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Les Ă©coles de la Mayenne au bord de la rupture : des remplaçants et des vaccins en urgence !
Article publié le mardi 23 mars 2021.
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La dégradation de la situation épidémique combinée à la fragilité chronique des moyens de remplacement conduit à une désorganisation très importante dans les écoles de notre département. En Mayenne, c’est bien la crise sanitaire qui crée cette situation à laquelle nous n’avons pas été confrontés depuis plusieurs années.

A ce jour, les absences de personnels malades, symptomatiques ou cas contacts, se multiplient obligeant les Ă©coles Ă  se rĂ©organiser chaque jour et, rĂ©gulièrement, Ă  regrouper des Ă©lèves au point de ne plus rĂ©ussir parfois Ă  assurer ni enseignement ni respect du protocole sanitaire. Les directrices et directeurs d’école, dont la charge est en augmentation constante depuis des annĂ©es, sont en première ligne pour organiser l’école pendant cette crise et se sentent bien seuls quand un cas positif leur est signalĂ© : communication aux parents, gestion de l’anxiĂ©tĂ© des parents, des collègues, communication Ă  la hiĂ©rarchie…

Pour préserver l’accueil des élèves dans la durée, le SE-Unsa de la Mayenne demande d’une part du renfort avec l’embauche de nouveaux collègues et ce jusqu’à la fin de l’année scolaire, et d’autre part, que des fermetures pour une semaine soient décidées rapidement lorsque c’est nécessaire, afin de préserver les écoles dans leur ensemble en luttant contre l’épidémie et en protégeant les équipes de l’épuisement.

Enfin, le SE-Unsa a demandĂ© au gouvernement de rĂ©viser sa stratĂ©gie de priorisation vaccinale en intĂ©grant les salariĂ©s de « la deuxième ligne Â» dont les personnels des Ă©coles et Ă©tablissements scolaires. (voir la lettre ouverte envoyĂ©e ce jour) Le prĂ©sident de la RĂ©publique, en visite dans un centre de vaccination Ă  Valenciennes, a dĂ©jĂ  rĂ©pondu favorablement en prĂ©cisant «A partir de mi-fin avril, nous allons avoir de plus en plus de vaccins qui vont arriver, cela va nous permettre d’envisager d’avoir des campagnes ciblĂ©es sur des professions qui sont exposĂ©es, Ă  qui on demande des efforts. Les enseignants en font lĂ©gitimement partie». Il Ă©tait temps ! Si nous voulons que les Ă©coles restent ouvertes, et pour le SE-Unsa53 c’est une prioritĂ©, il faut des enseignants, des AESH, des AED et Atsem vaccinĂ©s. Il en va de la continuitĂ© du service public d’éducation.

 
 
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