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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CDEN du 12 mars 2019 : carte scolaire définitive

 

Compte-rendu 

Le préfet préside la séance , assisté par le président du Conseil Départemental et l’Inspecteur académie

Le CDEN est installé : de nouveaux membres sont délégués.

Approbation du PV du CDEN du 8 décembre 2017

Déclarations FSU /UNSA / Commune +SGEN + FCPE

Déclaration liminaire de l’Unsa Éducation au CDEN du 12 mars 2019

Monsieur le Préfet, Monsieur l’Inspecteur d’académie, Mesdames et Messieurs les membres du CDEN,

Avant tout, l'Unsa Education tient à réaffirmer les principes qui animent son action :  le dialogue social, la recherche d’équité pour les territoires, le devoir de transparence, le respect de la laïcité, et la défense de l’école publique et laïque, la considération envers les personnels.

Notre déclaration portera sur deux points principaux : la carte scolaire premier et second degré, et la loi Blanquer dite "Ecole de la Confiance". Une déclaration commune FCPE et organisations syndicales sera également lue par la FCPE sur les EPSF.

Sur la carte scolaire : notre ministre a exprimé sa priorité donnée à l'école primaire.  Les moyens que nous avons obtenus dans la Marne, + 16 postes, sont-ils à la hauteur des besoins. Le ministère oriente ses priorités sur l’éducation prioritaire, mais nous rappelons que 70% des élèves qui présentent de grandes difficultés ne sont pas scolarisés en éducation prioritaire. 

Pour l’UNSA Education, ce que nous voulons :

  • Ne pas aboutir à une surcharge d'élèves par rapport aux seuils indicatifs et adapter ces effectifs à la baisse si grande difficulté scolaire.   
  • Prise en compte des élèves en Ulis et des spécificités des situations particulières.
  • Considérer les écoles dites « orphelines » au même titre que les REP
  • Donner des moyens spécifiques pour traiter la grande difficulté scolaire, autour du Rased, par exemple et l’inclusion
  • Reconstituer le pôle de remplacement, les moyens donnés à la formation continue et l’accompagnement pédagogique des enseignants
  • Ne procéder aux fusions que si elles sont acceptées par les équipes et finalisées par les élus, validées par tous, sans aboutir à des super-structures, autrement dit si elles ont du sens pédagogiquement parlant.
  • Donner des moyens supplémentaires aux très grosses écoles
  • Abonder la BD Rep +

Certes, nous perdons des élèves dans le premier degré, mais nous souhaitons vraiment aboutir à un plus qualitatif.

Pour le second degré, nous dénonçons l’affichage en trompe-l’œil où le Ministère tente un tour de passe-passe pour dissimuler la suppression de 2085 emplois qu’il convertit en heures supplémentaires. Les heures supplémentaires et les heures postes, ce n’est pas la même chose, ni pour les élèves, ni pour les enseignants qui ont exprimé leur opposition aux heures supplémentaires imposées en signant la pétition lancée par le SE-Unsa. Ces mesures vont mettre encore un peu plus sous pression les établissements dans leur préparation de rentrée.

Est-ce que le second degré doit être sacrifié pour donner la priorité au primaire ? C’est un peu ce que nous ressentons au vu de la reprise de moyens lycées/collèges. Il semble bien que oui, puisqu’avec 228 élèves supplémentaires, les collèges marnais vont se voir finalement amputer de 11 divisions. Ce n’est pas avec de telles mesures que les conditions de travail des élèves et des enseignants vont s’améliorer. Nous sommes inquiets pour les situations de certains établissements, où l’effet de seuil amène les classes à 29 élèves alors que la perte d’effectifs n’est pas en proportion.  

Loi Blanquer dite "Ecole de la Confiance / Dialogue social

L’ADN de l’UNSA et de l’UNSA-Education nous garde de nous opposer systématiquement et d’emblée aux projets et autres réformes proposés par un gouvernement quelle que soit son orientation politique, car à l’UNSA nous avons une appétence particulière pour le dialogue social et la négociation.

