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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CTA 8 juillet 2021

 

Déclaration liminaire de l’Unsa-Éducation au CTA du 8 juillet 2021

 

 

 

Monsieur le Recteur, Mesdames, Messieurs,

Un an et demi de crise sanitaire, cela laisse des traces…

… dont il faudra bien tenir compte dans les années à venir.

Il est temps que la fin d’année arrive. Pour nos élèves d’abord, victimes de cette crise sanitaire certes, mais aussi victimes de toutes ces organisations changeantes qui ont impacté leurs apprentissages, bien sûr, mais aussi leurs conditions de travail et qui enfin, n’ont pas permis à certains de se projeter sereinement dans leur parcours de formation.

Il est temps que la fin d’année arrive. Pour les personnels également. Cette année aura été marquée par la dégradation du dialogue social au plus haut niveau, par une gestion chaotique des personnels dans le cadre de la crise sanitaire, par l’absence d’écoute et de considération.

Et croyez bien, Monsieur le Recteur, qu’il ne s’agit pas là d’un discours syndical convenu.

C’est ce qui ressort du 9ème baromètre des métiers organisé par l’Unsa-Éducation auquel ont répondu près de 35.000 personnels de l’Éducation nationale (dont 3700 exerçant leur métier dans le Grand-Est).

Avec une participation en nette hausse, les résultats de cette 9ème édition du Baromètre des métiers montrent combien, quel que soit leur métier, nos collègues sont impactés par la crise sanitaire alors même que le malaise dans la profession se confirme d’année en année.

Que nous disent les collègues, enseignants, personnels administratifs, personnels de direction, personnels santé et sociaux, personnels des corps d’inspection, personnel ITRF, CPE, AED, AESH ?

À 92% nos collègues sont toujours aussi nombreuses et nombreux à aimer leur métier et les variations entre 2020 et 2021 laisse entrevoir une forme de résilience. Dans ce contexte aussi inédit qu’anxiogène, les personnels de l’éducation ont permis de garantir la continuité du service public d’éducation. Ils ont assuré ce lien précieux avec les élèves et leur famille ce qui est confirmé dans leurs réponses et leurs contributions aux questions ouvertes. En étant 76% à se dire heureux d’exercer leur profession et 73% à trouver du sens à leur missions, c’est respectivement en hausse de +3 points et + 5 points en comparaison aux résultats de l’année 2020.

Pour autant, ce sursaut ne parvient ni à inverser, ni même à masquer la tendance observée depuis des années, encore plus nette depuis 3 ans et que nous avions désignée comme une « rupture de confiance ». En effet, 66% des personnes ayant répondu disent ressentir un manque de respect et de reconnaissance dans l’exercice de leur pratique professionnelle, soit une augmentation de +2 points par rapport à 2019 et + 14 points par rapport à 2016.

Par ailleurs, elles sont toujours plus nombreuses à exprimer une perte de sens, 24 % contre 20% en 2019 et 18% en 2016.

Et seulement 3 collègues sur 10 estiment que leurs conditions de travail sont satisfaisantes.

Localement aussi, des points de friction ont émaillés l’année scolaire des collègues. Et comme l’UNSA-Éducation n’a pas l’habitude de faire des discours de posture, transformant les instances et autres GT en « comités théodules », nous allons faire un focus sur certaines situations.

  • Les personnels administratifs travaillant en services déconcentrés (RECTORAT, DSDEN, CIO, CMS etc ), services qui accueillent du public au même titre que les EPLE, n’ont pas été destinataires d’autotests. L’Unsa-Éducation y voit une iniquité de traitement. Et s’entendre dire en CHSCTA qu’ « ils n’ont pas été pourvus pour ces missions-là », cela nous interpelle alors que ces mêmes autotests s'entassent dans les EPLE et DSDEN faute de trouver des preneurs.
  • La dotation en AED des établissements scolaires annoncée vers le 15 juin il y a quelques années, le 30 juin l’an dernier, n’est pas connue cette année, ce qui signifie que les AED présents cette année dans les collèges et lycées attendent désespérément d’avoir confirmation qu’ils seront en emploi à la rentrée. C’est lamentable. Où est la considération pour les personnels ?
  • Dans les Lignes Directrices de Gestion, il est question de prendre en considération les situations particulières des collègues.

