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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CSA académique du 20 mars 2024

 

Compte-rendu du CSA académique du 20 mars 2024.

Cette séance était un "repli" à une nouvelle date, car en intersyndicale les 3 syndicats élus (USA Education, FSU et SGEN) avaient décidé de boycotter la séance prévue lundi pour protester contre les mesures "choc des savoirs".


    Déclaration liminaire de l’Unsa-Éducation

au CSAA du 20 mars 2023

 

Monsieur le Recteur, Mesdames, Messieurs,

Face à la cacophonie sur l’École, entre le Premier Ministre et la Ministre de l’Éducation nationale ;

Face au flou toujours aussi dense sur l’organisation des groupes de niveaux/besoins au collège;

L’Unsa-Éducation de l’Académie de Reims ne voit pas comment il peut être possible d’appréhender sereinement les conditions organisationnelles de la rentrée 2024 dans les établissements scolaires.

 

Les informations contradictoires et les prises de positions opposées entre Ministre de l’Éducation nationale et Premier Ministre, et le flou qui en découle n’est aucunement levé par les textes sortis  au JO le dimanche 17 mars.

Finalement, des groupes d’élèves  vont bien être mis en place en 6ème et 5ème à la rentrée prochaine.

Si on ne parle plus expressément de groupe de niveaux, mais de groupe en fonction des besoins des élèves, la mise en place n’en est pas moins techniquement extrêmement compliquée.

Le tri social marqueur de notre opposition à la version initiale du « choc des savoirs » disparaît du discours officiel mais perdure dans les faits.

D’autant que le système dérogatoire évoqué par Madame la Ministre de l’Éducation nationale lors d’une réunion au ministère le 7 mars est très encadré et ne laissera guère de marge de manœuvre pour les chefs d’établissement et leurs équipes pédagogiques. A l’Unsa-Éducation nous savons décrypter les textes réglementaires.

 

Concernant la mise en place du choc des savoirs, il est plus qu’urgent que le ministère prenne ses responsabilités en précisant concrètement les modalités de mis en place de ce qui est bien une réforme du collège. Le ministère doit cesser de faire croire que les établissements seront autonomes dans l’organisation matérielle de la rentrée 2024.Les discours hors sol par rapport à la faisabilité sur le terrain ne sauraient tenir lieu de management ministériel.

 

De même, il ne suffit pas d’annoncer que l’Ecole est une priorité quand on annonce quelques semaines plus tard une coupe de plus de 700 millions d’euros dans le budget. Le signal est très mauvais. Quels seront les grands perdants ? 

Pour l’Unsa-Éducation, l’inclusion, la mixité sociale, la transition écologique, la transition numérique, la revalorisation des personnels et l’attractivité des métiers seront sans doute les premiers sacrifiés sur l’autel de la rigueur budgétaire !

 

Tout cela n’est pas de nature à créer le choc d’attractivité de nos métiers que l’Unsa-Éducation appelle de ses vœux depuis plusieurs années déjà.

 

Notre CSA va aujourd’hui étudier un plan de « transformation de la fonction de recrutement ».

·        Le manque d’attractivité des métiers de l’Éducation nationale est telle, que le rectorat va aller s’exposer et se promouvoir sur des salons, faire des spots publicitaires et autres communications pour faire valoir auprès des personnes en recherche emploi ou en mal de reconversion professionnelle, que  nos professions sont formidables. La meilleure publicité est le bouche à oreille, dit-on ; Or, si on se réfère au dernier baromètre Unsa-Éducation des métiers de l’Éducation, il est désastreux. Quand 92% des collègues disent aimer leur métier, seulement 19% le conseilleraient à un proche. Tout est dit…

 

·        Se pose également la question du type de contrat qui leur sera proposé. A ce sujet, l’Unsa-Éducation réaffirme la primauté de l’emploi du fonctionnaire, le recours aux agents contractuels devant être subsidiaire. Le passage du recours aux contractuels comme variable d’ajustement à une voie de recrutement importante n’est pas souhaitable pour nos professions.

 

Recruter c’est bien, mais encore faut-il fidéliser les personnels déjà en place. Et encore une fois, l’Unsa-Éducation demande un choc de stabilité dans le monde de l’Éducation nationale.

