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CHSCT du 4 mai 2020
Article publié le mardi 5 mai 2020.
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Ce CHSCT se tenait en audio conférence avec notamment les participations de Mme Huhardeaux (inspectrice santé et sécurité au travail académique), du Dr Mory (médecin de prévention) et du Dr Arnault (Médecin scolaire)

L'ordre du jour de ce CHSCT Ă©tait la reprise du 11 mai.

Avant toutes choses, les organisations syndicales ont expliqué qu'une reprise dès le 12 mai (pour les élèves) semblait illusoire du fait de la nécessité d'une préparation importante au niveau organisationnel et matériel.

 

Le SE-Unsa fait actuellement circuler une pétition afin de demander a minima le report de cette rentrée des élèves d'une semaine afin que les enseignants puissent tout préparer. Nous demandons par ailleurs que la rentrée ne se fasse que si toutes les conditions sanitaires indispensables ont été mises en place.

 

Le dasen refuse toute idée de report. Les consignes ministérielles se font sentir. L'idée serait : on y va, on accueille et on ajuste au fur et à mesure. Si cette démarche peut s'entendre (et encore) sur la mise en oeuvre d'une réforme des programmes, là il s'agit d'une maladie transmissible grave pour laquelle on nous a confiné pendant plus d'un mois à une échelle jamais atteinte...

 

Le dasen rappelle les règles du protocole de reprise. Il explique qu'un sondage conjoint avec les maires est mis en place pour connaître le nombre d'enfants qui reprendront. La Mayenne fait le choix, contrairement à d'autres départements de ne pas borner le niveau des élèves qui seront accueilli. Chaque équipe pédagogique est libre de s'organiser pour l'accueil de tels ou tels types d'élèves (CP? CM2? ou un peu de tous les niveaux? Tous les matins? Un jour sur deux?).

 

Nous alertons le dasen sur le fait que de nombreux enseignants ne souhaitent pas reprendre en présentiel car ils sont eux-mêmes ou un de leur proche en situation de fragilité en cas de covid-19.

 

Le Dr Mory propose que ces enseignants la contactent ou voient leur médecin généraliste pour établir un certificat médical qui atteste de cette incompatibilité de reprise pour eux. Ils seront néanmoins en possibilité de télétravailler et auront pour rôle d'assurer la continuité pédagogique avec les enfants restés chez eux.

 

Le dasen confirme que dans ce cas, il ne s'agira pas d'absence. Il a chargé les IEN de recenser les ressources humaines mobilisables pour la reprise. Il admet aussi qu'il y a des angoisses chez les enseignants, les élèves ou les parents et que c'est normal.

 

Il a également été question de la responsabilité pénale car les directeurs et les chefs d'établissement se sentent mis sous pression par le protocole de reprise. Jusqu'où leur responsabilité est-elle engagée?

 

Le dasen explique que l'état se substitue toujours aux fonctionnaires qui seraient attaqués. Seul un manquement grave au protocole pourrait entraîner la responsabilité pénale d'un agent. (exemple: refuser volontairement de mettre en place des mesures de prévention).

 

Au final : même sans parler de pénal, la pression reste malgré tout car chacun voulant faire au mieux se sentira quand même à la fois sous la pression des IEN et celle des parents.

 

Concernant les thermomètres, les seuls qui permettent une distanciation sont les thermomètres laser. Cependant M Drault précise qu'il faut faire confiance aux familles pour prendre la température des enfants le matin avant de venir à l'école. Selon lui, pas question de reprendre à l'arrivée à l'école. Selon le Dr Arnault, à partir de 37.8° un enfant n'a rien à faire à l'école.

 

Selon M Drault toujours, il faudra faire confiance aux familles pour ne pas envoyer un enfant Ă  l'Ă©cole s'il y a des malades dans sa famille.

 

Concernant les remplaçants : ils doivent ĂŞtre informĂ©s de l’organisation de chaque Ă©cole dans laquelle ils vont.

 

Nous demandons si les infirmières qui sont dans les établissements et qui sont exposées aux malades seront équipées de masques FFP2. A priori, ce sera non.

Pour l'Unsa-Education

Pierre Camus-Pottier

 
 
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