Si tel est le cas, alors, Monsieur le Recteur, nous attendons de votre part un accord sur les recours gracieux en révisions d’affectation des admis CRPE qui souhaitent changer de département pour des raisons particulières et ce d’autant que des PE contractuels devraient être recrutés pour la rentrée prochaine. Bien évidemment, l’UNSA Education demande que la liste complémentaire soit épuisée avant d’ouvrir des emplois contractuels. Notre académie manque d’enseignants 1er degré (d’ailleurs les titulaires obtiennent rarement un temps partiel sur autorisation pour cette raison). Il est encore temps de donner un peu d’air à la profession.

Sur ce même sujet que penser d’une procédure de recours communiquée une semaine après l’annonce de l’affectation de ces mêmes stagiaires, obligeant ainsi quelques-uns à refaire une procédure pour un recours qu’ils avaient déjà fait, aux bons destinataires d’ailleurs, leur occasionnant un n’ième coup de stress ?

  • Trop de réponses à nos questions posées en CTA restent désespérément sans réponse.
  • Concernant le mode de calcul de la dotation « équité » pour les collèges. Lors du CTA du 19 janvier le tableau présenté faisait référence à l’IPS des établissements. Les représentants de l’Unsa-Éducation ont demandé la communication des IPS et de la dotation équité correspondante pour la rentrée 2021, en différenciant collèges REP, collèges REP+ et collèges hors REP (il ne s’agit pas de nommer les établissements).

L’Unsa-Éducation a reposé cette question au CTA du 16 février 2021. Monsieur le Recteur avait accepté de communiquer ces éléments, mais nous ne les avons toujours pas (sauf s’ils sont arrivés dans ECA mais nous n’avons pas eu de message signalant des ajouts). A ce jour ces informations n’ont pas été communiquées.

  • Autre exemple : lors de la présentation du bilan social au CTA du 16 février 2021, en séance l’UNSA a demandé que les données sur la répartition genrée des personnels de direction entre les différents emplois (proviseur, proviseur adjoint, principal et principal adjoint) soient communiquées, ces données figuraient dans le bilan social de l’année précédente. Monsieur le Recteur avait répondu positivement à cette demande. A ce jour ces informations n’ont pas été communiquées, pourrions-nous en disposer avant la fin de l’année scolaire ?
  • Sur le GT AESH « conditions d’exercices des AESH », que nous demandions depuis 2 ans, nous sommes satisfaits, après une crispation en effet, de pouvoir siéger avec un AESH « expert », ce GT étant pour nous issu directement des demandes des OS représentatives en CTA. Les modalités de fonctionnement du GT nous conviennent : nous serons, comme nous l’avons démontré, constructifs et concrets dans l’intérêt de ces personnels précaires.

Après un an et demi de crise sanitaire, et les conséquences qui en découlent pour chacune et chacun, il est indispensable de penser l’avenir autrement. Dans l’Éducation nationale comme ailleurs…

Malheureusement, nous restons dans l’improvisation pour cette fin d’année alors que les équipes devraient s’engager fortement dans la préparation d’une année prochaine sensible où nous devrons réparer les dommages de la crise.

C’est en ce moment que la préparation de la rentrée de septembre doit se faire, même si la situation de la crise sanitaire s’est améliorée pour notre académie. Il ne faudrait pas exclure pour autant la mise en place localement d’éventuels scénarios dans l’hypothèse d’une 4ème vague.

Prévoir, c’est ce que l’employeur se doit de faire. Il y a eu tout au long de la gestion de la crise trop d’impréparation de la part du ministère. Des ordres et contre ordres, parfois l’absence de réponses laissant ainsi les responsables hiérarchiques bien démunis face aux questionnements des personnels.

