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De l’importance d’un dialogue social en instance : sideep, « so deep »
Article publié le mercredi 4 novembre 2020.
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Ce mardi 3 novembre, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel Ă©lus en dĂ©cembre 2019 Ă©taient rĂ©unis en CAPD avec pour seul point Ă  l’ordre du jour l’accès Ă  la classe exceptionnelle. Cela aurait pu ĂŞtre une formalitĂ© et cela le sera quand dès janvier 2021 l’avancement ne sera plus Ă©tudiĂ© en CAPD. Et bien non ! la discussion a durĂ© 2h. Pourquoi ? Parce que l’externalisation (devrais-je dire la dĂ©shumanisation ?) des services au niveau du Sideep Ă  Angers a eu pour consĂ©quences un couac, une erreur que les services mayennais et le directeur acadĂ©mique ont bien volontiers reconnu alors qu’ils n’en Ă©taient pas les auteurs. La cheffe de division de la DIPPAG 53 avait prĂ©parĂ© les documents en amont de la CAPD qui devait se tenir au printemps et les services du Sideep ont considĂ©rĂ© qu’il s’agissait des rĂ©sultats et ont donc publiĂ© les arrĂŞtĂ©s alors que les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel n’avaient pas Ă©tĂ© consultĂ©s en CAPD comme c’est la règle. Le Se-Unsa53 a toujours dĂ©noncĂ© la centralisation des services Ă  travers le Sideep et prĂ´nĂ© une gestion locale qui a fait ses preuves et est apprĂ©ciĂ©e.

ConsĂ©quences de cette erreur assumĂ©e : une collègue qui avait reçu un arrĂŞtĂ© de passage Ă  la classe exceptionnelle cet Ă©tĂ© n’est finalement pas promue (parce qu’elle ne devait pas l’être et n’aurait donc pas dĂ» recevoir d’arrĂŞtĂ©). Pour tenter d’éviter d’annoncer Ă  la collègue que finalement ce sera pour plus tard et de corriger l’erreur de communication, le directeur acadĂ©mique a tentĂ© de convaincre les membres de la CAPD qu’une autre collègue non prĂ©venue cet Ă©tĂ© mais devant ĂŞtre lĂ©gitimement promue pouvait « sortir du projet des promotions Â». Les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel SE-unsa53 ont exprimĂ© très clairement leur refus d’un tel procĂ©dĂ©, ont tenu bon et obtenu que l’administration assume seule son erreur et demande au ministère un moyen supplĂ©mentaire pour promouvoir malgrĂ© tout la collègue prĂ©venue Ă  tort. Le directeur acadĂ©mique s’est engagĂ© Ă  le faire, il le fera n’en doutons pas. L’obtiendra-t-il, c’est une autre affaire. Grâce Ă  la tĂ©nacitĂ© et la crĂ©dibilitĂ© des Ă©lus du SE-Unsa53 sur ce dossier, l’administration n’a pas pu dĂ©shabiller discrètement Pierre pour habiller Paul.

Que se passera-t-il Ă  partir de 2021 si une telle erreur se produisait ? Rien, les collègues apprendraient par l’administration qu’ils obtiennent ou non la classe exceptionnelle, la hors-classe ou une accĂ©lĂ©ration de carrière et c’est tout ! Si vous doutiez de l’intĂ©rĂŞt du travail en instance preuve est faite qu’il est essentiel pour un traitement Ă©quitable des dossiers. Chacun peut commettre des erreurs, mais pas question de les maquiller au dĂ©triment d’un ou d’une collègue. Au SE-Unsa nous refusons ces bricolages et nous battons et continuerons de le faire par tous les moyens, dans toutes les instances pour que personne ne soit lĂ©sĂ©. Ce sera plus compliquĂ© sans CAPD mais nous trouverons les moyens.


 

 
 
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