Afin d’avoir des professionnels dans les différents corps de métiers , qui s’engagent pour longtemps car passionnés, encore faut-il être en mesure de leur proposer des déroulés de carrières motivants, avec une formation initiale solide et une formation continue de qualité, basée sur les demandes des collègues.

 

Si nos gouvernants souhaitent vraiment créer un choc d’attractivité, ils seraient bien inspirés d’entendre enfin et de prendre en compte ce que ne cessent de demander les personnels qui tiennent à bout de bras notre système éducatif.

·        En premier lieu, ils souhaitent être reconnus et respectés. Reconnus comme professionnels et payés comme tel.

En refusant d’augmenter de plus de cinq points d’indices les fonctionnaires, le gouvernement fait le choix du conflit. C’est pour cela que nous avons appelé à la grève le mardi 19 mars. Car en terme de stabilité, nos salaires vont l’être en 2024, alors que notre pouvoir d’achat s’est réduit considérablement, faute à l’inflation qui n’a pas été suivie d’augmentations proportionnelles.

·        Pour les personnels, il n’est plus possible d’ignorer la dégradation continue des conditions de travail. L’attractivité de nos métiers devra passer par  une amélioration sensible  des conditions de travail, qui permettent de s’épanouir, s’enrichir intellectuellement et humainement en travaillant.

Malheureusement, là encore, le tableau est bien noir. Les collègues font remonter, notamment par les registres SST, beaucoup de mal-être au travail. Agressions, remises en cause, incivilités dégradent de plus en plus le climat scolaire et par conséquences les conditions de travail. Le manque de moyens humains et matériels font de l’inclusion un générateur de souffrances pour les collègues.

·        Enfin, le manque de clarté de la politique éducative nationale, son lot de priorités, de journées spéciales, de projets, de plans, toujours transmis par les médias et non par voie hiérarchique, désespèrent nos collègues.

 

Dans ce contexte, les différentes cartes scolaires, extrêmement négatives pour notre académie ne font que renforcer le sentiment d’une volonté de faire à bas coût et peu importe le résultat.

Non les personnels ne peuvent plus faire mieux avec moins et leur extrême professionnalisme et leur dévouement , qui faisaient tenir le système, ne suffira plus à combler les manques des politiques éducatives, aux logiques financières.

Inlassablement, l’Unsa-Éducation exhorte le pouvoir exécutif à s’emparer activement de ce que disent les professionnels qui travaillent à l’Éducation nationale. Rester sourds à ces remontées de terrain alors même que le monde du travail est en pleine mutation est irresponsable. Ce que les travailleurs et travailleuses acceptaient hier, n’est aujourd’hui plus acceptable et plus accepté notamment par les jeunes qui arrivent sur le marché du travail. 

L’Unsa-Éducation rappelle  que ce n’est pas en continuant d’ignorer les problèmes que ceux-ci disparaitront. Pendant combien de temps le pouvoir macroniste va-t-il encore maltraiter ses personnels et sacrifier par voie de conséquence les plus fragiles de nos jeunes ?

 


Compte rendu du Comité Social d’Administration Académique (CSA) de repli de l’académie de Reims

du mercredi 20 mars 2024 au rectorat (Reims)

 

 

Membre de l’administration du Rectorat de Reims présent.e.s

M. le Recteur Vincent STANEK absent

Mme Valérie PINSET, Secrétaire Générale d’Académie

M. Cyrille BOURGERY, Secrétaire Général d’Académie Adjoint DRH

Messieurs et Mesdames les DASEN

 

Représentant.e.s de la Fédération Unsa Education Académie de Reims présent.e.s

Arnaud MEILHAN, SRAA UNSA Education Reims

Jean-Michel ALAVOINE, SE-UNSA Reims

Mickaël ADAMKIEWICZ, SA A&I UNSA Reims

Lydie DUPAS, SNPDEN UNSA Reims

 

 

Ordre du jour

 

 Point 1. Approbation du procès-verbal de la séance du 16 janvier 2024

Point 2. Évolution de l’implantation des emplois d’enseignement et d’éducation, de postes spécifiques académiques, de postes de direction, d’administratifs et de laboratoire (pour consultation)