Aussi, l’Unsa-Éducation engage le Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse à se départir de l’improvisation et de l’amateurisme dont lui et son ministère ont fait preuve depuis le début de cette crise.

Cependant, on peut légitiment douter d’un changement d’attitude de notre Ministre au vu de la circulaire de rentrée qu’il a commis.

De manière habituelle, une circulaire est adressée aux enseignants et personnels d’éducation pour donner des priorités et tracer des perspectives pour l’année à venir. Ici, le texte en question ressemble davantage à un best of des orientations mises en œuvre depuis 2017.

Le ministre a choisi le terme de maison commune pour qualifier l’Éducation nationale. Même si l’objectif est le bon, l’Unsa-éducation observe un tiraillement systémique de ce ministère (mais pas que celui-ci), entre l’aspiration d’un système éducatif taillé sur mesure pour la frange la plus favorisée de la population, et d’autre part, la nécessité de faire société à travers l’école ; c’est-à-dire agir en direction des publics qui n’ont pas la réussite scolaire en héritage et qui subissent souvent de plein fouet la ségrégation scolaire.

Généralement, les premiers obtiennent les meilleurs arbitrages. Cela se traduit dans toutes les enquêtes nationales et internationales. L’échec scolaire répété des élèves issus de milieux défavorisés est une maladie française, qui fait porter un risque sur notre avenir démocratique. Sur ce plan, ce ministère a été celui du temps perdu.

Un best of des dispositifs pas ou peu évalués

Devoirs faits, chorale à l’École, distribution des fables de La Fontaine, dédoublements en GS, CP et CE1 dans les Rep et Rep+…, de nombreux dispositifs sont encensés dans cette circulaire de rentrée. On peut se demander ce que les enseignants et personnels d’éducation vont bien pouvoir faire de ce panégyrique, même si le ministre n’oublie pas de les remercier avec profusion. Le point commun entre eux, est la quasi absence d’évaluation, malgré le montant souvent faramineux des moyens engagés.

Des annonces sans moyens dédiés, et des oublis

Des carrés régaliens seront mis en place dans chaque rectorat. Ce sont des cellules d’information et d’accompagnement autour de quatre angles : valeurs de la République, radicalisation, violences, harcèlement.

Outre l’incompatibilité entre le terme régalien et les valeurs de la République, opposées par essence à la monarchie, ce dispositif douteux voudrait démontrer une forme d’autorité républicaine, en faisant cohabiter dans un carré des actions souvent existantes, sans moyens supplémentaires.

Pour la première fois, le ministre évoque la question de la mixité scolaire en priorisant les dérogations au titre des demandes de bourses, notamment à destination des lycées les plus favorisés et en développant la multi-sectorisation des collèges et des lycées.

Hélas, cette volonté arrive en fin de mandat.

Encore hélas, rien n’est prévu pour le 1er degré.

Toujours hélas, aucune mesure ne s’adresse à l’enseignement privé, premier opérateur du séparatisme scolaire dans notre pays, et qui a largement bénéficié de financements de collectivités à la suite de l’abaissement de l’âge d’obligation d’instruction à trois ans.

On notera que, comme l’an dernier, les écoles et les établissements devront établir un plan de continuité pédagogique en cas de reprise de la pandémie. Mais pas plus que l’an dernier, ils disposeront de moyens et d’outils adaptés pour le faire.

Quant au chantier des adaptations pédagogiques à la rentrée, il est au point mort. Mais, bien sûr, les équipes pourront compter sur les évaluations nationales et les vacances apprenantes…

 Alors que le gouvernement annonce que la jeunesse est la priorité des priorités, on attend toujours le collectif budgétaire qui permettrait d’accueillir les élèves dans des conditions plus favorables à la rentrée prochaine. On attend aussi l’ouverture de places dans l’enseignement supérieur pour accueillir les 16% de candidats qui n’avaient aucune proposition de Parcoursup au 16 juin.

En reprenant des consignes maintes fois répétées cette circulaire de rentrée n’apporte ni nouveautés, ni moyens spécifiques pour mettre en œuvre ce qui est prescrit ; deux éléments que l’auto-congratulation ministérielle ne saurait faire oublier.