Mais force est de constater que le dialogue social au plan national brille par son indigence pour ne pas dire son absence.

Qu’un gouvernement veuille faire des réformes, nous n’y voyons rien de choquant. Mais que cela se fasse sans aucune forme de réel dialogue social, cela est inadmissible.  Tout comme est inadmissible le mépris à peine dissimulé du gouvernement envers les organisations syndicales.

Que ce soit dans la Fonction Publique en général ou dans l’Education Nationale en particulier, le dialogue social ne saurait se mesurer uniquement au nombre de réunions comme l’a écrit le Premier ministre concernant le projet de réforme de la fonction publique.  Il y a effectivement eu 50 réunions en 7 mois, mais sans aucun retour, puis 3 mois sans aucune rencontre pour découvrir enfin le texte 15 jours avant la date butoir de dépôt des amendements… A l’UNSA nous appelons cela un monologue social instauré par le gouvernement, nous amenant, in fine, à boycotter les réunions des Conseils supé­rieurs de la Fonction Publique et du Conseil Commun de la Fonction Publique.

Dans l’Education nationale, sujet qui nous intéresse aujourd’hui, la caricature de monologue social est toute aussi inacceptable.

La loi sur l’école de la confiance, dite loi Blanquer est un exemple édifiant de la méthode du ministre de l’Education nationale.

La loi qui devait actée initialement la scolarisation obligatoire dès 3 ans, promesse présidentielle, s’est transformée au fil du temps en loi « fourre-tout » où figurent aussi des dispositions sur la formation des enseignants,  l’obligation de réserve et l’exemplarité des enseignants, la disparition du CNESCO (Conseil National de l’Evaluation du système SCOlaire) institution indépendante du ministère au profit du Conseil d’Evaluation de l’Ecole dont 10 des 14 membres seront nommés directement par le Ministre. Comme dit l’adage populaire, « On n’est jamais mieux servi que par soi-même ». Nous ne reviendrons pas sur chacune de ces mesures sur lesquelles nous nous sommes déjà exprimés, dénonçant une forte volonté ministérielle de tout diriger et de tout contrôler ce qui cadrait difficilement avec l’intitulé de la loi dite Ecole de la confiance. Notons d’ailleurs que les élèves ne sont pratiquement jamais cités dans la loi… Mais est-ce finalement important quand on parle d’école ? A chacun de juger…

Quoiqu’il en soit, les observateurs attentifs de l’Ecole que nous sommes, peinaient à voir la ligne directrice de cette fameuse loi Blanquer.

Comme à son habitude, le ministre distillait à la presse des mesures populaires comme la présence obligatoire des drapeaux français et européen dans toutes les classes, tout comme le texte de la Marseillaise… Pendant qu’on parle de cela, on n’aborde pas les sujets qui fâchent… Si la méthode n’est pas nouvelle, elle n’en demeure pas moins détestable. D’ailleurs, l’autre façon de faire de la politique promise lors de la campagne présidentielle n’est guère plus reluisante…

En réalité, derrière l’apparent manque de cohérence et l’éclatement des mesures sans lien entre elles, noyant des mesures de transformation importantes au milieu de mesures plus cosmétiques dans cette loi mal nommée loi de l’Ecole de la confiance, les masques ont fini par tomber.

Le ministre savait parfaitement où il voulait aller, sachant pouvoir s’appuyer sur des amendements fort opportuns transformant en profondeur l’organisation de l’Ecole. C’est ainsi que l’amendement AC 501 pose les bases d’une transformation radicale de l’Ecole en créant les Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux.

De quoi parle-t-on exactement ?

Cet établissement public des savoirs fondamentaux permet de placer des écoles primaires sous la tutelle du collège du secteur. Ainsi en catimini, cet amendement crée une nouvelle structure administrative qui est ni plus ni moins d’une annexion administrative des écoles par le collège de leur secteur. Autant dire qu’il s’agit d’un bouleversement sans précédent du fonctionnement de notre système éducatif.