Point 3. Projet de création d'un service académique de gestion des AESH (pour examen)

Point 4. DGH des lycées, LP, lycées d’enseignement adapté (pour examen)

Point 5. Plan d’actions sur le recrutement (pour débat)

Point 6. Évolution de la charte informatique (pour débat)

Point 7. Fusion du lycée général et technologique et du lycée professionnel Édmé Bouchardon (Chaumont) (pour débat)

 


 

Réponse de Mme la SGA à la déclaration liminaire

Sur la mise en place du socle des savoirs : Travail avec les personnels de direction pour les accompagner dans les opérations de rentrée. Cela a déjà été fait par M le recteur et se poursuivra par le biais d’un appui du corps d’inspection.

 

Concernant les coupes budgétaires,  Mme la SGA entend bien l’inquiétude, mais le retrait du budget au ministère MEN correspond à un montant inférieur de 1% sur la totalité du budget. Le ministère va prendre sur sa réserve donc il n’y aura pas forcement d’impact.

 

Gestion des personnels : volonté académique d’améliorer les choses du recrutement des personnels, à leur accompagnement.

Mme la SGA n’est pas convaincue que le bouche à oreille ne soit lui-même suffisant pour les enseignant.e.s.

L’Unsa-Éducation précise que cela ne concerne pas seulement les enseignant.e.s. et fait un rappel sur le  baromètre  Unsa-Éducation des métiers de l’Éducation : 57% des IEN ont répondu qu’ils ne conseilleraient pas à un tiers de devenir IEN. Ce sont des cadres et pourtant ils ont le même sentiment que les autres personnels.

 

 

Mme la SGA nous rejoint sur les conditions de travail des personnels, que la stabilité de l’environnement doit contribuer à la stabilisation dans le cadre de la politique de recrutement.

L’Unsa-Éducation : clarification des propos sur les groupes de besoin/niveau : on est à un stade où il n’est plus utile de faire de la littérature.

Visio ministre et 1er ministre : bcp de personnels ont posé la question de la technicité et n’ont pas reçu de réponse.

Exemple : élèves de 6ème avec quota de 6 heures de cours dans la journée max 7h. On dispose de 4 jours pleins et une demi-journée.

D’un point de vue technique alerte sur l’infaisabilité de la mise en œuvre.

Mise en place pour le niveau de 6ème, sachant qu’il n’est pas possible d’avoir 2h de Français d’affilé dans la journée. chaque jour.

L’UNSA Education précise également que la collectivité met une pression importante pour le changement d’un nouveau logiciel qui serait « moins performant » alors que le calendrier est contraint voir intenable.

 

Mme la SGA explique que le ministère ne s’est pas penché sur le détail de la préparation de la rentrée c’est pour cela que c’est au niveau académique et départemental que cela se joue. C’est pour cela qu’il y a des regroupements au niveau département pour en discuter.

Mme la SGA confirme bien que les classes de niveau ne sont pas à l’ordre du jour.

Mme la SGA répond qu’il n’y a aucune pression de la part de l’académie sur le choix du logiciel imposé par les collectivités.

 

 

Point 1. Approbation du procès-verbal de la séance du 16 janvier 2024

 

PV du 16-01-2024 non présenté donc reporté au prochain CSA-A.

L’UNSA- Éducation interpelle l’employeur sur la non présentation également du PV du 6 novembre 2023. Ce dernier avait donc fait l’objet d’un report lors du CSA-A du 16-01-2024 à ce CSA-A du 21-03-2024 mais force est de constaté son absence.

Mme la SGA va y regarder en expliquant un peu d’éléments un changement de personnel au sein du service dialogue social ce qui peut porter le flou. Mme la SGA veillera à un envoi sans délai. Report donc au prochain CSAA des deux PV pour l’approbation.

 

Une autre OS demande également le moyen de communication officiel des documents de travail en amont car il y a eu différents courriels avec différentes versions. Si l’outil nuage portait certains problèmes techniques il avait le mérite d’apporter une vue d’ensemble des documents. Enfin certains membres du CSA (OS) n’ont toujours pas acces à nuage.

M le SGA DRH répond qu’il l’est de droit à l’acces à tous les membres du CSA au l’outil nuage. Il va y regarder également.