CTA de 14H30 à 20H20, en mixte, présentiel et visio

Membres de l’administration du Rectorat de Reims présent.e.s

  • M. le recteur Olivier BRANDOUY
  • Mme CONAN, secrétaire générale
  • M. Cyrille BOURGERY, Secrétaire Générale d’Académie Adjoint DRH
  • Madame Catherine MOALIC, DASEN des Ardennes
  • Monsieur Frédéric BABLON, DASEN de l’Aube
  • Monsieur Bruno CLAVAL, DASEN de la Marne
  • Monsieur Michel FONNE, DASEN de la Haute-Marne

Représentant.e.s de la Fédération Unsa Education Grand Est académie de Reims présent.e.s

  • Jean-Michel ALAVOINE, SE-UNSA Reims
  • Mickaël ADAMKIEWICZ, SA A&I UNSA Reims
  • Arnaud MEILHAN, SRAA UNSA Education Reims
  • Sylvie GANTHIER, SE-UNSA Reims
  • Véronique BRACONNIER, SNPDEN UNSA Reims
  • Sandrine MAHOURAUX, ITRF BI-O UNSA Reims

Ordre du jour

  • Point 1 : approbation des procès-verbaux des séances du 16 février 2021 et du 08 mars 2021 suite au VDU du 16 février, du 17 mars 2021 et du 29 mars 2021
  • Point 2 : plan académique de formation 2021-2022 (pour avis)
  • Point 3 : protocole temps de travail dans les services académiques (pour info)
  • Point 4 : prolongation de la période expérimentale du télétravail en service académique jusqu’au 31/12/21 (pour info)       
  • Point 5 : feuille de route RH définitive, lancement de la mission académique de l’encadrement (pour info)
  • Point 6 : présentation des BOP académiques : exécution 2020 et budget 2021 (pour info)
  • Point 7 : Questions diverses des organisations syndicales

 

Secrétaire adjoint de séance : UNSA

Monsieur le Recteur pense que les épreuves des examens notamment du Grand Oral se sont bien déroulées. Le ministre a toujours associé les enseignants et les chefs d’établissement dans la réussite de garder les écoles ouvertes.

Pour la dotation équité, volonté que cela soit communiqué ainsi que le bilan social.

Sur la crise sanitaire, le ministère travaille sur la rentrée prochaine avec 4 scénarios différents.

Problématique de l’évaluation des dispositifs, qui est un exercice nécessaire mais problématique, il faut avoir du recul. Exemple des Cordées de la réussite, besoin de ce recul indispensable. Besoin de temps encore sur de nombreux dispositifs.

Mme la Secrétaire Générale : Les copies de Français ont été mises le 19 juin à 13h à disposition des correcteurs. Les IPR avaient demandé de laisser libre sans oraux les correcteurs (le mercredi 30 juin sans passation d’oral). Les correcteurs avaient 60 copies. Retour des copies corrigées le 5 juillet au matin, puis à 18h au soir et les 30 copies restantes ont été corrigées dans la matinée du lendemain.

M. Le Recteur : Question de la modification de la date de retour des copies n’a jamais été posée au rectorat.

N°1 :  approbation des procès-verbaux des séances du 16 février 2021 et du 08 mars 2021 suite au VDU du 16 février, du 17 mars 2021 et du 29 mars 2021

 VOTE : adoptés à l’unanimité

 

N°2 : plan académique de formation 2021-2022 (pour avis)

Mme Charlier présente les axes de formation.

UNSA : problème des collègues administratifs qui ne sont pas remplacés quand ils ont une formation et donc qui annulent leur formation.

IA DASEN 51 : Changement de posture sur la formation : nécessité de partir des besoins du terrain pour ensuite proposer des formations, nécessité de partir des besoins des équipes. Question aussi de l’accompagnement des IEN dans ces démarches. Une démarche qui doit s’inverser : comment aider les directeurs à identifier les besoins ? C’est le rôle des IEN. Il faudra dans la construction des projets d’écoles réfléchir sur ces besoins de formation. Sur les ATSS, le département de la Marne s’engage dans une démarche d’identification des besoins à partir des fiches métiers réalisés dans les services. Besoin d’accompagner les personnels dans une identification individuelle mais aussi dans une dynamique de service.

