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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

Enseignants, Aesh, Aed, personnels reconnus "cas contact-covid-19" : faut-il être mis en congé maladie ? Non !

 

Les appels de collègues se multiplient à la section : " Je suis Cas-Contact-Covid, on me demande de voir un médecin pour être placé en congé de maladie, est-ce normal ? ". Même question pour ceux qui sont en attente de test-covid.

La réponse est non, bien sûr. Vous n'êtes pas malade et vous n'avez pas à être lésé par cette situation. D'ailleurs beaucoup d'entre vous nous disent que leur médecin refuse ce congé maladie.

L'Unsa Fonction Publique, le Se-Unsa interpellent les ministres de référence sur ce sujet depuis plusieurs jours déjà. Question abordée aussi dans les CHSCTs ministériels.


La direction des affaires publiques DGAFP vient de statuer : les « cas contacts » bénéficient d’une autorisation spéciale d’absence si le télétravail n’est pas possible.

D'autre part l'Unsa Fonction publique a écrit à la ministre de la Fonction publique (à nouveau) pour demander l'abandon du jour de carence, et la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle. Lire ici le courrier

Définition des "personnes vulnérables face au covid" : l'Unsa demande que les critères soient revus. Lire ici


L'Unsa Education Marne vient d'écrire ce 10 septembre à l'IA-Dasen de la Marne :

"Je me permets de vous solliciter à propos de la situation des collègues enseignants et personnels éducation nationale reconnus "Cas contact Covid".

Depuis plusieurs jours, ils nous témoignent qu'il leur est demandé  de voir un médecin pour obtenir un congé maladie, soit en attente du test covid, soit sur une période "en quatorzaine". Or, ils ne sont pas malades.
Le congé de maladie ordinaire implique une journée de carence, et entre dans le décompte qui place le collègue en demi-traitement au bout de 3 mois.
Le flou actuel a conduit notre fédération syndicale, en particulier, à demander au ministre une clarification dans l’intérêt de tous, et le retour au non-jour de carence.
La FAQ de la DGAFP du 07/09/2020 précise que les « cas contacts » bénéficient d’une autorisation spéciale d’absence si le télétravail n’est pas possible.
Pour nous, la formalisation de la position administrative doit être faite par le supérieur hiérarchique. Nous estimons que les directeurs d'école n'ont pas à donner eux-mêmes cette instruction, mais peuvent la transmettre si nécessaire.
 
Je me permets aussi de faire un focus sur les contractuels récemment recrutés, Aesh, Aed, enseignants : ils ne bénéficient d'aucune prise en charge en indemnités journalières avant 4 mois de service.
Il y a déjà des Aed (Lycée Chagall Reims par ex), concernés par cette situation. Cette dernière va vite devenir explosive, si l'épidémie reprend, nous verrons la multiplication de " Cas contacts", certains personnels pouvant se retrouver plusieurs fois dans ce cas.
 
Nous demandons que la circulaire de la DGAFP soit appliquée sans délai et que le jour de carence qui aurait pu être appliqué soit rétrocédé.
Nous estimons qu'il est dans l’intérêt de tous qu'aucun personnel ne soit amené à minorer ses symptômes pour éviter une perte financière.
Il est urgent de les rassurer.
 
Je vous remercie, Monsieur l'Inspecteur d'académie, de bien vouloir nous éclairer sur les dispositions prises dans notre département."

Aline Geeraerts, Unsa Education