Le SE-Unsa prend acte de la proposition du premier ministre de supprimer provisoirement la notion d'âge pivot dans le projet de réforme des retraites.

Ce recul temporaire est une avancée mais n'est pas la réponse à nos revendications. Fidèles à notre ligne réformiste nous continuons à favoriser la discussion sur la contestation mais ne sommes pas dupes du piège qu'essaie de tendre le gouvernement aux organisations réformistes.

Aussi, si au niveau national nous comptons sur notre union l'Unsa pour prendre part activement aux discussions avec le gouvernement, nous n'oublions pas les lignes rouges que nous nous sommes fixées : retrait définitif de l'âge pivot, pas de baisse des pensions et pas de contrepartie à la revalorisation.

Le caractère non pérenne du retrait de l'âge pivot, notre refus d'un passage en force par ordonnance sur ce sujet, l'absence de chiffrage des conséquences de la réforme et le doute quant à des contreparties imposées par le gouvernement à la revalorisation des enseignants et des autres personnels ne bénéficiant pas de prime nous invite à beaucoup de circonspection concernant les annonces gouvernementales.

Le conseil syndical départemental du SE-Unsa53 demande aux bureaux nationaux du SE-Unsa et de l’Unsa de rester dans l'action tout en participant aux négociations. La proposition ministérielle n'est pas une victoire, seulement une première étape qui justifie que le SE-Unsa, l'Unsa Education et l'Unsa accentuent la pression en restant mobilisés.