Article publié le jeudi 4 avril 2019.
Le ministre s’est adressĂ© aux directeurs d’école le mardi 2 avril. Par courriel aux Ă©coles, il vient expliciter l’article de la loi pour une « École de la confiance » concernant la crĂ©ation des Établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux.
Le discours se veut rassurant sur 2 points :
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Les modalitĂ©s du processus de dĂ©cision. Pour le ministre, « l’accord de la municipalitĂ© et du conseil d’école sera une condition nĂ©cessaire Ă la rĂ©alisation du projet » ;
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Le maintien de la fonction de directeur d’école. Pour le ministre, « Il n’est pas envisageable qu’une Ă©cole n’ait pas un responsable local, interlocuteur naturel des parents et de la commune. »
Reçu au ministère fin mars, le SE-Unsa avait notamment insisté sur ces 2 dispositions (lire
ici).
Après des semaines d’interventions et de mobilisation, le SE-Unsa prend acte de l’évolution des discours ministériels et parlementaires. Pour le SE-Unsa, il faut désormais passer à la traduction écrite des évolutions du projet de loi qui seront proposées au Sénat à partir du 30 avril.
Il faut Ă©galement que le texte revienne sur la disposition qui prĂ©voit « un chef d’établissement adjoint issu du premier degrĂ© » pour piloter l’ensemble des classes du premier degrĂ©.
Le SE-Unsa poursuit donc son travail auprès du ministère, des parlementaires, des représentants nationaux des collectivités et des parents d’élèves. Avec d’autres organisations, il propose aux équipes et aux parents d’élèves de continuer à interpeller les élus (lire
ici).
Dans le cadre de l’agenda social, une réunion est prévue le 9 mai sur les directeurs d’école. Le SE-Unsa y portera ses propositions pour l’école et son fonctionnement : lire ici