IA DASEN 10 : des besoins directement liés aux élèves et donc des besoins différents selon les perceptions des collègues. Besoin d’adapter les contenus aussi.

Mme Charlier : beaucoup d’AESH sont dans les publics cibles et ne sont donc pas oubliés. Les IPR d’EPS ont été contraints de faire des choix pour des raisons de budget et de crise sanitaire.

UNSA : un travail sérieux et efficace même s’il reste des améliorations à apporter. Problématique de formation pour les administratifs est toujours un plus en espérant que les collègues administratifs pourront être plus présents dans ces formations. Nous espérons qu’il y aura à la rentrée une adaptation afin de permettre aux collègues d’y participer. La nouveauté réside aussi dans le pilotage des 108H par les directeurs d'école, et de la partie formation, qui reste à déterminer en équipe. C'est un changement complet de "posture".

Madame la SG : Pas de frein de la part du supérieur hiérarchique pour ne pas aller en formation. Cela ne doit pas exister ! Les collègues doivent s’inscrire. Mise en place aussi de tuteurs pour les personnels administratifs stagiaires à partir de la rentrée.

VOTE : pour UNSA

Monsieur le Recteur annonce que l’académie de Reims sera dans l’expérimentation des écoles académiques de formation continue pour améliorer la formation au sein de notre académie.

N°3 : protocole temps de travail dans les services académiques (pour info)

M. Bourgery :  besoin de textes dans l’EN car un calendrier différent. Ces textes ont donné lieu en 2001 à une déclinaison nationale puis académique (entrée en vigueur en 2002). Des éléments ont évolué depuis (depuis intégration Jeunesse et sports, apparition du télétravail, …). Le nouveau document a été présenté en CTS et concerne tous les personnels affectés en services académiques (des personnels hors-champs comme les personnels en mission ou les IPR). Toujours sur la base 1607 heures. Choix de forfaitiser les jours de RTT à hauteur de 24 jours, donc 49 jours de congés). Modifications sur les personnels concernés, sur les décomptes horaires journaliers, sur les décomptes des heures supplémentaires et leur récupération.

Les personnels Jeunesse et sports relèvent des services régionaux et d’autres sont déjà intégrés dans les DSDEN. Il y aura des ajustements nécessaires. (ex : Dans le protocole, les agents prennent leurs congés prioritairement pendant les congés scolaires, cela n’est pas possible pour ces personnels).

Besoin de retravailler ce protocole.

 

N°4 : prolongation de la période expérimentale du télétravail en service académique jusqu’au 31/12/21 (pour info)       

Madame la SG : protocole mis en place depuis janvier mais le confinement n’a pas permis d’évaluer cette expérimentation d’où ce prolongement jusqu’au 31 décembre.

 

N°5 : feuille de route RH définitive, lancement de la mission académique de l’encadrement (pour info)

Madame la SG : Rédaction après le groupe de travail de mars. Principe du tutorat systématique pour les administratifs pour les accompagner dans l’entrée dans le métier mais aussi dans l’arrivée dans l’académie = réalisation d’un livret d’accueil.

 

N°6 : présentation des BOP académiques : exécution 2020 et budget 2021 (pour info)

Les ruptures conventionnelles sont sur les lignes indemnitaires de chaque BOP.

 

N° 7 : Questions diverses des organisations syndicales

1. Postes adaptés et allègements de services

Une 20aine de dossiers sur le 1er degré et une 30aine sur le second degré ; moyens disponibles constants dans l’académie, pas de dotation départementale mais académique. Un dispositif transitoire avec un retour dans une activité professionnelle soit sur son poste soit sur un autre poste non enseignant ; 3 sorties de postes adaptés au titre des catégories C et B. Suivi des allègements de service avec 10.2 ETP.