Démonstration est donc faite de l’absence complète de dialogue.

En effet, comme cette mesure est apparue sous la forme d’un simple amendement adopté sans la moindre concertation, elle a échappé à la fois à l’avis du Conseil d’Etat, à la discussion en commission parlementaire et à l’étude d’impact qui aurait permis aux députés de se prononcer en connaissance de cause.

L’UNSA-Education tout comme l’ensemble des organisations syndicales dénoncent cette mesure tant sur la forme que sur le fond. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à faire cette analyse puisque les parents d’élèves de la FCPE s’associent à nous pour interpeller les sénateurs sur cet ajout à la loi.

L’Association des Maires de France, que l’on peut difficilement accuser d’être un repaire de gauchistes contestataires se dit « choquée que ce texte, qui aura un impact fort sur le maillage territorial, ait pris la forme d'un amendement. Aucune étude d'impact n'a été réalisée sur le statut des personnels, sur les conséquences sur les transports, les coûts aux collectivités. Il n'y a eu aucune concertation avec les acteurs de terrain. C'est extrêmement inquiétant ! ».

Et ce ne sont pas les arguments avancés à la création des Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux. qui sont de nature à calmer nos craintes.

Il nous est dit que la création d’établissements prenant en charge des élèves de la maternelle jusqu’à la troisième et reliant entre elles des écoles dispersées favoriserait la continuité de l’enseignement. .

C’est faire fi du fait qu’actuellement les écoles de petite taille sont généralement en Regroupement Pédagogique Intercommunal de façon à fonctionner en réseau et à permettre un maillage du territoire en conservant des écoles dans les petites communes. Et d’ailleurs, le ministère ne facilite-t-il pas ce type de structure en favorisant la signature de convention ruralité ?

Il nous est également opposé que cette création d’Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux répondrait à la demande de reconnaissance des directeurs.

« L’établissement public des savoirs fondamentaux serait dirigé par un chef d’établissement,  [le principal du collège donc…]. Un directeur-adjoint exercerait, sous son autorité, les compétences attribuées au directeur d’école par l’article L. 411-1 définissant actuellement les tâches du directeur d’école »

A cela l’Unsa-Education objecte deux remarques :

C’est méconnaître l’étendue de la fonction de directeur d’école. Qui en effet organise la surveillance des élèves, appelle les parents d’un enfant malade, comptabilise les absences, signale un besoin d’intervention dans les locaux pour une réparation ? Qui est le représentant de l’institution scolaire dans la commune ? Qui est l’interlocuteur privilégié des parents et autres partenaires de l’école ? Le directeur d’école… et ces tâches peuvent difficilement se faire à distance….

D’autre part, ceux qui pourraient appeler de leurs vœux un statut du directeur d’école risqueraient eux aussi de déchanter. Comment peut-on un seul instant penser que les 45000 directeurs des 45000 écoles pourraient être « reconnus » directeurs adjoint auprès du principal de collège ? De qui se moque-t-on ?

Vous comprendrez donc aisément notre farouche opposition à la création de ces d’Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux.

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Déclaration commune de la FCPE, de l’Unsa Education, du Sgen-CFDT, du Snes-FSU, du Snuipp-FSU au CDEN de la Marne du 12 mars 2019

Loi Ecole de la confiance – Etablissements publics des savoirs fondamentaux

Monsieur le Président du conseil départemental de la Marne,

Mesdames et Messieurs les conseillères et conseillers départementaux,

Mesdames et Messieurs les Maires,

Nous nous permettons de vous alerter à propos de l’Article 6 quater (nouveau) de la loi Ecole de la confiance qui va être discuté au Sénat.

Cet article issu d’un amendement déposé à l’Assemblée Nationale instaure un nouveau type d’établissement scolaire : l’établissement public des savoirs fondamentaux. Il associerait un collège et des écoles de son secteur au sein d’une nouvelle structure administrative qui pourrait se situer sur un même site ou non.