 

 

Point 2. Évolution de l’implantation des emplois d’enseignement et d’éducation, de postes spécifiques académiques, de postes de direction, d’administratifs et de laboratoire (pour consultation) en LYCEE

 

Évolution de l’implantation des emplois d’enseignement et d’éducation,

 

- 43 suppressions sans carte scolaire (12 dans le 08, 6 dans le 10, 14 dans le 51, 11 dans le52)

EPS L1900 : lyc Jean-Baptiste Clément à Sedan

Allemand L0421 : LPO Marie de Champagne Troyes, lycée Bayen Châlons, lyc Diderot Langres

Génie électrique option électro. P5200 : Fontaine du Vé Sézanne

L8015 : Joliot Curie Romilly sur Seine (poste spé)

P8039 :  Denis Diderot Romilly sur seine

Eco gestion option compta. L8012 : Joliot Curie Romilly sur Seine, Lyc. Pierre Bayle Sedan, Lyc. Bazeille Sedan, Lyc Diderot Langres

SII option Energie L1412 : Les Lombards Troyes

L1414 : Diderot langres 2 sans carte scolaire (dont poste spé)

Lettres modernes L0202 : Pierre Bayen Châlons

Lettres classiques L0201 :  lyc. St Exupéry Saint Dizier

STSM L7300 :  Oehmichen Châlons

Biochimie L7100 : Lycée Sévigné

Mathématiques L1300 : Lyc. Diderot Langres

Anglais L0422 : Libergier Reims

Espagnol L0426 :  Libergier Reims

Arts appliqués L6500 : Libergier Reims

Physique chimie L1500 : Lycée Monge Charleville

Italien L0429 : Pierre Bayle Sedan

Génie mécanique P4500 :  lycée Jean-Baptiste Clément Sedan

Génie électrique P5100 :  lycée Jean-Baptiste Clément Sedan

Lettres anglais P0222 : LPO Jean Moulin Revin

Philosophie L0100 : Chagall, Blaise Pascal Saint-Dizier

Industries graphiques P6100 : Georges Brière Reims

Hôtellerie option service P 8520 : LPO Bazeilles, Sedan

G0170 : SEGPA EREA Châlons

 

7 Suppressions avec carte scolaire

 

1 en Allemand L0421 : lycée Clémenceau Reims

2 en L1414 (SII méca) : Hessel Epernay, Diderot Langres

1 en Lettres classiques L0201 :  lyc Diderot langres carte scolaire

2 en Mathématiques L1300 :  2 cartes scolaires sur les postes spé. avec transfert vers NSI L6200 NSI Roosevelt Reims

1 en Anglais L0422 : Lycée Bazeilles

 

Transformation d’un poste non spécifique en poste spé

H/G L1000 : lycée Bachelard Bar-sur-Aube

Anglais L0422 : Libergier Reims

Arts appliqués L6500 : Gonzague Chaumont x2, lyc. De Gaulle Chaumont

Génie méca P4500 : Oehmichen Châlons

SII L1413 :  Blaise Pascal Saint-Dizier

 

Transformation d’un poste spécifique en poste non spé

Génie civil P3010 : 2 postes au lycée Gonzague Charleville

Mesures physiques L1511 :  Georges Brière Reims

Physique chimie L1500 : Jean Talon Châlons

 

34 Créations (7 dans le 08, 10 dans le 10, 12 dans le 51, 5 dans le 52)

Ulis G0176 : lyc JB Clément Sedan (poste spé), LPO Diderot Langres

SII L1412 : Lyc. Bazin Charleville poste spé, blaise pascal st dizier spé

EPS L1900 : Lyc. Bazin Charleville, lycée Chrestien Troyes (poste spé), LPO Arago Reims

P3010 : 2 postes à Charles De Gonzagues, Charleville (transformation de postes spé nationaux en postes non spé.)