2. Plan académique d’action pour l’égalité femmes/hommes

Plan national avec 5 axes (égalité professionnelle, égal accès aux métiers et responsabilités, traiter les écarts de déroulement de carrière, mieux accompagner articulation vie pro et perso, traiter les actes de violences et de discriminations)

Mise en place d’une équipe académique avec un référent académique et 5 référents départementales. 3 formations au PAF depuis 2020 dont une pour les cadres.

Pour 2021/2022, mise en place d’une page intranet dédiée, d’une adresse mail de contact, et pour étoffer l’équipe recrutement de formateurs locaux. Formation sur les stéréotypes de genre en plus.

Créations de commissions = réunion du comité de pilotage fin septembre pour élaborer le plan d’action local ; réunion du comité stratégique du recteur avant les vacances d’automne, deux fois dans l’année, réunion du comité de suivi composé de 9 membres (dont 3 représentants des syndicats élus au CTA) ; présentation en juin 2022 du plan au CTA.

3. Manque de psychologues scolaires et surcharge de travail

Corps unique et 2 branches 1er et 2nd degré avec des spécificités. Actuellement 85 titulaires EDO et 84 EDA.

  • Un mouvement cette année positif avec 7 entrants et 1 sortant en 2nd degré, 1 entrant et 1 sortant dans le 1er degré.
  • 19 postes vacants 2nd degré / 9 postes vacants 1er degré
  • Recrutements très tôt aec Pôle emploi et d’autres académies
  • Recrutements de contractuels / 8 contractuels sont en CDI.
  • 9 emplois non pourvus dans le 08, dans l’Aube 1 poste à pourvoir, sur le 51, 2 postes vacants et sur le 52, c’est bon.

Cela fluctue dans l’année. Il faut que ces personnels intègrent les spécificités de l’Education Nationale. Les psyEn ont apporté beaucoup d’attention envers leurs collègues pendant la crise sanitaire.

Besoin de recourir à des contractuels surtout dans l’Aube.

 4. Majoration indemnitaire liée à la situation sanitaire annoncée pour les personnels de santé scolaire

Règles académiques et pas nationales. Pour les personnels de santé, le ministère a autorisé le rectorat à verser un 2ème complément indemnitaire annuel cet été (période allant jusqu’au 19 février). Montant maxi de 400 euros, choix dans l’académie de proratiser à « l’investissement » des personnels (ici uniquement le nombre de jours car certains 1 jours, d’autres 20 jours). Et donc second versement du 20 février jusqu’à la fin de l’année civile mais le montant maxi n’est pas encore connu.

 

5. Dispositif « contractuels-alternants »

Les contractuels ont fait acte de candidature avec des vœux départementaux. Ils ont été reçus par les IEN ou les IPR. Les entretiens ont duré 20 min avec des critères de classement (boursier ou non, place au concours, …). Question aussi de la mobilité.

150 candidats dans le 1er degré et 110 dans le second degré mais une fois retiré ceux qui ont eu le concours, il reste 86 dans le 1er degré et des chiffres équivalents dans le second.

3 supports en Education Prioritaire sur Reims dans le second degré

Pour le 1er degré : 12 dans les Ardennes, 36 dans l’Aube, 45 dans la Marne et 12 dans la Haute-Marne. Pour le mouvement intra et la phase d’ajustement des TZR, c’est un paramètre de plus à prendre en compte : pas de positionnement sur des BMP de 18h. Si deux postes dans un établissement, un a été neutralisé.

Ils ne seront pas accueillis par l'institution en même temps que les stagiaires = > accueil spécifique dans la 1ère quinzaine de septembre

 

6- Vie scolaire : AED / étudiants en pré professionnalisation

Pas de dotation car toujours pas connaissance de la dotation académique !

  • 1236 ETP dans l’académie
  • Base d’un barème académique pour la répartition selon les établissements (internat, externat avec surfaces, difficultés sociales)
  • Rentrée 2021 : 121 AED en pré professionnalisation, 90 dans le 1er degré et 31 dans le second degré

 

7- Plans de continuité administrative et pédagogique

Attente d’une circulaire. Les plans de continuité existent et ont été réactivés au début du confinement. Ils sont construits au préalable par les chefs d’établissement avec les équipes.