Par ailleurs, des expérimentations de l’école du socle sont en cours dans les territoires. Elles n’ont pas fait l’objet d’évaluations. Ce nouvel article fige une organisation qui peut concerner l’ensemble des collèges et écoles, et ainsi transformer l’architecture de notre système scolaire.

Il n’a pas fait l’objet d’étude d’impact ni de discussions préalables avec les organisations représentant la communauté éducative.

En l’absence de ces éléments, l’inconnu demeure quant à l’ampleur des transformations à venir, comme au fonctionnement concret de ces structures.

Le collège et les écoles concernés sont-ils dissous dans la nouvelle structure ? Les accueils périscolaires, la restauration pour les enfants de maternelle et d’élémentaire relèveront-ils de cette nouvelle structure ? Les directeurs d’école sont-ils maintenus ? Sinon, qui assurera la relation avec les familles, les collectivités et les partenaires sur chacun des sites ? Qui veillera à la sécurité au quotidien ? Les Atsem seront-ils placés sous l’autorité du chef d’établissement ? Quelle taille maximum pour un établissement public des savoirs fondamentaux ? Quels temps de transport pour les élèves, notamment les plus jeunes ? Qui supportera les coûts ? …

De nombreuses questions restent en suspens. A ce jour, la consultation des conseils d’écoles et des conseils d’administration pas plus que celle des CTSD et CDEN, n’est prévue par la loi pour initier la création d’établissements publics des savoirs fondamentaux.

Nous vous demandons d’intervenir auprès des sénatrices et sénateurs pour leur demander de retirer cet article 6 quater (nouveau) du projet de loi. Ceci afin de laisser le temps du bilan aux expérimentations en cours et de prendre le temps de consulter l’ensemble des acteurs concernés.

FCPE / Unsa Education / Sgen-CFDT Snes-FSU Snuipp-FSU


Aucune réponse du préfet aux déclarations des organisations.

Compétences territoriales :

  • rattachement des rues aux secteurs de collège.
  • Sécurisation de rues à Chalons en Champagne

(Nous restons à disposition pour donner les détails.)

Précision du président du conseil départemental : sur les entreprises privées qui assurent les travaux en collège, il n’y a pas de volonté de cacher cette décision. Les principaux de collèges ont été informés en début d’année. L’entretien par des entreprises privées relève d’une expérimentation sur les collèges de Dormans, Rilly la Montagne, Maryse Bastié. Trouver des solutions, pour une raison de réactivité.


Projet de règlement sur le transport scolaire régional : Un représentant de la région Grand-Est en charge du dossier présente la situation. Les grands axes qui seront présentés en mars et juin au conseil régional. Une région héritière de 13 logiques territoriales de mobilité.

230000 élèves et 3500 circuits scolaires, 326 lignes régulières, 97 agents transférés à la région, récupération régionale des réseaux. Fortes disparités dans ces règlements départementaux du Grand-Est. La carte scolaire reste un critère commun.  499 marchés publics et 40 délégations de service public avec des marchés différents, des dates de contrat différents, des clauses différentes.

Tarifications actuelles disparates : de 12 euros d’inscription à 107 euros / an.

En moyenne 93€ secondaire/ 107€ lycées … plutôt gratuité en primaire.

Il faut trouver la bonne voie pour l’égalité devant le service public.

La question est : quel sont les principes à défendre ? quelle accessibilité aux services publics, quelle solidarité ? réseaux territoriaux ruralité/ urbain … être au service des élèves pour éviter fatigabilité.

Les efforts sont à porter en zones rurales (projet de gratuité en primaire / tarification votée fin juin pour les autres), logique de cohésion sociale et des territoires. Optimiser la sécurité des transports au service des élèves (surveillance). Le ministère du budget fixe le R/D de 10% pour bénéficier d’un retour de TVA qui représente des millions d’euros.