Lettres-HG P0210 : LPO Jean Moulin Revin, 2 postes au LP Gabriel Voisin Troyes

Histoire géo L1000 : LPO Bachelard Bar-sur-Aube (poste spé), Lyc. Charles De Gaulle Chaumont (spé)

Conducteurs P6310 : LP Val More Bar/Seine

Eco gestion P8038 :  LP Val More Bar/Seine (poste spé)

Gestion L2080 : Joliot Romilly sur Seine (poste spé)

Eco gestion L8013 : Lyc. Joliot Romilly/Seine

STMS P7300 : LP Le Château Sedan, Lyc. Marie de Champagne Troyes

Anglais L0422 : Les Lombards Troyes, Lyc. Bayen Châlons, Ly. Libergier Reims (transformation d’un poste en spé)

NSI L6200 : 2 postes spécifiques à Roosevelt Reims (transfert de disciplines 1300 vers 6200)

Biotech L7200 : LP Europe Reims (poste spé)

Maths L1300 : LPO Arago Reims

Mesures phys. L1511 : LPO Brière Reims (transformation d’un poste spé national en non spé)

Physique chimie L1500 : LGT Colbert Reims, jean talon chalons

Génie civil P3020 : Lyc. La Fontaine du Vé Sézanne

Génie méca P4500 : Lyc. Oehmichen Châlons (poste spécifique)

SII L1413 : Lyc. Blaise Pascal Saint-Dizier (poste spécifique)

Arts appliqués L6500 : 2 postes Charles de Gaulle (postes spé)

 

L’employeur relève une coquille relevée sur le document :

39 créations au total et non 40

17 créations dans la marne et non 18

33 sur les 72 qui sont concernés par une suppression.

Pour les mesures à SEDAN c’est allemand.

 

Vote CONTRE : UNSA, SGEN et  FSU

 

Évolution de l’implantation de postes spécifiques académiques

Vote ABSTENTION : UNSA  et SGEN       Vote CONTRE : FSU

 

Évolution de l’implantation de postes de direction

Mme la SGA informe qu’il y avait déjà eu débat lors du CSA-A du 16-01-2024 sur la perte du poste de direction et que l’agent concernée en avait été informé.

Vote CONTRE : UNSA, SGEN et  FSU

 

Évolution de l’implantation de postes de CPE

Vote CONTRE : UNSA, SGEN et  FSU

 

 

Évolution de l’implantation d’administratifs et de laboratoire

 

L’UNSA-Éducation ne va pas revenir à ce qui a été étayé en GT moyen ETP du BOP 141du 23/02/24, mais il est important de souligner la bonne prise en compte par l’administration concernant les alertes multiples faites par l’UNSA-Éducation entre autres sur les conséquences directes des suppressions de postes des années passées, des évolutions de certaines missions et de ce qui en découle sur la qualité de vie et des conditions de travail des personnels administratifs avec pour effet au final des impacts sur les enseignant.e.s mais également sur les élèves. L’UNSA-Éducation souligne à nouveau que les personnels administratifs sont des personnels essentiels pour ne pas dire indispensables au bon fonctionnement de la communauté éducative de l’académie.

 

Vote CONTRE : UNSA, et FSU            Vote ABSTENTION : SGEN

 

 Requalification de la filière administrative :

 

Mme la SG, informe que pour les 2 années restantes de la mise en œuvre du plan de requalification de la filière administrative, il y aura la programmation d’un GT avec les OS pour un travail de construction des postes requalifiables.

L’employeur présente les postes requalifiés dont les éléments de critères ont été exposés en GT semaine dernière.

L’UNSA-Éducation regrette la présentation du projet de requalification finalisé des postes administratifs du BOP 141 réalisé sans la participation des organisations syndicales d’une part et intervenu au dernier moment sur un groupe de travail comme point supplémentaire avec document sur table sans annonce préalable en amont de la tenue de ce GT d’autre part. Lors du CSA-A du 16/01/2024, l’UNSA-Éducation avait demandé la tenue de GT spécifiques concernant les mesures d’emplois du BOP 141 et BOP 214. Au GT du 23/02/2024, l’UNSA-Éducation avait réitéré, dans sa déclaration liminaire, son souhait d’une mise en place d’un groupe de travail pour les personnels des services académiques qui subiront eux aussi des suppressions de postes

L’UNSA-Éducation a donc réitéré une troisième fois la demande de tenue d’un groupe de travail sur les mesures d’emplois dans les services académiques (BOP 214) et pour les requalifications sachant que le CSA-SA du 26/03/2024 avait à l’ordre du jour ses deux points d’importance.