 

8- Voie professionnelle

4 unités facultatives métiers du sport : Lycée Verlaine, LP Joliot curie et LP Europe à Reims, LP Voisin de Troyes

3 ateliers philosophiques en lycées professionnels : Lycée E. Herriot à Sainte-Savine, lycée Les Lombards à Troyes, Lycée de la Fontaine du Vé à Sézanne.

 

9- Bilan des ruptures conventionnelles pour 2020 / 2021

  • Demandes : 1er degré : 22 demandes académiques, 2nd degré : 18 demandes, pour le privé : 4 demandes
  • AESH, CPE : 5 demandes
  • Dossiers validés : 9 pour le 1er degré, 8 pour le second degré, 3 pour le privé, et 3 pour les AESH
  • 61 000 euros pour le 1er degré, 78 000 pour le second degré, 7100 euros pour le privé et 4800 euros pour les AESH (année précédente comprise dedans)
  • Mais encore des dossiers en cours.

Départ avec un projet professionnel et pas forcément des personnels en difficultés professionnelles. Souvent des problématiques de santé.

Questions de l'UNSA  :

10- Stagiaires 1er degré et recrutement de contractuels

Nombre exact de stagiaires du 1er degré affectés à chaque département : 170 ( 12 dans les Ardennes, 50 sur l’Aube, 80 Marne et 28  Haute-Marne)

Nombre de recrutements de contractuels (hors M2 alternants) : pas encore possible de déterminer les besoins en contractuels

 

11- Hors-Classe et de Classe Exceptionnelle dans le 1er degré.

HC : 97 dans les Ardennes, 97 dans l’Aube, 171 dans la Marne et 64 en Haute-Marne donc 429 places

Classe Exceptionnelle : attente de la notification du ministère. Ce sera donc traité en septembre avec effet rétroactif au 1er septembre.

 

12- Mise en place de la VAE CAPPEI : date de sortie de la circulaire académique ?

Circulaire diffusée dès la rentrée et candidature dès l’automne pour connaitre l'éligibilité

 

13- Autotests

Les personnels administratifs travaillant en services déconcentrés (RECTORAT, DSDEN, CIO, CMS etc), services qui accueillent du public au même titre que les EPLE, n’ont pas été destinataires d’autotests. Uniquement envoi aux personnels en contact avec les élèves

Les autotests non utilisés à ce jour et stockés dans les services et EPLE ne peuvent-ils pas être proposés aux services déconcentrés afin que les collègues administratifs accueillant du public puissent y avoir le même accès que leurs homologues en EPLE ? Les Psy-En sont en contact avec les élèves et n'ont pas eu de tests. Ce sont de petites cohortes, il doit être possible de réserver des tests pour ces personnels.

Réponse : Plus de stocks dans les établissements et redonnés aux ARS. Nouvelles dotations à la rentrée avec des consignes. Le recteur regardera ce qui est possible de faire, en effet

14- Revalorisation indemnitaire et requalification des personnels administratifs

Dans le cadre du Grenelle de l’Éducation, le ministère a arrêté un projet de plan pluriannuel de revalorisation de la filière administrative. Une lettre de cadrage accompagnée de la circulaire ministérielle RIFSEEP a été envoyée à l'ensemble des académies par le DGRH.

Requalification cette année de C en B et l’an prochain de B en A. Revalorisation indemnitaire aussi avec un travail interacadémique dans le Grand est = un état des lieux remonté au ministère.

15- Rentrée des stagiaires 2nd degré

L'Unsa Education demande à ce qu'il soit de nouveau possible pour les organisations syndicales de distribuer leur matériel de rentrée le premier jour de la semaine d'accueil . Cela se fait  pour le 1er degré.

Réponse : le recteur n'y voit pas d'inconvénient et contactera le président de l'Université.