la Covid 19. La sentence était indéniable, nous étions dans une quasi-obligation de fermer, pas seulement pour se protéger d’une épidémie qui prolifère toujours plus, mais surtout parce que nous ne pouvons pas assurer notre enseignement dans des conditions sanitairement responsables et convenables pour nos élèves.

En considérant que les congés d’avril sont avancés de deux semaines pour notre zone, la période de fermeture annoncée est courte. Mais encore une fois, c’est dans l’urgence et l’incertitude la plus certaine que nous enverrons vendredi soir nos élèves chez eux, avec un cartable chargé de cahiers et manuels scolaires, en espérant les revoir le plus rapidement possible. Encore une fois, c’est dans l’urgence que les directrices et directeurs des écoles maternelles et élémentaires devront organiser l’accueil des enfants de soignants.

Par contre l’urgence de donner un accès prioritaire au vaccin pour tous les personnels des écoles a semble-t-il été oubliée par le Président. Le ministre de la santé a précisé ce matin qu’il ne fallait pas espérer que les personnels des écoles soient vaccinés avant la date de reprise du 26 avril.

L’histoire risque donc à nouveau de se répéter. Les enseignants en ont plus qu’assez de ce jour sans fin.

Et puisque l’histoire se répète, c’est encore une fois sans aucune formation et information de notre hiérarchie que nous allons recommencer à enseigner à distance, parce que le plus important restera, comme toujours, nos élèves.

 
 
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