 

En réponse, Mme la SGA s’engage à la programmation rapide d’un groupe de travail sur ces deux thèmes en amont du prochain CSA-SA.

L’employeur informe que pour le sort des agents dont les postes sont requalifiés il n’y aura pas de mobilité imposée sur ce type de décisions.

 

Vote ABSTENTION : UNSA  pour les raisons concernant la présentation dans un GT du projet non explicité en amont et de l’apport du document sur table         Vote POUR : FSU et SGEN

 

 

Point 3. Projet de création d'un service académique de gestion des AESH (pour examen)

 

L’employeur présente le contexte à l’origine de ce projet : Transfert de la gestion des AESH du Hors T2 et vers le T2, d’où l’impossibilité de laisser la gestion sur un EPLE .

CdIi-sation pour une quantité très importante des AESH.

A la rentrée 2024, un service académique de gestion des AESH sera mis en place et assurera au 1er janvier 2025 la gestion pleine et entière des 2650 AESH de l’académie.

Ce service sera composé de 9 personnes : 1 chef de service, un adjoint et 7 gestionnaires, chaque gestionnaire assurant le suivi de 450 AESH.

 

L’employeur précise que cela ne remet pas en cause de la qualité du travail et du service mutualisé de la DSDEN 52 et du lycée Jean Jaurès.

Les impacts pour les personnels ayant la charge de cette gestion des AESH jusqu’à présent sont présentés (4 agents à la DSDEN 52 et 2,5 agents au Lycée Jean Jaurès

Les agents ont été informés en réunion collective et dans un second temps il y aura un entretien individuel et l’accompagnement des agents.

Mme la SGA donne des précisions sur les agents de la DSDEN 52 : on ne peut pas préjuger des 4 mesures de cartes scolaires car s’il y a des postes au sein de la DSDEN. Cependant si à la DSDEN ils ne sont pas éligibles cela sera une MCS et participation au mouvement AMIA..

L’UNSA-Éducation informe qu’il y aurait des postes disponibles au sein de la DSDEN selon les échanges lors du GT.

M le SGA DRH  renchérit avoir annoncé des postes vacants sur le bassin de Chaumont.

Sur les deux équipes avec intentions particulières sur les collègues de 52 qui ont des compétences reconnues.

Au final il y aura une procédure harmonisée dans les 4 départements

L’UNSA-Éducation informe avoir compris qu’il n’y aurait une évolution du mouvement interne à savoir que lors du mouvement même si l’agent demande le même RNE de la structure où il occupe le poste, il pourrait ainsi prétendre à la MCS au sein même de la même structure.

L’UNSA-Éducation a demandé si les postes crées du nouveau service recrutement seraient d'ores et déjà affichés sur AMIA la semaine prochaine y compris les postes profilés . 

L’employeur répond par la positive d’où l’importance de présenter ce point au CSA-A de ce jour. Même si un arrêté de création de services sera présenté au CSA A de juin 2024.

 

L’UNSA-Éducation fait le constat que dans d’autres académies le projet de création des AESH a déjà été fait, il faut tout de même retenir les difficultés pour certaines académies à faire tourner correctement le service car suite à la perte des compétences, la gestion des dossiers AESH et en parallèle la formation des nouveaux agents ont été très compliquées à mettre en œuvre (pour exemple l’académie de Clermont Ferrand qui se retrouve en difficulté depuis 2 ans. L’UNSA-Éducation alerte l’employeur sur ce point et insiste ainsi sur le transfert des compétences des agents sortants avec ceux rentrants est plus que primordial pour éviter le pire et ainsi assurer la continuité du service.

 

Concernant la future organisation du service académique de gestion des AESH, l’UNSA-Éducation demande que les AESH rattachés à un PIAL soient tous gérés par le même gestionnaire.

 

Point 4. DGH des lycées, LP, lycées d’enseignement adapté (pour examen)

 

Un tableau récapitulatif de la DGH des lycées, LP et LEA est présenté.

 

L’UNSA-Éducation s’étonne que dans certains établissements le taux d’HSA se situe autour de 20%.