  • Gratuité en primaire
  • Reconnaissance du droit au transport (règle plus facile : domiciliation dans une commune différente du lieu de scolarisation). Des notions de communes étendues, ou de montagne seront étudiées précisément.  
  • Les autocars ne seront pas fermés aux autres catégories, dans la limite des places disponibles,
  • Allocation particulière sur des cas isolés pour rejoindre le point d’arrêt de transport
  • Souhait de qualité attendue, de sécurité, pour trouver des conducteurs : enchainement des services. Aller vers des contrats longs, étalement des renouvellements de contrats. Pas de dumping pour être au moins-disant, favoriser la qualité. Des accords tarifaires sont en cours de négociation.
  • Proposer un paiement étalé. Pas de politique sociale particulière en dehors de l’étalement.

La contrainte est aussi sur le respect de normes écologiques, sans tuer les transporteurs.

Qui est "scolaire ayant droit" : les élèves, les apprentis (nouveau), les filières agricoles (nouveau), lycées pro. Elèves du public et du privé sous contrat.

Ouverture aux autres citoyens (trouver les modalités)

Pour la surveillance, il n’y a pas de règlementation, il s’agit d’une politique volontariste. Elle existe ici ou là.

UNSA Education :  nous soulignons le besoin de vigilance et adaptation aux situations particulières quant à la surveillance dans les transports, des élèves à troubles du comportement (Mdph ou non ). En véhicule léger, voiture avec un chauffeur qui fait office de surveillant, la sécurité peut être mise en cause

La réponse donnée par le représentant de la région Grand Est : les AESH , voire les parents pourraient être autorisés à l’accompagnement dans la mesure des places disponibles. Cela est en cours de réflexion. 

Les membres du CDEN votent un voeu pour demander à la Région Grand Est de prévoir des mesures d'aide sociale pour les familles les + fragiles.

 


Monsieur Obellianne Inspecteur d’académie-Dasen présente le contexte préparatoire à la carte scolaire pour la rentrée 2019 et ses orientations.

Voici les orientations politiques de l’inspecteur

 

CHALONS EN CHAMPAGNE : modification sectorisation sur Chalons par le Maire . Déséquilibre entre prieur de la Marne et Victor Hugo  …  donc rééquilibrage par modification de secteur.

  • 361 élèves et 16 postes en plus (correspond aux dédoublements des CP et CE1). On nous laisse les postes autres, malgré la baisse des effectifs. 
  • 170 classes de CP et CE1seront dédoublées.
  • Effort sur les écoles orphelines
  • Maintient quelques PDMQDC (3)
  • 4 ULIS (2 à Reims / 1 Epernay /1 Vitry : on passe de 42  à 46 ULIS
  • Remplacement et formation continue: essayer d’en faire : objectif visé 8 postes dont 1 ou 2 pour BD Rep+
  • ½ poste UPE2A, voire 1 . AU CDEN , le Dasen préfère ne créer que 2 postes de BD par prudence.
  • Maintient des 18 dispositifs de moins de 3 ans
  • 97% de scolarisation des 3 ans : il y aurait environ 150 élèves de plus éparpillés sur le territoire. Le DASEN garde des postes en réserve pour éviter les surprises.
  • Décharges sur les grosses écoles : sur au moins 3 écoles (Joliot Curie Reims , La Doline Warmeriville, Blanche Cavarrot Reims  + ¼  à Jean Macé Reims et ¼ Beauséjour). 
  • Pas de mesures possibles pour les Rased
  • 1 poste créé pour l'accompagnement des équipes (Mdph/Ash)
  • poste de conseiller pédagogique : pour accompagner les circonscriptions plus chargées, sur Reims Sud (car 70 postes supplémentaire)
  • 1 poste de CPC supplémentaire à la circonscription de Sézanne
  • 1 poste de CPD en mathématiques (Accompagnement plan Villani/ Maths )

BILAN : 35 ouvertures et 40 fermetures / réserve de 7 postes pour faire face à la suite jusque septembre.

Modifications de structures à la demande des élus.

