Retour à l'article normal

SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

Point Covid du 4 mars avec le Dasen

 

POINT COVID IA-DASEN 51 le 04 03 2022


Présence de M. Claval (DASEN de la Marne), M. Rochedix, le Dr Lavaill et Mme Bouillon (infirmière).

Point sanitaire toutes les 2 semaines.

Unsa Education Aline Geeraerts, Benoit Folb, Solenne Massicard, Agathe Bonnemayre


Le DASEN rappelle l’annonce de la levée du port du masque le 14 mars en intérieur, y compris dans les écoles. Il souligne qu’il n’y a pas d’obligation d’enlever le masque, chacun fait comme il l’entend. Reste le masque dans les transports. L’Unsa Education pose la question des transports scolaires et sorties scolaires. Pas de relâche de la vigilance car nous sommes trop loin du taux d’alerte de vigilance à 50. Le retrait du port du masque peut donner comme signale que le virus ne circule plus. Dans 10 jours nous observerons l’ampleur de la décrue. A notre demande de précision sur la programmation du dépistage salivaire, le DASEN confirme la légitimité de programmer encore pendant 2 semaines et nous verrons ensuite.

Pour L’Unsa Education, c’est compliqué d’émettre un jugement par rapport à l’autorité médicale. Nous sommes collectivement contents d’abandonner le masque. Chacun fera comme il le sent. Les parents et collègues nous ont fait remonter les difficultés masque / lecture. Le retrait du masque va faire que les élèves vont respirer psychologiquement. C’est une longue période qui agit sur tout, psycho, apprentissage, psychique. 

Le Dasen précise qu’un stock de masque est disponible en DSDEN. Et il pourra donc répondre à la demande si nécessaire, y compris pour des FFP2.

L’Unsa Education a rappelé l’importance de l’éducation aux gestes barrières et l’appui des personnels infirmiers pour sensibiliser les élèves, avec des interventions, qui sont plus pertinentes, comme cela a été fait au début de la pandémie.

L’épidémie de gastro a été très importante cette année, donc les gestes barrières, par lassitude, ont été un peu mis de côté.

Mme Bouillon, infirmière technique, nous rejoint sur ce point, et affirme que les interventions se sont poursuivies, notamment dans le 1er degré. Cette prévention est importante.

L’Unsa Education aborde d’autre sujets :

  • Demande de retour aux horaires classiques de la ville de Reims : le Dasen va faire remonter à Madame Marchet.
  • Le Recteur a demandé que des bilans locaux soient fait : nous avons demandé à ce que les équipes soient accompagnées et que le cadre et ses attendus soient bien définis et que cela soit facile d’appropriation. Le Dasen a bien reçu un courrier du Recteur à ce sujet et l’a évoqué hier en conseil d’IEN : La nécessaire attention aux élèves les plus fragiles en cette sortie de crise car, fragilité immédiate ou différée, il faut que chaque école soit en capacité d’effectuer une analyse selon ses besoins identifiés pour penser le jour d’après. (Comportements, sédentarité, psychologie et scolaire…)
  • Suite à la surcharge de travail des circo ces derniers temps, beaucoup de demande de justificatifs et de récupération de documents pour les ASA sont demandés aux collègues.  Il est dommage de ne pas pouvoir clore le dossier par une attestation sur l’honneur, si les pièces ne peuvent être récupérées sur le portail SIDEP ou declare.ameli.
  • Le Dasen a déclaré devoir prioriser les actions de formation reportées.

Les 3 organisations syndicales sont en accord avec le DASEN pour alléger les réunions bi mensuelles en les couplant avec les GT CHSCT D. Malgré tout si la situation l’exige, nous reviendrons à un mode direct tous les 15 jours.

Le Dasen a souhaité faire un point sur la situation de l’Ukraine et l’accueil des réfugiés, en s’appuyant sur les directives du préfet car cela aura une incidence sur la population scolaire.

Le préfet travaille sur les identifications des hébergements avec les élus. Il y a la question des dons. Si des écoles le souhaitent, bien évidemment il faut le faire.Comment structurer ces questions: en faisant appel avec la Croix-Rouge, pour que l’on soit capable de recenser, d’accompagner et de scolariser. Le préfet veut coordonner les services de l’état. Les personnes qui se déplacent sont souvent des mamans et des enfants. Nous avons une immédiateté d’aider des mamans qui ne parlent pas la langue et qui n’ont pas de connaissance du territoire. Il y a une urgence d’être dans un processus d’accueil de manière immédiate des enfants. Les élus locaux sont en 1ere ligne avec les personnes qui arrivent. Le maire est donc le 1er relais. Il connait les hébergements, les écoles etc et il peut immédiatement orienter les familles. Le Dasen va communiquer à l’ensemble des maires, pour qu’ils soient en capacité d’orienter et donc d'accueillir les enfants au sein des écoles de proximité.

Intervention de l’Unsa Education :  l’accueil de toute cette population et des élèves est crucial. Mais avec la barrière de la langue, est-ce possible de missionner des diplomes en FLE, de déployer les personnels UPE2A, d’avoir des interprètes, faire en sorte que les enseignants ne soient pas démunis.

Le Dasen souligne qu’ils doivent clarifier le nombre de familles que nous voulons accueillir car nous sommes dans la gestion de l’urgence. Il y a 4 familles dont 2 arrivées à Vitry le François. La réflexion est    d' accueillir, héberger, faire un suivi social et scolariser. De ce fait on se met en ordre de marche. Le travail se fait aussi avec le 2nd degré, le président du conseil départemental, les chefs d’établissement. Le CASNAV peut aider dans le 2nd degré. Dans le 1er degré, le DASEN déclare que nous savons faire. Afin de dépasser la barrière de la langue, une identification de personnes ressources est en cours car ce n’est pas une population qui  parle Anglais, notamment avec des personnes russophones.

M. Rochedix a souligné que notre bonne pratique marnaise avait été appréciée notamment en 2015 avec les Syriens. L’accueil républicain s’était plutôt bien passé. Trois lieux de convergence de collectes et de l’acheminement ont été mis en place par le président de région, dans le grand est : les aéroports de Vatry, Strasbourg et Nancy. Des centres de collectes locaux seront rapidement positionnés à Reims et Châlons…. Pour les dons locaux, pour les écoles M. Rochedix recommande que les institutions locales (mairies, assoc) guident le format des collectes spontanées.

L’Unsa Education met en avant qu’il serait bienvenu d’identifier les besoins pour guider les dons et que cela reste utile.

Le Dasen répond que le maire est au cœur du processus et qu’il centralise pour répondre au mieux, et au plus vite. La structuration et la répartition des collectes de dons sont en cours, soit par des organismes, soit par les acteurs locaux identifiées par les élus. M. Rochedix rajoute qu’une liste des choses utiles aux réfugiés a été envoyée par le président de région.