Le rectorat répond que la situation s’améliore par rapport à l’an dernier et que la moyenne académique est autour de 11%.

 

 

Point 5. Plan d’actions sur le recrutement (pour débat)

 

La Secrétaire Générale d’Académie présente le plan académique de transformation de la fonction recrutement.

L’objectif est de rendre notre académie plus attractive. L’élaboration de ce plan a mobiliser des acteurs locaux (équipes internes) et s’est aussi appuyé sur des partenariats (France Travail, APEC etc…) pour avoir des éléments afin d’élaborer un plan d’actions académiques concernant le recrutement.

Ce plan s’articule autour de trois grandes thématiques : Renforcer l’attractivité, dynamiser le recrutement, accompagner et fidéliser les personnels.

L’UNSA-Éducation exprime sa satisfaction de voir le rectorat de Reims s’emparer de la question de l’attractivité de nos métiers. La démarche autour de ces trois axes est intéressante et indispensable. Comme nous le disions dans notre déclaration liminaire, recruter, c’est bien, mais encore faut-il être capable de conserver les personnels au sein de notre académie.

L’UNSA-Éducation espère que le Rectorat de Reims sera en mesure de mobiliser suffisamment de moyens en terme de personnes, de compétences et de temps. Investir les réseaux sociaux, par exemple, nécessite de s’y consacrer quotidiennement…

 

Après cette présentation générale, des échanges ont eu lieu sur des sujet plus précis.

 

Concernant le recrutement de nouveaux personnels : L’UNSA-Éducation explique qu’il n’y a rien de pire quand ces nouveaux arrivants se retrouvent tout simplement abandonnés sur les postes. Effectivement les obligations d’accompagnement de présentation de fiche de postes, de tutorat etc …sont bien notifiés, sur le papier. Il n’empêche que dans la réalité l’employeur a parfois du mal à concrétiser tout cela..

Concernant le tutorat : L’UNSA-Éducation rappelle aussi la nécessité de revaloriser l’indemnité du tutorat quand bien même dans d’autres corps il y a une différence importante. La mission de tutorat qui trouve difficilement des candidats est essentielle et nécessite un temps travail non négligeable et cela doit passer par une reconnaissance de la mission à savoir par une indemnité digne de ce nom.

Le rectorat répond qu’il est effectivement important de pourvoir à une indemnité plus conséquente dans la limite des capacités disponibles dans l’académie c’est-à-dire à une revalorisation.

 

Concernant l’accompagnement des personnels recrutés : L’UNSA-Éducation insiste sur le fait que pour rendre certains territoires (ruraux notamment) plus attractifs, il est indispensable de présenter l’environnement familial possible (conjoint et enfants), mais aussi l’environnement culturel, sportif…

Le rectorat répond qu’il est bien conscient que c’est un axe à travailler.

Concernant le recrutement de personnels contractuels : L’UNSA-Éducation redit sa vigilance sur la proportion de personnels contractuels par rapport aux personnels titulaires

Le rectorat répond que le volume des contractuels n’augmente pas de façon sensible.

 

Enfin l’Unsa-Éducation fait remarquer que la question de l’attractivité des métiers est une question qui dépasse le seul périmètre de l’Éducation nationale et même de la Fonction publique. Le secteur privé fait les mêmes constats.

Il est donc indispensable d’acter l’évolution sociologique du rapport au travail. Ce qui était acceptable et accepté hier ne l’est plus aujourd’hui. Il faut en tenir compte sous peine de ne plus trouver suffisamment de personnels.

 

Point 6. Évolution de la charte informatique (pour débat)

 

Le rectorat présente l’évolution de la charte informatique. Afin de renforcer les risques informatiques, un nouveau proxy va être installé sur les ordinateurs des académiques et des établissements.

L’UNSA Education demande si le réseau des CIO qui utilisent les sites des différentes universités seront aussi concernés.

 

Point 7. Fusion du lycée général et technologique et du lycée professionnel Édmé Bouchardon (Chaumont) (pour débat)

 

Il y aura malgré la fusion, la conservation des 2 RNE d’établissement. Il est indispensable d’en informer les collègues impactés par cette opération. Cela peut avoir des implications en cas de mesure de carte scolaire dans les années à venir.