L'inspecteur d'académie essaiera de dédoubler quelques CP en rural. Il évite de fermer juste au seuil. La baisse démographique permet d'être sur un seuil plus qualitatif. L'Inspecteur d'académie indique que la future carte de l'éducation prioritaire  prendra en 2020 sans doute plus en compte les territoires ruraux. 

Les maternelles Charpentier Reims, Hippodrôme Reims, Jean-D'Aulan Reims passent en fermeture conditionnelle. 

Plus de fermeture à élémentaire SILLERY, à VERNEUIL et à DAMERY élémentaire.

L'UNSA regrette le manque de moyens pour créer des postes de BD Rep+ (en sous nombre pour assurer la pondération) et de BD de   remplacement. L'UNSA fait préciser à l'inspecteur d'académie que les collègues placés en fermeture conditionnelle seront considérés en mesure de carte scolaire au prochain mouvement, ils pourront retrouver leur poste si la fermeture est annulée en juin. Réponse OUI

L'UNSA s'est abstenue au vote sur la carte scolaire.


Ces informations sont celles que nous avons en séance, ce sont évidemment les décisions administratives qui valent. 


 

       
E.P.PU   VILLE SUR TOURBE FERMETURE
E.M.PU LE VERBEAU CHALONS EN CHAMPAGNE FERMETURE 
E.M.PU SAINT EXUPERY MOURMELON LE GRAND FERMETURE
E.P.PU LES CARRIERES VRAUX FERMETURE
E.M.PU CENTRE AY CHAMPAGNE FERMETURE 
E.M.PU BRANLY CHALONS EN CHAMPAGNE OUVERTURE 
E.M.PU CLOVIS JACQUIERT CHALONS EN CHAMPAGNE  FUSION avec l'élémentaire
E.E.PU CLOVIS JACQUIERT CHALONS EN CHAMPAGNE OUVERTURE  /   FUSION
       
E.P.PU   FESTIGNY à suivre suivant la scolarisation des élèves sur le RPID
E.E.PU   BOURSAULT A suivre suivant les délibérations municipales
E.M.PU   BOURSAULT A suivre suivant les délibérations municipales
E.E.PU   OEUILLY FERMETURE
       
E.E.PU BACHELIN EPERNAY CREATION ULIS
E.M.PU LOUISE DE SAVOIE EPERNAY FERMETURE
E.M.PU   PIERRY FERMETURE
E.E.PU   VERNEUIL  PAs de mesure 
E.M.PU   VILLE EN TARDENOIS FERMETURE
E.M.PU G.CAGNEAUX MAGENTA FERMETURE 
E.E.PU   VAUCIENNES FERMETURE  à VAUCIENNE  
E.E.PU   LEUVRIGNY/FESTIGNY

Fermeture classe et école à LEUVRIGNY

Fermeture classe à FESTIGNY 

E.E.PU   MARDEUIL Fusion MAT+ELEM
E.M.PU   MARDEUIL Fusion 
E.P.PU   MAREUIL LE PORT 2 OUVERTURES
E.M.PU   DAMERY OUVERTURE
E.M.PU DE L'HIPPODROME REIMS  FERMETURE  CONDITIONNELLE 
E.E.PU DOCTEUR BILLARD REIMS 2 OUVERTURES 
E.E.PU RAVEL FRANCHET REIMS 2 OUVERTURES 
E.M.PU GALILEE REIMS FERMETURE
E.M.PU JEAN D'AULAN REIMS FERMETURE CONDITIONNELLE
E.P.PU SYLVAIN LAMBERT BEZANNES OUVERTURE
E.P.PU GILBERTE DROIT REIMS OUVERTURE
E.E.PU PROVENCAUX REIMS OUVERTURE
E.E.PU SCULPTEURS JACQUES REIMS OUVERTURE EN REGULARISATION
E.E.PU AVRANCHES REIMS OUVERTURE POUR DEDOUBLEMENT
       
