LIGNES DIRECTRICES DE GESTION « MOBILITE » ACADEMIQUE
Une réunion s’est tenue au rectorat le 29 janvier sur les « lignes directrices de gestion des opérations de mobilité ». Ce sont les objectifs politiques et les orientations de gestion pour les mutations intra et les détachements et mutations externes pour notre académie pour tous les personnels (enseignants, CPE , PsyEn, administratifs et Atss)
Comprenez : un texte quasi copié de celui du ministère où les représentants de personnels sont simplement associés, puisqu’ils sont évincés du dialogue qui se faisait habituellement pour le mouvement.
Comprenez : le rectorat appliquera stricto sensu la nouvelle règlementation Fonction Publique … Dehors les syndicats, vous n’avez plus à avoir d’information sur le mouvement, 1er ou 2nd degré, vous ne serez plus invités à discuter des règles des mouvements, vous n’aurez plus de retours de résultats !
Pour vous représenter au titre de l’Unsa Education : Sylvie Ganthier (2nd degré), Sylvie Bruneaux (Unsa Education 08), Arnaud Meilhan (Unsa Education 10 et Unsa Education académique), Aline Geeraerts (Unsa Education 51)
FSU : 3 délégués SGEN : 1 délégué
Pour l’administration : la nouvelle secrétaire générale (Mme Connan), le DRH (M. Bourgery) , le chef des personnels enseignants, les 4 Dasen, les 4 secrétaires généraux des départements
Notre intervention liminaire et nos revendications :
« Nous sommes représentants des personnels avant tout. Notre ministre avait lors des dernières élections professionnelles rappelé aux personnels, l’importance du vote pour désigner leurs représentants. Trois mois après, leurs prérogatives sont drastiquement diminuées.
A l’Unsa Education, nous nous sommes vivement opposés à la loi dite de « modernisation » de la Fonction Publique et tout particulièrement sur le fait qu’elle supprime les compétences des deux domaines qui comptent le plus pour nos collègues : les mutations, l’avancement-promotion.
Nos collègues sont attachés à la transparence de leurs opérations carrière. Il faut que vous ayez conscience, de la défiance qu’ils ont de plus en plus envers l’institution qui les emploie. Cela va augmenter la crispation des personnels, si les représentants des personnels ne peuvent plus être présents lors des différentes opérations de gestion.
A l’UNSA, nous avons toujours eu une démarche constructive, dans l’intérêt de tous, personnels et service public. L’institution a toujours reconnu notre expertise complémentaire sur ces sujets en particulier. Nous souhaitons continuer à faire ce travail utile à tous.
Il n’est pas admissible qu’en tant que représentants des personnels, nous en soyons empêchés.
Nous vous demandons de relayer cette attente forte au ministère, et vous en remercions.
Concrètement, voici dans un premier temps ce que nous demandons :
Les représentants de l’institution répondent qu’ils s’inscrivent dans le cadre règlementaire de la loi fonction publique.
(nous sommes dubitatifs et craignons pour les conditions de travail de ces personnels. Par ailleurs, les personnels participant au mouvement pourront-il avoir réellement des réponses ?)
Nous avons fortement insisté sur la complémentarité entre l’institution employeur qui affecte et informe et gère ses personnels, mais ne peut donner de conseils stratégiques au risque de favoriser l’un ou l’autre .. et les représentants des personnels, qui ont une connaissance fine du terrain, et qui doivent avoir les moyens d’assurer une expertise « différente » au service des personnels qui les ont élus pour les représenter et assurer le contrôle de toute la chaine des opérations.
Le document révisé sera présenté au CTA du 5 février pour vote et pour information aux différents CTSD des 4 départements.
Nous le publierons dès formalisation.