E.P.PU PRIEUR DE LA MARNE REIMS 2 OUVERTURES
E.E.PU PAUL BERT REIMS 2 OUVERTURES 
E.M.PU JARD REIMS FERMETURE 
E.E.PU DAUPHINOT COURTES MARTIN REIMS OUVERTURE 
E.E.PU GENERAL CARRE REIMS OUVERTURE 
E.M.PU GENERAL CARRE REIMS OUVERTURE 
E.E.PU POMMERY REIMS

OUVERTURE UNE CLASSE

+ OUVERTURE ULIS 

E.M.PU   BETHENIVILLE FERMETURE 
       
E.E.PU CORMICY CORMICY FERMETURE
E.M.PU CHARPENTIER REIMS FERMETURE  CONDITIONNELLE
E.E.PU GALLIENI REIMS OUVERTURE 
E.E.PU DESBUREAUX REIMS Pas de fermeture 
E.P.PU   NOGENT L ABBESSE /BERRU FERMETURE à BERRU
E.E.PU LA NEUVILLETTE REIMS OUVERTURE
E.E.PU TROIS FONTAINES REIMS OUVERTURE
       
E.E.PU GALILEE REIMS FERMETURE + OUVERTURE ULIS
E.M.PU DOCTEUR ROUX REIMS FERMETURE
E.E.PU CAVELIER DE LA SALLE REIMS FERMETURE EE
       
E.E.PU   SILLERY FERMETURE ABANDONNEE
E.P.PU CROIX BONHOMME CORMONTREUIL OUVERTURE 
E.P.PU DU CEDRE LES ESSARTS LE VICOMTE FERMETURE
E.E.PU   ORBAIS L ABBAYE FERMETURE
E.M.PU   MONTMIRAIL FERMETURE 
E.P.PU   VANAULT LES DAMES FERMETURE
E.E.PU   LANDRICOURT FERMETURE 
E.P.PU   MAROLLES FERMETURE 
E.M.PU JULES FERRY VITRY LE FRANCOIS FERMETURE (suite régularisation situation rentrée)
E.E.PU LOUIS PASTEUR VITRY LE FRANCOIS OUVERTURE
E.P.PU   CHEMINON OUVERTURE 
E.E.PU P.ET M. CURIE VITRY LE FRANCOIS OUVERTURE 
E.E.PU JULES FERRY VITRY LE FRANCOIS OUVERTURE EN REGULARISATION
E.E.PU FERDINAND BUISSON VITRY LE FRANCOIS OUVERTURE ULIS 
E.E.PU   TROIS FONTAINES L ABBAYE FERMETURE ECOLE en rapport avec ouverture CHEMINON 
       

Carte Scolaire 2nd degré collèges 

  •  228 élèves en plus (hausse des 6ème, Baisse des 5èmes, augmentation des 4è et 5è)
  • Stabilité des SEGPA
  • Projet de deux créations d’ULIS (Reims et Epernay)
  • 11 divisions en moins que l’an passé pour rappel en 2018, 13 fermetures de prévues et seulement 4 en réalité)= prudence pour ajuster
  • Situation suivie de près  pour Terres rouges à Epernay et Thibaud de Champagne à Fismes
  • Seuils de 25 élèves en éducation prioritaire, 28 élèves en 6è et 29 élèves pour les autres niveaux
  • Cas de Joliot Curie : auparavant 4 Eclairs dans l’académie avec un prof à temps plein, depuis passage à 10 REP+  = convergence pour traiter également les 10 (passage de 54 h à 36h et cette année passage à 35h) explicitation de projets sur des besoins complémentaires
  • Question des collègues de Trois-fontaines qui souhaitent la création d’un poste de CPE supplémentaire : existence d’un ½ poste de CPE depuis septembre et ½ poste d’assistant d’éducation = attente d’un bilan sur ce fonctionnement avant de prendre une décision
  • Question sur UP2A = un public très mobile donc besoin d’une grande vigilance des chefs d’établissement sur le nombre de ces élèves= un travail trop lourd avec seulement 12 heures de décharge
  • création de 2 Ulis Collège (ST Thierry et Maryse Bastié)

L'Unsa était intervenue en CTSD sur les situations particulières des collèges, en limite de seuil (Cf Terre Rouge, Fismes....) et sur la suppression importante de divisions. 

Le rectorat est conscient des difficultés sur ces collèges et regardera de près pour ajuster au plus près de la réalité fin mars.

  • Anglure Mazelot - stable
  • Avize - stable
  • Epernay Jean Monnet - stable
  • Fère Champenoise : moins 2  divisions
  • Montmirail : stable
  • Montmort Lucy : stable
  • Mareuil Le Port : moins 1 division
  • Sézanne - moins 1 division
  • Vertus Blancs Coteaux  :  + 1 division
  • Epernay Côte Legris : stable
  • Dormans N. Ledoux : moins 1 division
  • Epernay Terres Rouges : moins 2 divisions (des moyens seront donnés pour des projets / en juin la situation sera revue)
  • Ay : moins 1 division
  • Esternay  : moins 1 division
  • Chalons V. Duruy : + 2 divisions
  • Chalons P.d'Ablancourt  : stable
  • Mourmelon le Gd : moins 1 division
  • Suippes : moins 1 division
  • Chalons N.Appert : stable
  • Ste Menehould : stable
  • St Memmie : stable
  • Fagnières : + 1 division
  • Pontfaverger : moins 2 divisions
  • Reims Colbert  : stable
  • Rilly la Montagne : moins 1 division
  • St Thierry : stable
  • Verzy  : stable
  • Reims Université  : stable
  • Reims Schuman : stable
  • Reims Paul Fort : stable
  • Reims St Rémi : stable
  • Tinqueux P. Billa : + 1 division
  • Fismes T. Champagne : moins 1 division
  • Reims Trois Fontaines : stable
  • Reims Joliot Curie  : stable
  • Reims F. Legros  : moins 1 division
  • Bazancourt : +1 division
  • Reims M. Bastié : +1 division
  • Reims P. Brossolette : +1 division
  • Gueux : moins 1 division
  • Reims Braque : stable
  • Cormontreuil : +1 division
  • Witry Les Reims : stable
  • Sermaize Les Bains : stable
  • Vitry le F Les Indes  : moins 1 division
  • Frignicourt : moins 2 divisions
  • Vitry le F Le Vieux Port : stable

Au total  : moins 11 divisions

Pour les SEGPA,  nous avions posé la question en CTSD. L'IA-Dasen a expliqué au CDEN que les structures SEGPA maillant le territoire ne bougeraient pas.  La composition des classes de Segpa sera connue plus tard (CTSD du 28 mars ?) en fonction des notifications Cdoe.

 


IRL  : Indemnité représentative de logement pour les instituteurs 

L'ensemble des représentants des personnels par la voix de l' Unsa, votent contre le gel de l'IRL au motif que cela ne met pas en danger les finances communales pour 30 instits répartis dans le département. Les instituteurs, catégorie B, ne sont pas à la même rémunération que les PE catégorie A. Le Préfet maintient le gel du montant de l'IRL.

DDEN  : une nouvelle DDEN est  nommée.

Plan écoles numériques Innovation  : appel à projet (50% pris en charge par l'état 7000 euros maximum) 6 écoles l'an passé et 25 écoles l'an prochain. 

Rythmes scolaires  : toutes les écoles seront à 4 jours l'an prochain sauf les écoles de St Brice Courcelles. L'UNSA interroge sur le fait que l'exception des rythmes à 4 jours est devenu la règle dans notre département. Nous pointons le fait que les enseignants et parents de ST Brice s'étaient prononcés pour le retour à 4 jours. Le maire maintient sa décision.  Pour l'UNSA cela pose la question du remplacement, le mercredi matin, et des animations pédagogiques  pour une seule école qui fonctionne sur un rythme différent de toutes les autres.